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EN DIRECT - Edouard Philippe lance son parti: "Il veut élargir la majorité autour du président", explique Gilles Boyer

Gilles Boyer et Edouard Philippe le 31 août 2021 à Lille.

Gilles Boyer et Edouard Philippe le 31 août 2021 à Lille. - FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Six mois avant la présidentielle. Entre l'annonce du mouvement politique créé par Édouard Philippe et le déplacement d'Éric Zemmour à Ajaccio, l'actualité de ce samedi s'annonce des plus politiques.

C'est la fin de ce live

Merci d'avoir suivi ce direct sur l'actualité politique de ce samedi.

Berger appellera à voter pour "le candidat du camp républicain" face à l'extrême droite

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, déclare ce samedi, dans une interview au Parisien, que son syndicat "soutiendra", quel qu'il soit, "le candidat du camp républicain" qui affronterait au second tour de l'élection présidentielle "un candidat d'extrême droite".

"Quel que soit le candidat du camp républicain, Emmanuel Macron, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, la CFDT le soutiendra face à un candidat d'extrême droite", indique -t-il.

Si Emmanuel Macron faisait de nouveau face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Laurent Berger appellerait "évidemment" à voter pour le président sortant.

Avec Horizons, Edouard Philippe veut "convaincre de nouvelles personnes de rejoindre la majorité présidentielle"

Le mouvement créé et annoncé ce samedi par Edouard Philippe, Horizons, "vise à élargir la majorité autour du président et à contribuer à la réélection du président en 2022", explique sur BFMTV Gilles Boyer, député européen Renaissance et proche d'Edouard Philippe.

Le but est de "convaincre de nouvelles personnes de rejoindre la majorité. Edouard Philippe s'engage par envie, par conviction que personne d'autre que le président de la République [Emmanuel Macron, ndlr] n'est en mesure de porter les réformes indispensables au pays dans les cinq prochaines années".

Gilles Boyer ajoute au sujet d'Edouard Philippe: "Je ne le sens pas du tout désireux d'être candidat à une élection en 2022."

Éric Zemmour: "les antifascistes de salon ne m'empêcheront pas de parler"

Interrogé à la suite de son discours au Vieux port d'Ajaccio, Éric Zemmour a répondu aux questions des journalistes après les scènes de tensions survenues en amont et qui ont entraîné l'intervention des forces de l'ordre.

"Les antifascistes de salon ne m'empêcheront pas de parler", a déclaré le polémiste, "quand on veut me faire taire, je parle encore plus".

Des policiers ont dispersé une foule venue manifester contre l'arrivée d'Éric Zemmour à Ajaccio

Des policiers ont dispersé une foule venue manifester contre la visite d'Éric Zemmour ce samedi à Ajaccio en Corse.

Éric Zemmour va prendre la parole ce samedi à Ajaccio

Selon un reporter de BFMTV sur place, Éric Zemmour prendra la parole sur le port d'Ajaccio (Corse-du-Sud) ce samedi dans l'après-midi, en plein air. Il fera ensuite une déambulation avant de se rendre dans une librairie pour une séance de dédicaces.

Le nouveau parti d'Edouard Philippe se nomme "Horizons"

"Il faut, pour faire bien, voir loin", a déclaré l'ex Premier ministre Edouard Philippe, en dévoilant le nom de son nouveau parti ce samedi, appelé "Horizons".

"Voir loin pour faire bien : c’est ce que mérite la France", avait-il écrit sur Twitter avant sa prise de parole.

"Le parti que nous créons c'est le parti qui porte ce nom d'Horizons, pourquoi Horizons? Parce qu'il faut, pour faire bien, voir loin", a-t-il déclaré après cette annonce, "parce que pour conjurer les vertiges dont je vous parlais, il faut voir loin, parce que si l'on veut véritablement réfléchir à la stratégie du pays, à l'horizon 2050, il ne faut pas regarder juste devant soi, juste à côté, il faut forcément voir loin".

