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Philippe Martinez dénonce "une déclaration inacceptable pour l'ensemble des syndicats"
L'ESSENTIEL
- Élisabeth Borne a présenté ce mardi soir le projet de réformes des retraites du gouvernement, qui prévoit un report de l'âge légal de départ à 64 ans à l'horizon 2030. Lire l'article
- Le minimum de pension sera par ailleurs fixé à 85% du Smic net, "soit près de 1200 euros par mois dès cette année", pour les futurs retraités ayant une carrière complète. Lire l'article
- Une vive opposition s'annonce dans la rue et au Parlement. La France insoumise appelle déjà à la mobilisation: Jean-Luc Mélenchon dénonce une "grave régression sociale". Voir le post
Ce direct est terminé
Ce direct consacré à la réforme des retraites est désormais terminé. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.
"Nous n'avons pas les mêmes valeurs": Martinez ne veut pas voir les députés RN dans les manifestations contre la réforme des retraites
Tout le monde sera-t-il le bienvenu dans les cortèges des manifestations contre la réforme des retraites le 19 janvier? "Pas les députés ou les représentants du Rassemblement national", répond Philippe Martinez, le patron de la CGT, sur le plateau de BFMTV.
"Laurent Berger est d'accord à 100% [avec moi] sur cette question", affirme-t-il.
"Nous n'avons pas les mêmes valeurs", justifie le leader de la CGT. "Nous ne considérons pas que tous les problèmes en France sont liés aux étrangers. Nous sommes aux côtés des travailleurs dits sans-papiers pour qu'ils soient régularisés", explique Philippe Martinez.
"On peut faire mieux" qu'en 1995: Martinez estime que les Français peuvent se mobiliser contre la réforme des retraites
Contre la réforme des retraites, les syndicats appellent à une journée de grève le 19 janvier. Interrogé sur le sujet sur le plateau de BFMTV, le patron de la CGT Philippe Martinez estime que les Français sont capables de se mobiliser comme en 1995, 2010 et 2019. Des centaines de milliers de personnes s'étaient mobilisées à l'époque.
1995, "c'est une bonne référence, et on peut faire mieux", déclare Philippe Martinez.
"Après le travail, ni le cimetière ni la misère": Panot appelle à battre "le monde de malheur" de Macron
"Après le travail, ni le cimetière ni la misère mais un nouvel âge de la vie !", a avancé sur son compte Twitter Mathilde Panot, la présidente des députés LFI, après un meeting de la gauche contre les retraites.
"L’énergie est là pour battre le monde de malheur d’Emmanuel Macron", juge encore l'élue du Val-de-Marne.
"Deux ans de travail en plus, un progrès social": "un peu fort de café" pour Martinez
"C'est fort de café d'expliquer qu'on va travailler deux ans de plus et que c'est un progrès social", avance Philippe Martinez sur notre antenne.
Les syndicats "'n'ont pas été entendus", regrette Philippe Martinez
Sur BFMTV, le secrétaire général de la CGT affirme que les syndicats "n'ont pas été entendus".
La CGT favorable des grèves reconductibles dans les secteurs concernés" par la fin des régimes spéciaux
"Nous sommes pour des grèves reconductibles dans les secteurs concernées" comme la RATP ou la Banque de France, assure Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT sur notre antenne.
Retraites à 64 ans : Philippe Martinez dénonce "une déclaration inacceptable pour l'ensemble des syndicats"
Les annonces d'Élisabeth Borne sont considérées par Philippe Martinez sont "comme une déclaration inacceptable pour l'ensemble des syndicats" sur BFMTV.
En 2010, Olivier Dussopt s'opposait au décalage de la retraite à 63 ans
Ce sont des images d'archives qui peuvent étonner pour le ministre du Travail qui défend la réforme des retraites d'Élisabeth Borne qui repousse l'âge de départ à la retraite à 64 ans.
En 2010, alors député socialiste, Olivier Dussopt fustigeait le "gouvernement et l'Élysée", qui envisageait alors "de reculer l’âge légal de départ à la retraite de manière progressive de 60 à 63 ans d’ici 2030".
L'Ardéchois dénoncait encore ainsi le "mépris faites aux partenaires sociaux que vous recevez finalement sans les écouter, ni les entendre".
Après les propos de Macron qui disait non à la retraite à 64 ans en 2019, Bompard le traite "d'hypocrite"
"Franchement ce serait assez hypocrite de décaler l’âge légal de départ en retraite. Quand on est soi-même en difficulté, bon courage déjà pour arriver à 62 ans !", lançait Emmanuel Macron en 2019 lors d'une conférence de presse.
"Selon Macron, Macron est un hypocrite", le tance Manuel Bompard, le nouveau coordinateur de La France insoumise.
La gauche unie pour un premier meeting contre les retraites ce mardi soir
François Ruffin a organisé ce mardi soir un meeting contre les retraites à Paris avec plusieurs figures de la gauche.
Parmi celles-ci: Fabien Roussel, Mathilde Panot, Marine Tondelier et Boris Vallaud - une première pour la Nupes depuis les législatives après des mois de tensions.
"Jusqu'à 4 trimestres de congés parentaux" pris en compte dans le dispositif de carrières longues
Olivier Dussopt confirme qu'avec la réforme des retraites "jusqu'à 4 trimestres" de congés parentaux pourront être pris en compte dans le dispositif de carrières longues.
"C'est un motif de justice entre les femmes et les hommes", décrypte Olivier Dussopt.
