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Présidentielle J-7: Pécresse critique le meeting "à gauche toute!" de Macron

Valérie Pécresse, lors de son meeting porte de Versailles à Paris, dimanche 3 avril 2022

Valérie Pécresse, lors de son meeting porte de Versailles à Paris, dimanche 3 avril 2022 - Ludovic Marin - AFP

Dans une semaine, les Français seront appelés aux urnes pour le premier tour de l'élection suprême. Plusieurs candidats tiendront à ce titre d'importants meetings, ce dimanche, pour tenter de convaincre les Indécis. Ceux de Nathalie Arthaud, Anne Hidalgo et Valérie Pécresse seront à suivre en direct et en intégralité sur BFMTV.com.

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Suivez le meeting de Jean Lassalle en direct sur BFMTV.com

Suivez le meeting de Jean Lassalle au Parc des expositions de Pau, en direct sur BFMTV.com

Pécresse s'engage "à augmenter de 10% les salaires"

Valérie Pécresse dit vouloir "rendre l'argent aux Français" et "veut redonner du pouvoir aux Français, et du pouvoir d'achat d'abord".

"Sur les salaires, le brut a dévoré le net. Je m'engage à augmenter de 10% les salaires sur le quinquennat", promet la candidate LR.

"Nous inscrirons un vrai droit à la différenciation locale dans la Constitution pour donner du souffle à nos territoires", promet Pécresse

"Nous inscrirons un vrai droit à la différenciation locale dans la Constitution pour donner du souffle à nos territoires", a déclaré Valérie Pécresse dimanche, "mais nous ne le ferons pas sous la menace. En Corse, Emmanuel Macron a cédé à la violence", a-t-elle ensuite cinglé.

"Comme à Notre-Dame-des-Landes, face aux émeutiers, la République a reculé", estime la candidate LR. "C'est un outrage à la République (...) je ne céderai jamais à la rue."

Pécresse qualifie la famille de "valeur refuge"

La famille "est la valeur refuge", a jugé dimanche Valérie Pécresse.

"Pour nos familles, j'ai une grande ambition, il nous faut instaurer des allocations familiales universelles dès le premier enfant, défiscaliser les pensions alimentaires des mères seules, et soutenir les emplois à domicile et les aidants familiaux à qui on donnera un vrai statut", a-t-elle continué.

"Je m'engage à ce que plus jamais aucune pension (de retraite) ne soit inférieure au Smic", a poursuivi Valérie Pécresse, qui assure, concernant les personnes âgées dépendantes, qu'"avec (elle), le scandale des Ehpad, c'est terminé".

Le meeting de Nathalie Arthaud est terminé

L'Internationale retentit au Zénith de Paris. La candidate de Lutte ouvrière a pris la parole pendant près de deux heures sur scène. Pour conclure son meeting, elle en a appelé à "l'esprit de révolte" des Français.

RSA conditionné à une activité: Pécresse taxe Macron de "mauvais plagiat"

"Avec moi, les bénéficiaires du RSA donneront chaque semaine 15 heures d'activité à la société", a répété Valérie Pécresse, taxant Emmanuel Macron de "mauvais plagiat".

Pécresse veut "stopper ce train fou de l'argent magique"

"Je veux stopper ce train fou de l'argent magique parce que ne vous y trompez pas, ce sont vos impôts de demain", lance Valérie Pécresse.

"L'autorité doit être partout respectée", martèle Pécresse

"Nous instaurerons des peines minimales fermes de prison pour ceux qui agressent les dépositaires de l'autorité publique", a déclaré Valérie Pécresse dimanche, martelant: "L'autorité doit être partout respectée."

Pécresse accuse Macron de ne pas être le "président de l'ordre" et de glisser "ces sujets sous le tapis (...) pour ne pas fâcher son aile gauche"

"Je crois à l'ordre, à l'ordre parce que l'injustice naît toujours de l'anarchie, car l'histoire nous enseigne que c'est le désordre qui mène les nations à l'abîme", a estimé Valérie Pécresse ce dimanche, jugeant qu'"Emmanuel Macron n'est pas le président de l'ordre".