Les statuts du nouveau parti d'Edouard Philippe déposés lundi

Edouard Philippe a expliqué que les statuts de son nouveau parti politique allaient être déposés lundi. Une chartre des valeurs va être distribuée à l'assemblée présente pour détailler les lignes directrices de ce nouveau mouvement, a-t-il assuré.

L'échelon de base de ce parti sera l'échelon municipal.

Résumé de la chartre diffusée samedi 9 octobre 2021 lors de la présentation du nouveau parti d'Edouard Philippe
Résumé de la chartre diffusée samedi 9 octobre 2021 lors de la présentation du nouveau parti d'Edouard Philippe © BFMTV

Edouard Philippe réaffirme que son objectif est de faire "réélire le président de la République" en 2022

"Je le redis très très clairement, mon objectif en 2022 c'est de faire en sorte que le président de la République Emmanuel Macron soit réélu", a déclaré Edouard Philippe au Havre ce samedi, assurant que cette réélection passerait "par un élargissement de sa base électorale" et non pas par un rétrécissement.

"C'est ce à quoi je veux contribuer, c'est ce à quoi je vous propose de contribuer", a-t-il lancé. Il a expliqué souhaiter construire "un socle de stabilité sur lequel le président de la République pourra continuer à agir dans les années qui viennent (...) en créant un parti politique".

"Le débat n’est pas à la hauteur de notre pays", déclare Edouard Philippe

"Le débat n’est pas à la hauteur de notre pays. Il y a un affaissement du débat démocratique aujourd’hui", a déclaré l'ancien Premier ministre

Selon son analyse, "cela se traduit par une chose qui est mécanique, c'est que nous sommes en train de nous isoler, de nous replier sur nous-même", explique-t-il, rappelant l'abstention "massive" dans les derniers scrutins".

Il demande aux élus présents que "nous nous interdisions l'acidité, de dénigrer ceux qui dans le camp démocratique ne sont pas d'accord avec nous, ce n'est pas possible de balancer des insultes, de simplifier les positions en permanence".

"Nous devons construire un nouvel État" lance Edouard Philippe

"Nous devons construire un nouvel État", a lancé Edouard Phlippe, soulignant l'importance du défi.

Il faut "nous poser la question de savoir si les institutions, les règlementations, les structurations de l'État que nous connaissons sont adaptées à l'évolution du monde que je viens de décrire", a-t-il déclaré, ajoutant, "cela va être compliqué".

Retraites: Edouard Philippe évoque de nouveau un rallongement de la durée du travail

"Le système d'aujourd'hui a forcément subi des évolutions, notamment pour des raisons démographiques", a déclaré l'ancien Premier ministre. "Le nombre d'actifs qui financent le nombre de retraités baissent (...) nous devons trouver le moyen de compenser, d'équilibrer le système".

Rappelant la diversité des régimes, il a souligné que, selon lui, "la variable sur laquelle on est certain qu'on ne pourra pas éviter de toucher, c'est la durée du travail, de cotisation. J'ai dit qu'il fallait se préparer à 65, 66, 67 ans".

"Ces chiffres si je les donne c'est parce qu'ils existent: l'âge de 67 ans existe aujourd'hui pour un très grand nombre de retraités français" a-t-il assuré.

Edouard Philippe a appelé à "remettre de l'ordre dans nos comptes et de l'ordre dans nos rues"

"Il va falloir que nous nous disions collectivement que nous devons relever un certain nombre de défis", a déclaré l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, "il y a des défis français que l'on peut relever".

Il a commencé par celui de l'ordre: "nous n'arriverons à rien si nous n'arrivons pas à remettre de l'ordre dans nos comptes et de l'ordre dans nos rues", a-t-il lancé, précisant immédiatement qu'en disant cela, il "ne critiquait pas le gouvernement actuel" ni le président de la République.