RATP: les futurs agents seront embauchés dès le 1er septembre prochain sur le régime général des retraites
"Les nouveaux agents de la RATP, embauchés à partir du 1er septembre, seront affiliés pour l'assurance vieillesse au régime général", précise Olivier Dussopt.
C'est l'application de ce qu'on appelle la clause du grand-père, qui limite les nouvelles règles aux entrants.
Pour le RN, les LR "ont définitivement intégré la majorité présidentielle" avec la réforme des retraites
"LR est bel et bien la béquille du Gouvernement. Le parti a, définitivement, intégré la majorité présidentielle", grince le député RN Thomas Ménagé.
Alain Marleix, le patron des députés LR, s'est dit "satisfait d'avoir été entendu" par l'exécutif.
Baisser les pensions des retraités "est inconcevable" pour le ministre du Travail
Alors que la réforme concentre les efforts sur les actifs, Olivier Dussopt ferme la porte à toute contribution des retraités.
"Baisser les retraites, c'est inconcevable", juge le ministre du Travail sur BFMTV.
Pour Dussopt, la réforme des retraites "va se faire" et est "inéluctable"
"Les Français savent que la réforme des retraites va se faire et que c'est un peu inéluctable", défend Olivier Dussopt sur notre antenne.
8 personnes sur 10 sont ment en désaccord avec les arguments en faveur de l'allongement de l'âge de départ à la retraite, d'après un sondage Elabe pour BFMTV.
Olivier Dussopt est convaincu "que les Français savent que cette réforme est nécessaire"
Interrogé sur l'appel à la mobilisation du 19 janvier et les sondages déforables à la réforme des retraites, le ministre du Travail estime que la population a conscience du caractère indispensable des mesures proposées par le gouvernement.
Olivier Dussopt défend une réforme pour "améliorer et équilibrer" le système des retraites
"Nous avons un seul objectif; améliorer et équilibrer" le système de retraites, avance Olivier Dussopt, le ministre du Travail sur BFMTV.
C'est lui qui défendra le projet de loi qui arrivera le 6 février à l'Assemblée nationale.
Le jeudi 19 janvier pourrait être suivi d'autres journées de mobilisation
Le secrétaire général de Force Ouvrière Frédéric Souillot a rappelé que le jeudi 19 janvier marquait le départ de la mobilisation contre le projet de réforme des retraites. Ainsi, cette mobilisation pourrait être prolongée sur les journées suivantes.
Syndicats: la Première ministre espère qu'ils "reconnaissent ultérieurement des avancées"
"Il y a des avancées, il y a des mesures de justice, il y a des progrès. Et donc je pense que les syndicats pourront sans doute le reconnaître ultérieurement", a avancé la Première ministre sur France 2.
Pour l'instant, les syndicats présentent un front uni pour la première fois depuis 12 ans et appellent à une journée de mobilisation le 19 janvier.
Les maires de France souhaitent qu'Élisabeth Borne prenne "mieux en compte la pénibilité" des fonctionnaires
L'association des maires de France a appelé mardi le gouvernement à "mieux prendre en compte la pénibilité" de la fonction publique territoriale, en réaction à la réforme des retraites présentée par Elisabeth Borne.
"C'est celle que nous avons voté": le patron des sénateurs LR satisfait par la réforme des retraites
Bruno Retailleau, le patron des sénateurs de droite se félicite des annonces de la Première ministre.
"La réforme des retraites proposée reprend celle que nous votons au Sénat (64 ans, 43 annuités et 67ans pour le taux plein)", souligne l'élu de Vendée.
"L'usure professionnelle", l'un des "enjeux" de la réforme des retraites pour la Première ministre
"Un des enjeux de la réforme, c’est de prévenir l’usure professionnelle", avance Elisabeth Borne sur France 2.
Le compte professionnel de prévention, un dispositif visant à mieux prendre en compte la pénibilité de certains métiers dans le calcul des droits à la retraite, sera élargi.
Les LR "doivent pouvoir se retrouver sur ce projet" pour Elisabeth Borne
La droite s'est dite "satisfaite d'avoir été entendue" mais demande désormais des précisions, à l'instar d'Aurélien Pradié sur les petites pensions.
Les députés LR "doivent se retrouver sur ce projet", assure la Première ministre sur France 2.
La CPME en appelle "à la responsabilité des organisations syndicales"
Invité du plateau de BFMTV, le vice-président des affaires sociales de la CPME Eric Chevée se réjouit des recettes prévues dans le cadre de cette réforme des retraites et qui permettront de renforcer l'équité du système selon lui.
En revanche, il n'a pas caché son inquiétude vis-à-vis des conséquences de la journée de grève du 19 janvier: "Les mouvements nous inquiètent et encore plus les commerçants qui seront lourdement impactés par les manifestations et les blocages".
"Nous en appelons à la responsabilité des organisations syndicales parce qu’il y a aussi des choses positives dans cette réforme en dehors de cette problématique traditionnelle de l’âge", a encore jugé Eric Chevée.
Retraites à 64 ans: Elisabeth Borne assure mesurer ce que "ça représente pour beaucoup"
"Je mesure ce que ça représente pour beaucoup de Français" de partir plus tard à la retraite, avance Elisabeth Borne sur France 2.
