Engagement au Sahel: pour Mélenchon, la France doit se retirer "dans des conditions dignes"

Jean-Luc Mélenchon, invité de BFMTV dimanche 23 janvier 2022
Ce direct est terminé
Ce direct consacré à l'actualité politique de ce dimanche est terminé, merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.
Valérie Pécresse: "je veux que 95% des Français ne payent plus de droits de succession"
La candidate des Républicains à l'élection présidentielle était l'invitée ce dimanche soir du 20 heures de TF1. Au cours de cette entretien, Valérie Pécresse a justifié sa proposition de supprimer les droits de succession pour 95% des Français.
"On est le pays le plus taxé au monde", a-t-elle déclaré, "je veux que 95% des Français ne payent plus de droits de succession et je veux doubler les plafonds de défiscalisation en ligne indirecte".
Taxation de l'héritage: pour Mélenchon, "celui à qui il restera 12 millions ne plongera pas dans la détresse de la misère"
Jean-Luc Mélenchon a prévenu: au-delà de 12 millions d'euros, il prend tout.
"12 millions c'est un niveau qui explique pourquoi les principales inégalités (...) se retrouvent ensuite dans la vie de tous les jours", a-t-il expliqué sur notre antenne, au sujet de la taxation sur l'héritage qu'il prévoit dans son programme. Et de citer "l'inégalité d'accès aux soins, l'inégalité d'accès à l'école."
Les sommes récoltées permettront de financer "l'allocation d'autonomie pour les jeunes", a-t-il précisé. Soit 1.063 euros par mois pour les moins de 25 ans.
Cette mesure concernerait 0.1% des Français. "Sur les dix plus grandes fortunes, huit le sont par succession" a justifié le candidat insoumis qui se présente pour la troisième fois à la présidentielle, insistant sur une répartition plus forte.
"Celui à qui il restera 12 millions ne plongera pas dans la détresse de la misère", a-t-il ajouté, au sujet de cet enjeu clivant de la présidentielle.
Mélenchon estime qu'il "faut tout changer" en matière d'écologie
“Faut tout changer.” Interrogé sur notre antenne, Jean-Luc Mélenchon a voulu se montrer combatif au sujet de l’écologie.
Et de citer ses priorités en la matière: soit “l’interdiction du glyphosate”; “la fermeture des fermes-usines” et les “aides aux paysans.”
“Ce sera le programme de l’Union populaire qui sera appliqué”, a insisté le candidat, se réjouissant du ralliement d’Aymeric Caron, journaliste et fondateur du parti Révolution écologique pour le vivant (REV). Une annonce faite dans le Journal du dimanche d’aujourd’hui, signant son désaveu du candidat écologiste Yannick Jadot.
"La ligne de Jadot consiste à ne pas être trop radical, à aller se faire applaudir devant le Medef en jurant ne pas être antilibéral. Cette écologie molle ne correspond pas à la nécessité du moment: moins produire, moins polluer", a-t-il expliqué dans le journal.
Carburants: s'il est élu président, Mélenchon promet de "bloquer immédiatement les prix"
"Je bloque immédiatement les prix", a assuré Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV, en réponse à la flambée des prix à la pompe des carburants. Et de citer l'exemple de Michel Rocard, qui a pris cette mesure en 1991.
"C'est possible dans le code du commerce aujourd'hui, donc ce n'est pas la peine de voter une nouvelle loi", a expliqué le candidat insoumis.
"Je suis d’abord pour que le trésor privé mette la main à la poche", a argumenté le député des des Bouches-du-Rhône.
Gestion de la crise sanitaire: pour Mélenchon, Macron n'est pas "cynique" mais "surtout un amateur"
"C’est possible” mais "difficile à imaginer", a estimé Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV, en réponse à la question "Emmanuel Macron se sert-il de ce pass vaccinal et des mesures qui vont être allégées au mois de février pour servir sa campagne?"