"La crise migratoire n'a pas commencé elle est à venir", a déclaré Edouard Philippe, citant Nicolas Sarkozy

"La crise migratoire n'a pas commencé elle est à venir", a déclaré Edouard Philippe, disant citer des propos de l'ancien président français Nicolas Sarkozy.

L'ex-Premier ministre a évoqué, dans les premières minutes de sa présentation ce qu'il appelle les "quatre vertiges": le vertige démographique, le vertige écologique, le vertige géopolitique et le vertige technologique.

Il a plaisanté au passage sur "l'optimisme qui se dégageait" de son propos.

Edouard Philippe a commencé à présenter son parti

L'ancien Premier ministre a commencé à exposer les contours de son nouveau parti, ce samedi depuis Le Havre.

"Quand le président parle de la France, il ne parle pas d'Eric Zemmour", a déclaré Christophe Castaner

"Arrêtez de penser que quand le président de la République parle de la France, il répond à Éric Zemmour" a lancé ce samedi Christophe Castaner, président du groupe LaREM à l'Assemblée nationale, présent au Havre. "Vous avez un sujet un peu obsessionnel", a-t-il lancé à la presse.

"Quand le président de la République parle de la France et de sa relation historique, fondatrice dans la diplomatie internationale, il ne parle pas d'Eric Zemmour", a-t-il répété.

Membres de la majorité présents au Havre: il "n'y a pas d'ambiguïté, pas de double discours", assure Aurore Bergé

"Toutes celles et ceux qui sont au Havre aujourd'hui souhaitent la réélection du président de la République et d'abord sa candidature", a assuré Aurore Bergé, députée LaREM, présente ce samedi au lancement du parti d'Edouard Philippe au Havre.

"C'est ce pour quoi nous sommes ici aux côtés de celui qui a été notre Premier ministre, le patron de la majorité présidentielle pendant trois ans, et qui en a fait lui-même un préalable" a-t-elle assuré, martelant qu'il "n'y a pas d'ambiguïté, pas de double discours".

Macron attaque Zemmour: "il faut se confronter projet politique contre projet politique", selon Aurore Bergé

"Il faut assumer le fait que nous avons deux visions politiques que tout oppose" entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour, a déclaré sur BFMTV Aurore Bergé, députée LaREM, interrogée sur les attaques implicites du président de la République au polémiste cette semaine.

"À partir du moment où Éric Zemmour fait semblant de ne pas être candidat pour être mieux candidat, il faut se confronter projet politique contre projet politique, vision politique conter vision politique, et en effet, tout nous distingue", déclare-t-elle. "Éric Zemmour ne fait que de l'outrance et c'est comme cela qu'il existe".

"La problématique c'est qu'on en vient à être les commentateurs quotidiens des outrances d'Éric Zemmour, je crois qu'on a besoin de remettre de la raison dans le débat public", a-t-elle souligné.

Zemmour et Macron: duel à distance

Emmanuel Macron a attaqué, sans le nommer, Eric Zemmour sur le thème identitaire cette semaine. Le président de la République a appelé la France à "assumer sa part d'africanité", tandis que le polémiste a répondu vouloir "combattre pour que la France reste française".

Le maire LR Arnaud Robinet veut rejoindre Edouard Philippe et parle de "deux droites irréconciliables au sein de Les Républicains"

"Je vis mes dernières heures au sein des Républicains", a déclaré sur BFMTV, Arnaud Robinet, maire Les Républicains de Reims (Marne), qui compte rejoindre le mouvement d'Edouard Philippe. Il évoque "deux droites irréconciliables au sein de Les Républicains".

"Ce que je vois aujourd'hui c'est qu'il y a une vraie fracture idéologique au sein des Républicains avec ces élus auxquels j'appartiens de droite modérée, pro-européens, humanistes, libéraux, et la partie de la droite de la droite, représentée par certains élus notamment un député des Alpes-Maritimes", citant sans le nommer Eric Ciotti, qui a annoncé son vote pour Eric Zemmour en cas de duel contre Emmanuel Macron au second tour.