"Il glisse ces sujets sous le tapis (...) pour ne pas fâcher son aile gauche", a-t-elle cinglé. Et d'ajouter: "Le 'en même temps', toujours".

"À gauche toute!": Pécresse critique le meeting de Macron samedi à Nanterre

"Non, Emmanuel Macron ne porte pas une politique de droite. Vous l'avez entendu hier? À gauche toute! Méfiez-vous des contrefaçons!", a-t-elle lancé dimanche à ses partisans.
"Tous ceux qui, autour de nous, prétendent mener une politique de droite, ce sont soit des imposteurs, soit des usurpateurs", a-t-elle continué.

Macron "veut une nouvelle fois un face-à-face avec les extrêmes pour s'assurer de l'emporter au deuxième tour", accuse Pécresse

Emmanuel Macron "veut une nouvelle fois un face-à-face avec les extrêmes pour s'assurer de l'emporter au deuxième tour", a accusé Valérie Pécresse.

Le Pen et Zemmour "sont l'assurance-réélection d'Emmanuel Macron", a-t-elle ajouté.

Pécresse fustige une "campagne présidentielle qui se résume à une campagne de débauchage"

Pécresse critique Le Pen et Macron qui refusent le débat avant le premier tour, épinglant particulièrement "le président sortant qui de son balcon de l'Élysée regarde de haut la démocratie".

La candidate LR fustige aussi une "campagne présidentielle qui se résume à une campagne de débauchage. Combien d'élus M. Zemmour va-t-il voler à Mme Le Pen? Qui sera le prochain candidat à la gamelle macronienne? Voilà les questions dérisoires auxquelles on voudrait réduire cette élection".

"Ce sont les Français qui font l'élection, jamais les sondages", lance Pécresse

"Je voudrais saluer ici cette formidable équipe de France (...), prête à gouverner la France dès juin prochain", lance la candidate LR à son meeting Porte de Versailles.

"Ce sont les Français qui font l'élection, le jour de l'élection. Jamais les sondages", a lancé la candidate LR, en mauvaise posture dans les enquêtes d'opinion.

Valérie Pécresse commence son meeting par une minute de silence pour le peuple ukrainien

Valérie Pécresse commence son discours par une minute de silence pour le peuple ukrainien.

Sous les "on va gagner" scandés, Valérie Pécresse prend la parole Porte de Versailles

Valérie Pécresse prend la parole Porte de Versailles sous les slogans de victoire entonnés par ses soutiens.

Le meeting d'Anne Hidalgo est terminé

La candidate socialiste vient de conclure son discours au Cirque d'Hiver par un appel à la mobilisation: "Soyez fiers de vous “, dit-elle devant 2000 personnes. “On ne lâche rien: changer nos vies, nous l’avons fait, nous pouvons le refaire", après près d'une heure.

ISF climatique et crime d’écocide: Hidalgo parle d'écologie

La candidate socialiste promet de créer un crime d’écocide si elle est élue. Un tribunal pénal international permettra de les juger.

Elle souhaite qu’un nouveau sommet sur le climat se tienne à Paris. Anne Hidalgo rappelle qu’elle souhaite transformer l’IFI en impôt sur la fortune climatique.

Elle a décliné son projet d’un impôt sur la fortune climatique, d’un dispositif de leasing pour l’acquisition d’une voiture électrique. Elle s’est attaquée à “l’inaction climatique” d’Emmanuel Macron qui a “abandonnée en rase campagne” cette thématique, selon Anne Hidalgo.

Le nom de Nicolas Sarkozy sifflé au meeting de Valérie Pécresse

Nicolas Sarkozy, qui n'a à ce jour jamais apporté son soutien à Valérie Pécresse pour la campagne présidentielle, a été hué ce dimanche Porte de Versailles, en amont de la prise de parole de la candidate LR lors de son meeting.