Retraites: l'ensemble de la gauche appelle à rejoindre la mobilisation syndicale le 19 janvier
L'ensemble de la gauche appelle à rejoindre la mobilisation syndicale le 19 janvier
Laurent Escure (UNSA) s'attend à "des actions tous les jours" contre la réforme des retraites
"Il n’y a pas urgence pour l’équilibre financier, il n’y a péril en la demeure". Pour Laurent Escure, la réforme des retraites présentée ce mardi par la Première ministre n'est pas nécessaire. Ce mardi, le secrétaire général de l’UNSA a appelé les Français à se mobiliser.
"Des gens auront deux ans de moins pour profiter de leur retraite, profiter de leurs enfants, de leurs petits-enfants. C’est pour cela qu’il y a une telle sensibilité dans l’opinion publique, [que ce projet, NDLR] est massivement rejeté", a résumé Laurent Escure.
"Il y a construction d’un mouvement social, c’est ce que nous faisons ce soir. Mais il y aura sans doute des actions tous les jours dans les entreprises, les administrations devant les écoles, les hôpitaux et j’invite tout le monde à manifester son mécontentement simplement en mettant des affiches sur leur voiture, leur entreprise, leur administration".
"Novlangue", suppression des régimes spéciaux: pour Sandrine Rousseau, "la réforme des retraites est libérale"
La députée écologiste critique la réforme des retraites, dénonçant "la novlangue de type 'usure professionnelle' ou encore "l'obligation de reconversion quand le corps ne suit plus'".
"Votre réforme des retraites est libérale. Point", juge encore Sandrine Rousseau.
Retraites: Fabien Roussel appelle à "mettre en échec" "le projet brutal" du gouvernement
Le patron des communistes appelle à "mettre en échec" "le projet brutal du gouvernement". Le député y voit "une réforme de combat contre le monde du travail".
Philippe Martinez: "Nous sommes déterminés à ce que ce projet de loi ne passe pas"
"Nous sommes déterminés à ce que ce projet de loi ne passe pas, et cela ne se passera pas qu’à l’Assemblée". A la sortie de l'intersyndicale ce mardi, Philippe Martinez s'est montré très ferme suite aux annonces d'Elisabeth Borne.
"On a participé aux concertations, on a fait des propositions, on a exposé des points de vue sur les carrières longues, la pénibilité, ils n’ont rien changé", a déploré le secrétaire général de la CGT.
"Le fait que toutes les organisations soient d’accord pour dire nous ne voulons pas de cette réforme, cela permet des intersyndicales dans les entreprises, dans les établissements", a affirmé Philippe Martinez, qui "souhaite qu’il y ait le maximum de salariés en grève ce jour là ".
Après l'annonce d'une première journée de mobilisation, Laurent Berger dénonce "l'une des réformes les plus brutales des 30 dernières années"
Le patron de la CFDT, Laurent Berger, dénonce "l'une des réformes les plus brutales des 30 dernières années sur les retraites".
Les syndicats annoncent une première manifestation le 19 janvier
Les syndicats annoncent une première journée de mobilisation le 19 janvier.
Cette date donne "le départ d'une puissante mobilisation contre la réforme des retraites" selon le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.
Réforme des retraites: Jordan Bardella y voit "une usine à gaz"
Jordan Bardella, le nouveau patron du RN voit dans la réforme des retraites "une usine à gaz particulièrement complexe" sur BFMTV.
Réforme des retraites: Aurélien Pradié pose une "ligne rouge" pour les petites pensions
La droite ne parvient pas à se mettre d'accord sur l'opportunité ou non de soutenir la réforme des retraites.
"Les petites retraites actuelles, en carrières complètes, doivent être portées à 85% SMIC. C’est notre exigence claire, nette et précise", demande Aurélien Pradié qui regrette les "imprécisions" de la Première ministre. Il y voit donc "une ligne rouge".
Olivier Marleix, le patron des députés LR, s'est pourtant dit "satisfait d'avoir été entendu" par l'exécutif.
Manuel Bompard appelle à "déferler dans la rue" face à un "49.3 déguisé"
Le nouveau patron de La France insoumise appelle les Français à "déferler dans la rue" face à "un 49.3 déguisé".
"Nous soutiendrons toutes les mobilisations", annonce encore Manuel Bompard, y compris celles des syndicats.
Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de "n'offrir aucune perspective de vie digne"
Marine Le Pen hausse le ton contre la réforme des retraites. Elle accuse le président de "n'offrir aucune perspective de vie apaisée et digne à nos compatriotes". Elle voit dans l'opposition à l'allongement de l'âge de départ "un impératif moral".
Retraites: la patronne des écologistes se demande si le gouvernement "se moque de nous"
La nouvelle numéro un des écologistes fait savoir son opposition à la réforme des réformes.
"Le gouvernement confirme sa réforme brutale et injuste", assure Marine Tondelier sur son compte Twitter.
" Et tente de nous faire passer pour une concession le fait de ne pas demander aux personnes inaptes et invalides de travailler deux ans de plus. Je crois qu’ils se moquent de nous, non ?", se demande l'élue.
"Borne vient de présenter la réforme Ciotti des retraites": le socialiste Jérôme Guedj dénonce l"opportunisme de droite"
Le député socialiste Jérôme Guedj n'apprécie pas le soutien des LR à la réforme des retraites.
"Élisabeth Borne vient de présenter la réforme Ciotti des retraites. Confirmant ce qu’on voit depuis le début de cette législature : le macronisme est un opportunisme de droite", dénonce ce élu de l'Essonne.
Allongement de l'âge de départ à la retraite: Bardella dénonce "une véritable guerre sociale"
Jordan Bardella critique vivement la réforme des retraites dans laquelle il voit un exemple de "la guerre sociale" que mène Emmanuel Macron contre "le peuple français, déjà fragilisé par les crises du moment".