Zemmour-Macron: "Je ferai toujours barrage aux extrêmes" déclare un maire LR

"Je ferai toujours barrage aux extrêmes, comme en 2017 j'ai voté Emmanuel Macron face à Marine Le Pen", déclare sur BFMTV Arnaud Robinet, maire Les Républicains de Reims (Marne), présent ce samedi au Havre.

"Il est clair que s'il y a un camp à choisir entre le président Macron et Éric Zemmour mon choix est clair, mon choix est fait, ce sera le président Macron".

Pour Agnès Firmin-Le Bodo, députée d'Agir, "la victoire au mois d'avril n'est vraiment pas acquise"

Présente au Havre pour l'annonce du parti d'Édouard Philippe, la députée Agnès Firmin-Le Bodo explique que l'ancien Premier ministre souhaite proposer "une offre politique" aux Français afin d'"élargir la majorité présidentielle", à six mois du premier tour de 2022.

"La victoire au mois d'avril n'est vraiment pas acquise", a affirmé Agnè Firmin-Le Bodo, future adhérente au parti d'Édouard Philippe qui juge néanmoins que "penser au coup d'après sans penser au coup de maintenant c'est une grave erreur".

Le lancement du parti d'Edouard Philippe surveillé par la majorité présidentielle

Si l’ancien Premier ministre a promis sa "loyauté" envers Emmanuel Macron, le lancement de son parti samedi provoque la méfiance du côté de LaREM. Il compte bien peser sur les prochaines législatives, au détriment de l’aile gauche de la macronie, avec 2027 en ligne de mire.

Notre article complet ICI.

Un parti qui va créer "beaucoup de confusion dans la majorité", selon Damien Abad

Damien Abad, président du groupe Les Républicains, a réagit ce samedi sur BFMTV à la création d'un nouveau parti par l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, déclarant "voir surtout dans cette initiative beaucoup de confusion dans la majorité"

"On voit les tensions qu'il y a aujourd'hui entre François Bayrou et Edouard Philippe, et les hésitations de la Macronie elle-même, parce que la réalité c'est que l'on va créer beaucoup de confusion", explique-t-il.

"On se demande pourquoi créer un parti politique si c'est finalement pour soutenir le même président de la République ? On voit aujourd'hui qu'il y a une volonté de cette majorité d'élargir les choses et surtout de constater que la République en marche a échoué dans le dépassement des clivages et dans sa capacité à peser sur le destin des Français."

Des ténors de la majorité présents

Entre 500 et 700 personnes sont attendues selon l'entourage d'Edouard Philippe. Viendront "ceux qui sont curieux, intéressés. Venir ne veut pas forcément dire adhérer", explique l'eurodéputé Gilles Boyer, un très proche.

Les trois patrons des groupes parlementaires de la majorité seront présents: Christophe Castaner pour LREM, Patrick Mignola pour le MoDem et Olivier Becht pour Agir.

Et au moins une douzaine de députés "marcheurs" -- dont Aurore Bergé, Marie Lebec ou Naïma Moutchou -- ont également fait savoir qu'ils se rendraient "spontanément" au Havre. Avant le week-end, certains confiaient espérer "un nouveau souffle", et faisaient part d'une certaine "fébrilité" de leurs collègues quant à leur participation.

Lancement du parti d'Edouard Philippe ce matin

Dans sa ville du Havre, l'ancien Premier ministre dévoilera ce samedi le nom et les contours de ce parti en présence de nombreux parlementaires de la majorité, à deux cent jours de la présidentielle lors de laquelle il a promis de soutenir Emmanuel Macron si celui-ci se représente.

"L'objectif, c'est de participer à la nouvelle offre politique qui découlera de cette campagne présidentielle", avait-il affirmé dans un message video diffusé samedi dernier lors du "campus" de LREM à Avignon.