C'est Yann Wehrling, conseiller de la candidate sur l'écologie, qui était à ce moment-là au pupitre, lancé dans une énumération:

"Michel Barnier, tu as fait la loi qui porte ton nom, Jacques Chirac en son temps, c'est lui qui a parlé de la planète qui brûle, Nicolas Sarkozy...."

Des sifflets et des huées se sont alors élevés dans la salle du Parc des expositions à Paris. "Je ne voulais absolument pas cette réaction, bien au contraire, vous devriez plutôt l'applaudir, il a fait le Grenelle de l'environnement", a lancé Yann Wehrling, suscitant des applaudissements.

Absent du meeting, Nicolas Sarkozy fait l'objet de spéculations sur un éventuel soutien à Emmanuel Macron.

Selon un reporter BFMTV sur place, le nom de l'ancien chef de l'État a été hué une seconde fois lors de la prise de parole d'Éric Ciotti.

Hidalgo veut “renforcer les sanctions économiques contre le dictateur Poutine”

Après un hommage appuyé à Martine Aubry, maire de Lille et Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l’Intérieur, présents dans la salle, Anne Hidalgo a évoqué la situation en Ukraine.

“Nous devons organiser l’accueil des réfugiés”, commence-t-elle. Elle souhaite renforcer les sanctions économiques contre celui qu’elle qualifie de "dictateur".

"Arrêtons tout simplement de payer ce gaz de la honte», déclare la candidate. Elle veut mettre fin “rapidement aux importations de gaz”.

Pour Hidalgo, voter Mélenchon c’est voter “pour un candidat qui refuse d’aider les Ukrainiens”

C’est désormais au tour de Jean-Luc Mélenchon d’être critiqué par Anne Hidalgo. Placer un bulletin pour l’Insoumis c’est “dans l’immédiat, vous voterez pour un candidat qui refuse d’aider les Ukrainiens”, déclare-t-elle.

Devant 2000 personnes selon les organisateurs, elle poursuit sa diatribe contre Jean-Luc Mélenchon, un candidat “qui a déclaré que le danger en Europe centrale venait de l’ouest quand l’agression se profilait à l’est, ce qui prouve bien qu’il a perdu le Nord’.

Anne Hidalgo reproche à l’Insoumis sa ligne floue au sujet de son vote en cas de nouveau duel Macron/Le Pen. La socialiste redit sa volonté de s’opposer à l’extrême-droite, dans tous les cas.

“Qui oserait qualifier le projet de Macron de social?”, interroge Hidalgo

Au Cirque d’Hiver, la candidate socialiste s’en prend au président sortant. Elle l’accuse de “décider seul, avec ses amis de McKinsey” et appelle les anciens électeurs de gauche à revenir.

“Vous qui nous avez soutenu par le passé (...) je vous connais et je vous respecte”, dit-elle à l’adresse de ceux qui ont voté pour Emmanuel Macron en 2017.

A ces électeurs aux idées sociales, Anne Hidalgo leur lance : “Il ne vous calcule même pas”.

"Son projet, qui oserait le qualifier de social ? Qui a réduit à rien l’impôt sur les grandes fortunes ?", pouisuit-elle.

Elle affirme que le président-sortant effectue non pas un dépassement de la droite et de la gauche mais "un dépasssement de la droite par la droite".

Suivez le meeting de Valérie Pécresse en direct sur BFMTV.com

La candidate Les Républicains (LR) à la présidentielle donne un meeting ce dimanche Porte de Versailles, à Paris.

>> Un meeting à suivre en direct sur BFMTV.com

Laurent Wauquiez surpris en train d'enlever la pancarte du siège à côté de lui, réservé à Damien Abad

C'est une séquence de quelques secondes. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) Laurent Wauquiez a été surpris ce dimanche, à quelques minutes de la prise de parole de Valérie Pécresse pour son meeting Porte de Versailles, en train d'enlever la pancarte du siège d'à côté de lui, réservé à Damien Abad.