La réforme des retraites va générer un point de PIB supplémentaire en 2027
Bruno Le Maire indique que les nouvelles mesures prévues par la réforme des retraites vont contribuer à l'économie française à hauteur d'un peu moins d'un point de PIB à l'horizon 2027.
Retraites: Le MEDEF se félicite des "décisions responsables et pragmatiques" du gouvernement
Le MEDEF salue "les décisions responsables et pragmatiques" du gouvernement sur la réforme des retraites.
"Nous sommes encore très loin du compte": un député LR proche d'Aurélien Pradié veut "se battre" à l'Assemblée
Alors qu'Alain Marleix, le patron des députés LR, se dit "satisfait d'avoir été entendu", d'autres parlementaires de son camp ne sont pas d'accord.
"Nous sommes encore très loin du compte pour atteindre l’objectif d’une réforme juste et ambitieuse", juge sur son compte Twitter le député Pierre-Henri Dumont, un proche d'Aurélien Pradié.
Elisabeth Borne prend acte de l'opposition des organisations syndicales
"Notre responsabilité est de préserver notre système de retraites par répartition, insiste la Première ministre. Nous avons considérablement avancé avec les organisations syndicales sur l'ensemble des mesures présentées."
Retraites à 64 ans, revalorisation des petites retraites : le patron des députés LR se dit "satisfait d'avoir été entendu"
Par la voix d'Alain Marleix, le chef des députés LR, la droite se dit "satisfaite d'avoir été entendue" sur l'âge de départ à la retraite et la question des petites pensions.
Ruffin voit en Borne "une juge qui annonce la sentence" et promet que "le peuple fera appel dans la rue"
François Ruffin file la métaphore judiciaire pour manifester son opposition à la réforme des retraites.
"Borne derrière son pupitre : une juge qui annonce la sentence", avance le député picard qui siège avec La France insoumise.
"Le peuple fera appel dans la rue", promet encore l'ancien journaliste.
Les mesures de la réforme des retraites figureront dans le PLFRSS
Le projet de loi de financement rectificatif de la sécurité sociale contiendra les mesures de cette réforme des retraites.
Retraite à 64 ans: Mélenchon dénonce "une grave récession sociale"
En déplacement en Guyane, Jean-Luc Mélenchon à dénoncé "une grave régression sociale" alors que l'exécutif présente la réforme des retraites.
Marine Le Pen fait part de "sa détermination" pour "faire barrage"à la réforme des retraites
Marine Le Pen dit non à la réforme des retraites et n'apprécie pas le soutien des LR à l'allongement de l'âge de départ.
"Après avoir été élu grâce à la gauche et à la France insoumise, Emmanuel Macron va tenter désormais, avec le soutien de LR, de faire passer la retraite à 64 ans", a twitté la cheffe des députés RN.
"Les Français peuvent compter sur toute notre détermination pour faire barrage à cette réforme injuste", ajoute encore l'ex candidate à la présidentielle sur son compte Twitter.
La réforme prévoit de rendre le cumul emploi-retraite créateur de droits
Le ministre du Travail Olivier Dussopt indique qu'un retraité qui exerce un emploi pourra demander une revalorisation de sa pension au titre des cotisations liées à cet emploi.
Retraite à 64 ans : Clémentine Autain appelle à "la mobilisation générale" pour "faire reculer" le gouvernement
Clémentine Autain appelle la gauche à "la mobilisation générale" pour "faire reculer le gouvernement" sur son compte Twitter.
La députée La France insoumise accuse également Élisabeth Borne de "défendre une contre-réforme "aussi violente socialement qu’inutile financièrement"
Carrières longues: des départs à la retraite dès 58 ans dans certains cas
Un dispositif dédié aux carrières longues va permettre à certains Français d’arrêter de travailler plus tôt. Ceux qui ont commencé avant 16 ans pourront partir dès 58 ans, ceux entre 16 et 18 ans à partir de 60 ans et ceux entre 18 et 20 ans à partir de 62 ans.
"C'est la bagarre": après les annonces sur la réforme des retraites, Garrido accuse Macron de "voler du temps de vie aux gens"
La France insoumise est très opposée à la réforme des retraites et le fait à nouveau savoir lors de la conférence de presse du gouvernement.
"Macron n’est pas légitime à imposer cette régression. Il vole du temps de vie aux gens. C’est la bagarre !", a avancé sur son compte twitter la députée Raquel Garrido.
La réforme des retraites rapportera 17,7 milliards d'euros en 2030
Les 4,2 milliards de surplus serviront à financer les mesures sur les départs anticipés, la pénibilité, les carrières longues ou encore la revalorisation des petites retraites dont le coût est estimé à 4,8 milliards d'euros.
Bruno Le Maire redoute un déficit de 13,5 milliards d'euros en 2030
Le ministre de l'Economie et des Finances déplore une inaction qui pourrait conduire à une situation déficitaire du régime de retraites à hauteur de 13,5 milliards d'euros à la fin de la décennie.
Emploi des seniors: un index sur la proportion de seniors dans les entreprises
La réforme des retraites va mettre en place un index public pour encourager les entreprises de plus de 1.000 salariés (puis 300 à partir de 2024) à compter des seniors dans leur effectif.
Borne annonce la fin de "la plupart des régimes spéciaux de retraite existants"
"C'est une question d'équité", estime la Première ministre. Cette mesure ne s’appliquera cependant qu'aux nouveaux embauchés qui seront affiliés au régime général de retraite.