On voit l'ancien président des Républicains regarder autour de lui afin de vérifier qu'il n'était pas vu, puis retirer la pancarte et sourire.

Le député est élu dans l'Ain, dans la région AURA.

Quelques secondes capturées par BFMTV, à visionner ici:

Suivez le meeting d'Anne Hidalgo au Cirque d'Hiver de Paris sur BFMTV.com

La candidate du Parti Socialiste prend la parole au Cirque d’Hiver de Paris.

>> Suivez la réunion politique en direct sur BFMTV.com

McKinsey: Jean-Luc Mélenchon souhaite l’ouverture d’une enquête et la suspension des contrats

A Toulouse, l’Insoumis revient longuement sur les pratiques des cabinets de conseil. Il affirme que les missions confiées au cabinet McKinsey sont “suspectes”. En outre, il demande l'ouverture d'une enquête préliminaire sur le cabinet McKinsey.

Par ailleurs, Jean-Luc Mélenchon souhaite suspendre les contrats avec les cabinets privés.

"Si vous m'élisez, tous les contrats avec les cabinets de conseil seront suspendus. (...) Nous établirons un principe de non-substitution : il sera interdit de confier au privé ce que l'Etat et ses fonctionnaires sont capables de faire eux-mêmes".

Suivez le meeting de Nathalie Arthaud au Zénith de Paris sur BFMTV.com

La candidate de Lutte ouvrière va prendre la parole lors de son meeting au Zénith de Paris.

>> Suivez la réunion politique en direct sur BFMTV.com

Jean-Luc Mélenchon appelle à sortir "méthodiquement" du nucléaire

Le candidat promet un plan pour sortir du nucléaire.”C’est le moment d’arrêter le nucléaire, qui est un danger”, considère Jean-Luc Mélenchon.

“Il faut en sortir méthodiquement, en planifiant, en organisant. Mais il faut sortir (...) Si vous m’élisez, on commence tout de suite le plan pour sortir du nucléaire”, promet-il.

D’après lui, la menace sur la centrale de Tchernobyl renforce la nécessité de sortir du nucléaire. Ne croyez-vous pas que la guerre en Ukraine rebat les cartes du nucléaire ? (...) C’est pire qu’avant, c’est le moment d’arrêter”, déclare-t-il à Toulouse

Anne Hidalgo prendra la parole à 15h30 au Cirque d'Hiver

Après Philippe Poutou samedi, c'est au tour d'Anne Hidalgo d'investir ce dimanche la salle parisienne du Cirque d'Hiver pour un meeting. La candidate socialiste sera la seule à prendre la parole, à 15h30.

Pour l'heure, les équipes de BFMTV sur place ont aperçu le sénateur Patrick Kanner, l'ancien Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, le député Boris Vallaud et le porte-parole de la campagne Patrick Mennucci.

La salle a une capacité de 2000 places.

>> Le meeting sera à suivre en direct sur BFMTV.com

Jean-Luc Mélenchon veut amnistier les Gilets jaunes condamnés

En meeting à Toulouse, le candidat à annoncer vouloir amnistier les Gilets jaunes.

“Si vous m’élisez, tous les condamnés Gilets jaunes seront amnistiés”. Jean-Luc Mélenchon ajoute qu’il en sera de même pour les “militants écologistes et syndicalistes”, déclare-t-il à la tribune.

En meeting à Toulouse, Mélenchon dénonce le "festival de bobards" de Macron

Le leader des Insoumis prend la parole à Toulouse, place du Capitole. Jean-Luc Mélenchon vise le bilan et le programme d’Emmanuel Macron: “un festival de bobards”, juge-t-il.

"La vie des plus pauvres a baissé, tandis que celle des plus riches s’est améliorée considérablement”, affirme-t-il.

Concernant le meeting du président-candidat ce samedi, l’Insoumis tacle: “la dernière fois que je suis allé à l’Arena, c’était pour voir les Pink Floyd. C’était plus rempli, et moins planant”.

Affaire McKinsey: Gabriel Attal juge que “les oppositions ont une volonté de manipuler”

Soutien d’Emmanuel Macron, le porte-parole du gouvernement balaie les critiques des oppositions. Les partis “ont une volonté de manipuler, comme en 2017 quand elles caricaturaient Emmanuel Macron en candidat des banques. Et elles osent ensuite dire qu’on fuit le débat de fond…”, affirme Gabriel Attal dans une interview au JDD.

Le proche d'Emmanuel Macron s’en prend aux gouvernements précédents et partis adverses “bien silencieux lorsque ces dépenses ont explosé comme jamais en 2009”.

Gabriel Attal veut tourner la page de cette polémique qui entache l’image du candidat Macron.

“Nous avons fait toute la transparence sur ce sujet, il est temps de parler du bilan et du projet. S’agissant des influences étrangères, s’il y a un programme qui garantit l’indépendance de notre pays, c’est le nôtre."

Vers un probable duel Macron/Le Pen? L’Elyséemètre fait le point

Qui fait, à l'heure actuelle, la course en tête? À quelques jours de l'élection présidentielle, dont le premier tour est programmé le dimanche 10 avril 2022, l'Elyséemètre de BFMTV compile l'ensemble des études réalisées depuis janvier 2021 par les instituts Elabe, BVA, Ipsos, Ifop, Harris Interactive et Opinion Way.

Pour l'heure, la majorité des études récentes dessine un duel entre Emmanuel Macron d'un côté et Marine Le Pen de l'autre, mais ces sondages doivent être interprétés avec prudence.

Pour le moment, Emmanuel Macron est donné au second tour par l'ensemble des instituts de sondage avec pour adversaire le plus probable Marine Le Pen - Eric Zemmour, après une percée spectaculaire, est distancé ces dernières semaines, tout comme Valérie Pécresse. Notre tableau récapitulatif reprend ses différentes possibilités.

Jadot juge que “si Zemmour est obligé de se cacher, c’est de sa responsabilité”

Le candidat écologiste a réagi aux propos d’Eric Zemmour, qui affirme avoir dû quitter un terrain de football à Aix-en-Provence.

“Zemmour a tenté de masquer l’activité qu’il organisait. C’est quoi cette façon de faire de la politique ? Il a masqué sa présence. (...) si Zemmour est obligé de se cacher aujourd’hui c’est de sa responsabilité. (Moi) je fais campagne à visage découvert”, a ajouté Yannick Jadot.

Zemmour: “Macron me cible parce qu’il sait que je suis son seul adversaire”

Le candidat d’extrême-droite considère qu’Emmanuel Macron “est le président de la destruction de la France. Il veut que la France soit dissoute”, ajoute l’ancien polémiste.

Eric Zemmour a déclaré sur LCI qu’il était le seul à être en position de battre le président sortant au second tour. “La dynamique est de mon côté”, a-t-il assuré. "Il y a un enthousiasme et une ferveur dans ma campagne qu'il n'y a pas chez les autres”, a promis le candidat. “Je pense que je serai au second tour”, a-t-il ajouté.

Interrogé sur le slogan “Macron assassin” entonné par les partisans d’Eric Zemmour réunis dimanche dernier au Trocadéro, le candidat a réaffirmé ne pas avoir entendu la foule. Il a ensuite minimisé les effets de ces chants.

Il considère que “ce n’est pas très grave” quand une foule hue un candidat. Il s’agit simplement de “reprendre la parole” quand on est à la tribune.

“Ils ont menacé de faire venir les quartiers nord”: Eric Zemmour s’explique après son exclusion d’un terrain de football à Marseille

Le candidat Reconquête! à la présidentielle a été mis hors d'un terrain de futsal du complexe sportif ZS d'Aix-en-Provence, créé par l'ancien joueur de l'équipe de France Zinédine Zidane, hier, alors que le polémiste était en déplacement.