Le minimum de pension revalorisé à près de 1200 euros net
Elisabeth Borne confirme la revalorisation du minimum de pension à hauteur de 85% du Smic, soit un peu moins de 1200 euros net.
Départs anticipés: quatre personnes sur dix pourront en bénéficier
D'après la Première ministre, quatre personnes sur dix pourront bénéficier de départs anticipés à la retraite et n'auront donc pas à travailler jusqu'à 64 ans.
Pénibilité: un fonds d'un milliard d'euros pour la prévention de l'usure professionnelle
Le suivi médical sera renforcé pour les travailleurs concernés qui pourront bénéficier de dispositifs de départ anticipé à 62 ans. La réforme instaure aussi un fonds d'investissement d'un milliard d'euros pour la prévention de l'usure professionnelle.
"Honte de rien": pendant les annonces de Borne, Panot dénonce une réforme des retraites "injuste, brutale, cruelle"
La patronne des députés La France insoumise réitère à nouveau son opposition à la réforme des retraites actuellement présentée par la Première ministre.
"Un projet de "justice, d'équilibre et de progrès". Euh : NON. Un projet pour faire des économies, archaïque, injuste, brutal, cruel : OUI. Conclusion : Mme Borne n'a honte de rien", juge sur son compte Twitter Mathilde Panot.
Un système de retraite à l'équilibre en 2030
Grâce à ce décalage progressif de l'âge légal de départ à la retraite, Elisabeth Borne envisage de ramener le système de retraite à l'équilibre à la fin de la décennie.
L'âge légal de la retraite sera relevé de trois mois par an jusqu'à 64 ans
À compter du 1er septembre, l'âge légal de la retraite sera relevé progressivement de trois mois par an pour atteindre 64 ans.
Abaisser l'âge de départ à la retraite: la Première ministre dénonce "une mesure démagogique"
Selon Elisabeth Borne, cette mesure conduirait à augmenter les impôts, baisser les pensions et mettre en danger le système de retraites.
Une réforme des retraites guidée par deux principes structurants
Elisabeth Borne a évoqué les deux axes qui guident la réforme des retraites: l'amélioration du pouvoir d'achat de ceux qui ont travaillé toute leur vie et la prise en compte de toutes les situations professionnelles.
"C'est pour le préserver que nous devons le faire évoluer": Elisabeth Borne commence à défendre sa réforme des retraites
"Dire que cet équilibre n'est plus assuré est un constat", assure la Première ministre. "Le nombre de ceux qui cotisent pour les retraites diminuent. C'est un fait, pas un argument politique."
Petites retraites: le minimum de pension augmentera de 100 euros par mois pour une carrière complète
Le minimum de pension augmentera de 100 euros par mois pour une carrière complète.
Pénibilité: plus de salariés pourront bénéficier du compte professionnel de prévention
Davantage de salariés pourront bénéficier du compte professionnel de prévention avec plus de droits, d'après des sources à BFMTV.
Chaque année, ce sont plus de 60 000 personnes supplémentaires qui seront couvertes par le compte professionnel de prévention
Retraites: les personnes qui ont commencé à travailler avant 16 ans pourront partir à 58 ans
Elisabeth Borne fait un geste en direction des personnes qui ont travaillé très tôt.
Aucune personne ayant commencé à travailler tôt ne sera obligée de travailler plus de 44 ans, d'après des sources concordantes à BFMTV.
Retraites: l'âge de départ atteindra 64 ans en 2030
L'âge de départ à la retraite atteindra 64 ans en 2030, d'après des sources concordantes à BFMTV.
L’âge légal à partir duquel il est possible de partir à la retraite sera progressivement relevé à compter du 1er septembre 2023, à raison de 3 mois par année de naissance.
Pour bénéficier de sa retraite à taux plein, il faudra, dès 2027, avoir travaillé 43 ans.
"Mieux vaut la faire vite que lentement": Edouard Philippe "soutient tout ce qui va dans le sens de plus de travail"
Edouard Philippe défend très fortement la réforme des retraites dans un entretien dans Le Point.
"Horizons soutiendra tout ce qui va dans le sens de plus de travail", a avancé l'ancien Premier ministre.
"La réforme est nécessaire et mieux vaut la faire vite que lentement", a encore jugé l'ancien locataire de Matignon.
Dupont-Aignan accuse le gouvernement de "vouloir faire souffrir" les Français
"Vous allez plonger dans la misère bon nombre de seniors qui n’auront pas d’emploi entre 62 et 64 ans et qui basculeront sur les minmas sociaux", a avancé Nicolas Dupont-Aignan, s'inquiétant de la future réforme des retraites.
Le président de Debout la France a encore accusé le gouvernement de "vouloir faire souffrir" les Français.
Bardella veut "prendre la tête de l'opposition à la réforme"
Le RN ne veut pas se laisser dépasser par la gauche qui est farouchement opposée à la réforme des retraites.
Lors de ses voeux à la presse, Jordan Bardella le patron du mouvement a indiqué vouloir "prendre la tête de l'opposition à la réforme des retraites".
"Peut-être que certains de nos électeurs veulent participer à ces manifestations, c'est leur choix, c'est leur droit", a-t-il ajouté.
Le Pen reproche à Borne de "faire payer aux Français les erreurs" des précédents gouvernements
"Vous parlez de courage. Mais ce n'est pas du courage de faire payer aux Français les erreurs pendant tant d'années des gouvernements précédents", a jugé Marine Le Pen, à quelques heures de la conférence de presse d'Élisabeth Borne sur les retraites.
Revalorisation des petites retraites: Borne assure que "l'engagement du président sera tenu"
La retraite à 1200 euros pour tous en cas d'annuités complètes, y compris pour les retraités actuels était un promesse de campagne d'Emmanuel Macron lors de la dernière présidentielle.
"L'engagement du président sera tenu", a assuré Élisabeth Borne.
Pour Olivier Dussopt, "Il y a urgence" à réformer les retraites
"Il y a urgence. Nous allons mener cette réforme des retraites pour nos enfants et nos petits-enfants", a assuré Olivier Dussopt, le ministre du Travail.
"Un couperet qui va s'abattre sur des corps": la députée insoumise Clémence Guetté demande à Élisabeth Borne de "renoncer"
La France insoumise est vent debout contre la réforme des retraites.
Clémence Guetté, députée du Val-de-Marne, a demandé à Élisabeth Borne de "renoncer".
"Le couperet (des 64 ou des 65 ans) va s’abattre sur des corps, sur des familles", a dénoncé l'insoumise.
"Une condition impérative": les LR prêts à voter les retraites si la pension à 1200 euros concernent les retraités actuels qui ont leurs annuités
Olivier Marleix, le patron des députés LR, a interpellé Elisabeth Borne sur la réforme des retraites.
"Etes-vous prête à garantir une retraite à 1200 euros (pour tous les retraités actuels qui ont leurs annuités) ? C’est pour nous une condition impérative", a lancé l'élu d'Eure-et-Loir dans l'hémicycle.
Retraites: les questions au gouvernement commencent dans une ambiance électrique
Pour la reprise des questions au gouvernement après la trêve des confiseurs, Olivier Marleix et Nicolas Dupont-Aignan et Clémence Guetté interpelleront l'exécutif sur la réforme des retraites.
Augmenter les cotisations, une alternative soutenue par certains syndicats et économistes
Plutôt qu'une mesure d'âge, certains économistes et syndicats suggèrent d'augmenter les cotisations retraite de quelques euros pour résorber le futur déficit. Une solution que le gouvernement a toujours écartée. Plus d'information ci-dessous:
Mathilde Panot appelle à une "civilisation du temps libéré"
Face à la réforme des retraites, La France insoumise souhaite présenter un "contre-projet complet", a expliqué sur France Info Mathilde Panot, présidente du groupe insoumis à l'Assemblée nationale.
"Nous réaffirmons qu'il est possible d'avoir la retraite à 60 ans avec 40 annuités", a d'abord expliqué Mathilde Panot. Tous ne sont pas d'accord au sein de la Nupes sur ce sujet. Oui aux 60 ans, dit Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, mais à condition de ne pas bouger sur les 42 annuités actuellement nécessaires.
La France insoumise, elle, veut montrer qu'il est "possible de financer cette mesure, notamment "avec des cotisations sur des hauts-salaires", ou "en créant des emplois qui justement créaient des cotisations supplémentaires."
"Oui, nous n'avons pas besoin de faire travailler les gens plus longtemps", insiste Mathilde Panot.
Et de développer:
"Au contraire, on pourrait aller vers une civilisation du temps libéré où on travaille moins, dans la semaine, l’année, avec la sixième semaine de congés payés et dans la vie, avec la retraite à 60 ans."
Réforme des retraites: les Français affichent leur défiance
Selon la dernière édition du Baromètre* de l'économie réalisé par Odoxa pour l'Agipi, Challenges et BFM Business, 85% des Français sont toujours très opposés à tout report de l’âge légal de départ. Les résultats détaillés de l'enquête sont à consulter ici.
Qui bénéficie des régimes spéciaux?
Outre le report de l'âge de départ à 64 ans, certains régimes spéciaux de retraite sont aussi dans le viseur de l'exécutif. Mais concrètement, qu'est-ce que les régimes spéciaux et qui en bénéficie aujourd'hui? Pour le savoir, c'est ici:
Christian Estrosi fustige le "manque de courage" et l'"imposture" de LR sur la réforme des retraites
Au micro de Sud Radio, le maire de Nice Christian Estrosi a jugé que LR a fait preuve de "chantage" sur la réforme des retraites. Alors que l'exécutif souhaitait allonger l'âge légal de départ à 65 ans dans un premier temps, il a devrait se raviser. LR, son seul allié possible à l'Assemblée nationale sur ce texte, demande un report à 64 ans, même si tous au sein du groupe ne sont pas tous sur cette position.
Pour l'actuel numéro deux d''Horizons et ancien de LR, "le gouvernement et le président ne peuvent pas faire autrement s’ils veulent avoir une majorité que de céder à cette espèce de chantage qui est un manque de courage, une sorte de posture que je qualifie même d’imposture de la part de LR".
En refusant de reporter l’âge de départ à 65 ans, "on refile la patate chaude à la prochaine législature", selon Christian Estrosi.
Il tance LR :
"Où sont passés Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, Philippe Séguin qui étaient des hommes de courage ?". Tout en rappelant que "les LR ont fait campagne aux présidentielles [de 2017 et 2022] sur la retraite à 65 ans", comme Emmanuel Macron en avril dernier.
Clémentine Autain réagit à la prise de parole de Brigitte Macron: "ce n'est pas son rôle"
Sur TF1, Brigitte Macron a déclaré: "ce que me disent les plus jeunes, c'est que nous de toutes façons, on n'aura pas de retraites. Donc moi, ce que j'ai envie de dire aux jeunes: tout est fait pour que vous ayez une retraite".