Ce dimanche, il a donné sa version des faits: “Mes militants avaient loué ce terrain (...) je ne savais pas que c’était le terrain de Zidane, un immense joueur (...) Évidemment qu'on n'allait pas donner mon nom car je suis harcelé par les antifas”, a-t-il déclaré sur LCI

Eric Zemmour assure que ces antifascistes le menacent: “Ils veulent me faire la peau. Quand ils ont appris que j’étais là, ils ont menacé de faire venir ceux des quartiers nords, c’est pour ça que mon service d’ordre m’a dit de partir. Je les accuse d’intimidation”, conclut-il.

Reprise d’un slogan du NPA: “Macron vole nos slogans”, estime Poutou

Pendant son seul grand meeting avant le premier tour, Emmanuel Macron a lancé à ses 30.000 soutiens “nos vies, leurs vies, valent plus que tous leurs profits”. Un emprunt d’une citation d’Olivier Besancenot, ancien chef de file du Nouveau Parti Anticapitaliste et deux fois candidat à l’élection présidentielle.

Une reprise de slogan qui n’a pas manqué de faire réagir l’actuel représentant du NPA.

Philippe Poutou a commenté sur Twitter : “Pendant que ses copains les riches volent l’argent public, Macron nous vole nos slogans. Décidément, ces gens osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.”

Ce matin, il est revenu sur cet emprunt en évoquant les”gesticulations de Macron”.

“Si on avait su, on l’aurait fait breveter, ça nous aurait rapporté des sous.”, lance-t-il avec ironie. Au micro de France Inter, Philippe Poutou a estimé qu’il s’agissait d’un emprunt révélateur: “C'est tout le culot d'un Macron et de sa bande". Il considère qu'Emmanuel Macron 'n'est pas le premier à utiliser des slogans des autres pour faire illusion".

Le candidat estime que le président sortant opère une transformation du langage purement tactique: “en pleine affaire McKinsey, c’est une manière de sortir du scandale et de dénoncer ce qu’il se passe dans les Ehpad”.

Philippe Poutou s’est positionné pour un service public pour les personnes âgées. “quand le privé s’occupe de ces choses-là, il s’intéresse à ses profits, à des logiques de rentabilité”, dénonce-t-il.

>> Retrouvez notre article

Anne Hidalgo promet “une loi d’urgence pour la jeunesse”

Dans cette loi d'urgence qu'elle promet, Anne Hidalgo propose "la gratuité totale des frais d'inscription pour tous les étudiants", qui s'inscrivent en "études supérieures publiques", "dès la rentrée 2022" et "sans condition de ressources".

"L'État compensera. Les frais de contribution à la vie étudiante seront aussi exonérés. Cela représente 500 millions d'euros par an", détaille-t-elle dans le JDD.

Elle propose également "la gratuité des transports du quotidien, à partir du 1er juillet, pour tous les jeunes de moins de 26 ans, pour un coût de 2 milliards d'euros en année pleine".

La maire de Paris entend aussi "instaurer le repas à 1 euro dans les Crous" et "revaloriser de 10% les aides personnalisées au logement (APL) et les bourses d'études au 1er octobre".

Selon la candidate, en meeting à Paris ce dimanche, "ces dépenses nouvelles s'élèvent à 3 milliards d'euros net", qu'elle veut trouver "en élargissant l'assiette de calcul de l'impôt sur les grandes fortunes et en ajoutant une taxation sur les “super profits des multinationales".

Comment LR prépare le dernier grand meeting de Valérie Pécresse

5 000 personnes environ sont attendues à la Porte de Versailles pour ce meeting.

La candidate prendra la parole vers 16h. Son discours sera “très politique”, "autour notamment des enjeux du vote", explique l’un de ses conseillers. Sa prise de parole devrait durer une quarantaine de minutes.

Mais avant que la candidate LR ne parle, une dizaine de personnalités vont se succéder sur la scène: des ténors du parti comme Christian Jacob, Laurent Wauquiez ou Gérard Larcher. La parole sera aussi donnée au porte-parole de Valérie Pécresse, Othman Nasrou ou au député LR classé à la droite du parti, Julien Aubert. Excusés, François Baroin et David Lisnard parleront dans de courtes vidéos.