Au micro de BFMTV-RMC, Clémentine Autain a réagi à cette prise de parole.
"Ce n'est pas son rôle, elle n'a pas été élue démocratiquement. On voit bien qu'à la veille d'un grand rendez-vous qui est l'annonce terrible de cette réforme par le gouvernement, elle vient sympathiquement passer un message en profitant de sa notoriété", a fustigé la députée.
Comment savoir combien de trimestres vous avez déjà enregistrés?
Lancé en 2019, le portail Info Retraite permet de faire sa demande de retraite en ligne pour l'ensemble des régimes auquels on a cotisé, de centraliser ses justificatifs et autres informations personnelles. Plus d'informations ci-dessous:
Autain: la date de mobilisation des syndicats contre la réforme des retraites "sera la nôtre"
En attendant que les syndicats précisent leur calendrier concernant leur mobilisation contre la réforme des retraites, Clémentine Autain affirme sur BFMTV-RMC que "leur date sera la notre".
"L’unité syndicale est très précieuse. Je suis convaincue que si nous sommes suffisamment nombreux dans la rue alors nous pouvons faire reculer le gouvernement", déclare l'insoumise.
Et d'insister: "Le nombre que nous représenterons dans la mobilisation, c’est ça la clé."
Favorable à la réforme, la CPME appelle à "tenir compte de la réalité démographique"
La CPME valide la réforme du gouvernement. "Ce qu'on 'achète' parce qu'on est pragmatique, c'est le principe de travailler plus longtemps", a confirmé ce mardi sur BFM Business Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la CPME.
Ce principe est justifié selon lui par l'évolution démographique avec "cinq actifs pour un retraité" en 1950 et "un actif pour un retraité" en 2050. "Ce n'est tout simplement pas supportable", a déclaré Jean-Eudes du Mesnil.
Selon lui, la France ne peut pas rester "un pays isolé au sein de l'Europe". "14 pays sur 28 dans l’UE ont réformé les retraites dans les deux dernières années. Nos voisins allemands qui étaient à 65 ans vont passer à 67 ans en 2031", a-t-il rappelé. Et de poursuivre: "Ce serait inconcevable d'imaginer que seule la France peut rester comme elle était précédemment, sans tenir compte de la réalité de la démographie".
Le secrétaire général de la CPME se dit toutefois favorable à ce "qu'on prenne en compte les carrières longues". "Evidemment, il faut que quelqu'un qui a commencé à travailler tôt puisse partir plutôt. A priori, cette disposition figurera bien dans le projet présenté ce soir", a-t-il dit. De la même manière, Jean-Eudes du Mesnil souhaite que "les métiers les plus difficiles puissent également partir plutôt, à condition que l'on sache bien de quoi on parle".
Plus d'informations ici.
Clémentine Autain estime que le "gouvernement s'est enfermé dans un monologue social"
Invitée de BFMTV-RMC, Clémentine Autain juge que "le gouvernement s'est enfermé dans un monologue social", car '"il n'a absolument écouté personne", d'après la députée insoumise.
Et, "il est prêt à avancer en piétinant le point de vue de la majorité des Français", ajoute-t-elle, évoquant un "gouvernement qui veut passer en force".
La numéro deux de LR estime que le "gouvernement a infléchi sa position en fonction" des "demandes" de son parti
Annie Genevard est revenue sur la réforme des retraites au micro de Public Sénat. "Le gouvernement a infléchi sa position en fonction de nos demandes", a jugé la vice-présidente déléguée du parti Les Républicains. En ce sens, l'exécutif devrait notamment consentir à reporter l'âge légal de départ à 64 ans et non 65 comme cela était pressenti dans un premier temps.
Annie Genevard a plaidé pour une réforme "juste" et "acceptable", rappelant la "période compliquée pour les Français", entre "inflation", "perte de pouvoir d'achat" et "hausse du coût de l'énergie.
Concernant le report de l'âge légal, la députée du Doubs a précisé:
"Nous nous disons 63 à la fin du quinquennat, une clause de revoyure au moment de l’élection présidentielle, [et]si en 2027 il s’avère nécessaire d’aller au-delà, ce sera 64 ans.
Reste à s'accorder avec d'autres députés du groupe comme Aurélien Pradié. Pour moi, ce qui doit primer, c’est la durée de cotisation", a-t-il expliqué sur LCP, jugeant que le paramètre de l'âge légal "n'est pas un totem".
"On est d'accord sur les fondamentaux", a cherché à rassurer Annie Genevard, soulignant des nuances qui peuvent être "compatibles".
Selon Fabien Roussel, la réforme des retraites est "extrêmement violente" et "va surtout toucher les ouvriers"
"La réforme des retraites du gouvernement est une réforme dure, extrêmement violente". Sur France 2, Fabien Roussel a vertemment critiqué le projet de loi de l'exécutif, dont Élisabeth Borne doit dévoiler les contours cet après-midi.
Selon le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), "cette réforme va surtout toucher les ouvriers, les hommes et les femmes peu diplômés."
"Aujourd’hui, quelqu’un qui a un bac +5, qui entre sur le marché du travail à 23 ans, il va cotiser 42 annuités, il sait qu’il va partir à 65 ans. Mais un ouvrier qui a commencé à travailler à 19 ans, il ne bénéficie par des carrières longues, et lui, avec 42 annuités, il s’attend à partir à 61 ans, 60 ans même", a souligné Fabien Roussel.