"L'idée c'est de montrer une équipe prête pour l'alternance" explique un proche, "à rebours du one man show d'Emmanuel Macron ce samedi.”

Le mauvais souvenir du Zénith en février est bien sûr dans les esprits. Un membre éminent de son équipe de campagne explique: "il faut laver l'affront du Zénith dans la psychologie collective, en ne faisant pas les erreurs du Zénith". Et de promettre que Valérie Pécresse sera “elle-même”. L’absence de prompteur doit l’aider dans sa tâche.

Macron peut “bien sûr” perdre la présidentielle, estime Castaner

"Par nature, une élection n'est pas jouée d'avance", estime le président du groupe LaREM à l'Assemblée Nationale, arguant que ce serait une faute politique d'estimer "que tout serait joué d'avance".

Invité politique de RMC ce dimanche, Christophe Castaner a estimé qu'Emmanuel Macron pouvait "bien sûr" perdre l'élection présidentielle des 10 et 24 avril prochains.

Il considère que "Marine Le Pen s'est drapée d'une cape de banalité pour masquer ce qu'elle est", c'est-à-dire une candidate avec un "programme d'extrême-droite".

"Eric Zemmour et Marine Le Pen sont les deux faces d'une même pièce. Ils ne font campagne que contre Emmanuel Macron. Lui n'a pas cherché à mettre en cause tel ou tel mais a cherché à parler de la France”, a expliqué l'ancien ministre de l'Intérieur.

Il y a cinq ans, Emmanuel Macron souhaitait "tout faire pour qu'il n'y ait plus aucune raison pour voter pour les extrêmes." Christophe Castaner assume qu'il y a "une part de responsabilité" de la majorité dans les scores de l'extrême-droite en France. "On n'a pas tout bien fait", reconnaît-t-il.

L’affaire McKinsey est “une opération politique”, dénonce Christophe Castaner

Invité politique de RMC ce dimanche, le chef de file des députés LaREM a estimé que la mise en cause par le Sénat du cabinet privé McKinsey, qui a passé de nombreux contrats avec l'État et n'aurait pas payé d'impôts depuis des années, était un "procès d'intention" et une "opération politique".

"C'est un procès d'intention. Quand vous parlez, pour 16,5 millions d'euros pour une année pleine, de McKinsey 477 fois, c'est effectivement une opération politique", a-t-il déclaré.

Il fait référence au rapport du Sénat, qui a révélé que les contrats conclus par l'État avec les cabinets de consultants comme McKinsey avaient "plus que doublé" entre 2018 et 2021, atteignant un montant record de plus d'un milliard d'euros en 2021.

Les sénateurs ont en outre saisi la justice pour "suspicion de faux témoignage" contre un dirigeant de McKinsey qui a affirmé que son cabinet payait bien l'impôt sur les sociétés en France, alors que la commission d'enquête a relevé le contraire.

"La plainte que vous évoquez n'a aucune chance de prospérer", a estimé Christophe Castaner.

"Il y a un certain nombre de missions temporaires (pour) lesquelles vous faites appel à des prestataires privés", a défendu le député. "C'est vraiment un procès totalement idiot, celui de dire 'il faudrait que tout soit internalisé' de la cantine scolaire (...) jusqu'à un certain nombre de mission spécifiques", a-t-il jugé.

Présidentielle J-7: le programme des candidats en meetings

Sprint final dans la présidentielle à une semaine du premier tour. Après Emmanuel Macron, la candidate de droite Valérie Pécresse réunie ses troupes à Paris, Porte de Versailles.

Des meetings sont aussi prévus pour Anne Hidalgo et Nathalie Arthaud, toutes les deux mobilisées à Paris. La candidate socialiste sera au Cirque d'Hiver à 15 heures, tandis que la candidate de Lutte Ouvrière tiendra sa réunion publique au Zénith de Paris, à 15 heures aussi.

Ces trois meetings sont à suivre sur BFMTV.com

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