Avant de poursuivre:
"Et là, le gouvernement lui demande de travailler 3 ans de plus, c’est une punition, les corps sont cassés".
Réforme des retraites: faut-il diminuer le niveau des pensions?
Au cours des derniers mois, les membres du gouvernement ont régulièrement abordé la réforme des retraites comme un projet guidé par la volonté de rééquilibrer le régime, mais sans baisser les pensions.
Cette mesure qui paraît redoutablement efficace pour réduire le déficit est en réalité difficile à faire accepter sur un plan politique. Pour en savoir plus:
Pour Danièle Obono, la réforme des retraites du gouvernement est une "régression sociale historique"
Invitée de RFI, Danièle Obono s'est exprimée sur la réforme des retraites. Pour la députée insoumise de Paris, il s'agit d'une "régression sociale historique qui va s'attaquer aux plus faibles".
"Nous allons mener la bataille aux côtés des syndicats, à l’Assemblée nationale et avec la jeunesse le 21 janvier", a déclaré l'élue.
Aurélien Pradié fixe plusieurs "lignes rouges" sur la réforme des retraites
Pour l’instant "le compte n’y est pas". Invité de LCP lundi soir, le député LR Aurélien Pradié a rappelé sa position sur la réforme des retraites, en fixant plusieurs "lignes rouges". "Pour moi, ce qui doit primer, c’est la durée de cotisation", a d’abord dit celui qui s’est présenté en décembre au congrès de son parti en faisant campagne contre un report de l’âge légal de départ.
Cette mesure, souhaitée par le gouvernement, "n’est pas un totem", a insisté Aurélien Pradié. Selon lui, "dès lors que l’on se contenterait d’une réforme des retraites par le seul âge légal, on aurait une réforme complétement bancale". Le trentenaire a pris pour exemple ceux qui ont commencé à travailler à 20 ans et qui pourraient partir à 63 ans plutôt que 64 à la retraite dans les conditions actuelles. Et de marteler :
"Le pire serait d’imposer une réforme injuste, de pénaliser ceux qui travaillent le plus dur"
Par ailleurs, le député du Lot met en avant la "revalorisation des petites retraites", comme "condition sine qua non" de son vote, et insiste sur la question de la "carrière des femmes". Pour lui, il faut que le congé parental "soit totalement pris en compte dans la cotisation des retraites". Ainsi, le parlementaire insiste sur "un long chemin à faire", avant que les planètes de LR et de la majorité relative ne s’alignent.
Sa position, reprise par d'autres députés LR, laisse planer le doute sur le soutien de la droite à la majorité. Surtout, elle est moins conciliante que celle d'Éric Ciotti sur ce sujet. Lui souhaite allonger l'âge légal de départ, même s'il s'est dit contre les 65 ans. Il est prêt à "voter une reforme juste", comme il l'explique dans les colonnes du JDD. Alors qu’il pourrait devenir le numéro deux du parti, Aurélien Pradié a cherché à rassurer affirmant que lui et le député des Alpes-Maritimes ont une "vision qui peut se rejoindre".
Des critères de pénibilité bientôt de retour?
Si la piste du report de l'âge de départ à la retraite à 64 ans se précise, des critères de pénibilité abandonnés en 2017 pourraient faire leur retour dans la réforme. Illustration sur un chantier de construction en Bretagne.
Ce que l'on sait de la réforme des retraites
A quelques heures de la présentation par le gouvernement du contenu de la réforme des retraites, certains points du projet de l'exécutif restent à trancher. D'autres, comme le report de l'âge légal de départ, ne font en revanche guère de doute. Pour en savoir plus:
"La bataille commence": Bompard appelle les Français à manifester contre la réforme des retraites
Élisabeth Borne n'a pas encore dévoilé les contours de la réforme des retraites de l'exécutif mais l'opposition s'organise déjà. Avant la prise de parole de la Première ministre cet après-midi, Manuel Bompard a appelé sur BFMTV les Français à se mobiliser aux côtés des syndicats, rappelant qu'une majorité d'entre eux est opposée au projet du gouvernement.
"Ce projet de loi est structurellement minoritaire dans le pays", a insisté le nouveau coordinateur de La France insoumise (LFI).
Y a-t-il vraiment urgence à réformer les retraites?
Pour justifier sa réforme, le gouvernement assure que le système de retraites est "structurellement déficitaire". Un constat validé par le Conseil d'orientation des retraites qui affirme cependant qu'il n'y a pas de dynamique non contrôlée des dépenses. Plus d'informations ici:
Élisabeth Borne présente la réforme des retraites à 17h30 ce mardi
C'est donc ce mardi en fin de journée que la Première ministre Élisabeth Borne présentera le contenu de la réforme des retraites envisagée par le gouvernement. Si les tractations entre la majorité et les Républicains vont bon train pour trouver un terrain d'entente, les oppositions sont d'ores et déjà prêtes à montrer les muscles, tout comme les formations syndicales qui préparent la réponse dans la rue.
Journée spéciale retraites sur BFMTV et BFM Business
A quelques heures de la présentation du projet de loi sur les retraites par Élisabeth Borne, les antennes de BFMTV et BFM Business se mobilisent et vous proposent une "Journée spéciale retraites" ce mardi.
Bonjour à toutes et à tous!
Bienvenue sur ce direct consacré à l'annonce par le gouvernement du contenu de la réforme des retraites.
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