Le candidat n’est pas définitif. “Difficile d’imaginer que le président soit capable d’un tel cynisme”, a-t-il commencé. Et de préciser : “c’est surtout un amateur.“
Pour le candidat insoumis, les “incohérences” du gouvernement demeurent le principal problème. Il cite les revirements sur les masques FFP2 qui devraient, selon lui, être distribués à tous les professeurs, et le manque d’épurateurs d’air dans les classes.
Avant de revenir sur la polémique qui a suivi les propos du président Emmanuel Macron, qui a déclaré dans Le Parisien avoir “très envie d’emmerder” les non-vaccinés “jusqu’au bout.”
“Personne n’avait jamais entendu un président parler comme ça” a souligné Mélenchon. “Il est là pour emmerder personne, mais pour être au service de tout le monde”, a-t-il pointé.
Engagement militaire au Sahel: Mélenchon estime que la France devrait "se retirer de là dans des conditions dignes"
"Il faut se retirer de là", défend Jean-Luc Mélenchon, invité de BFMTV, au sujet de l'implication militaire française au Sahel, alors qu'Alexandre Martin, un militaire français a été tué samedi au Mali.
"Il faut trouver le moyen d'arrêter tout ça dans des conditions qui soient dignes pour nous et pour la population locale", a pointé le candidat insoumis qui se présente pour la troisième fois à la présidentielle. Cest-à-dire pas immédiatement, mais de manière organisée.
Et de pointer la complexité de la région sahélienne, où la France s'implique pour lutter contre le djihadisme et les groupes armés. "Il ne faut pas y aller avec des grosses bottes, comme si c'était un éléphant de magasin de porcelaine", a-t-il estimé, préférant investir sur place dans les "forces productives", plutôt que "dans l'armée."
425.000 personnes se sont inscrites à la Primaire populaire, annoncent les organisateurs
En ce jour de clôture des inscriptions à la Primaire populaire, du nom de ce mouvement citoyen qui vise l'union à gauche, les organisateurs ont partagé une vidéo sur Twitter pour inviter les sympathisants de gauche à s'inscrire avant minuit.
"Rejoignez les 425 000 personnes inscrites au vote de la Primaire Populaire" ont-il lancé.
Ménard dénonce les positions de Dupont-Aignan et Philippot sur la vaccination
Le maire de Béziers Robert Ménard, proche de la candidate RN Marine Le Pen, a dénoncé dimanche les positions "au détriment de la vie des gens" sur la vaccination contre le Covid-19 des candidats Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot.
"Ils sont suffisamment intelligents pour que je pense que pas un instant ils croient ce qu'ils disent. (Ils font ça) pour grappiller quelques voix, pour trouver un petit créneau politique", a accusé Robert Ménard sur Radio J.
"Je veux bien que l'on flatte dans le sens du poil telle ou telle partie de son électorat (...) mais pas quand il s'agit de le faire au détriment de la vie des gens", a-t-il insisté: "Ceux comme M. Dupont-Aignan, comme M. Philippot, qui s'amusent pour gagner quelques voix à dire un certain nombre de monstruosités, de bêtises insensées (...), ils prennent une responsabilité qui fait que demain je n'imaginerais pas de m'asseoir à la même table" qu'eux.
Au journaliste qui lui demandait si ces responsables politiques avaient selon lui "des morts sur la conscience", il a répondu: "Bien sûr qu'ils ont des morts sur la conscience".
"Aujourd'hui est un jour décisif": Christiane Taubira invite les électeurs à se mobiliser pour la "Primaire populaire"
La dernière candidate déclarée, Christiane Taubira, a encouragé à voter pour la "Primaire populaire", alors que les électeurs ont jusqu'à minuit ce dimanche pour s'inscrire à cette initiative lancée hors des partis.
"Aujourd'hui est un jour décisif. Jamais, dans une élection présidentielle en France, des centaines de milliers de citoyennes et de citoyens n'avaient décidé de s'organiser eux-mêmes pour choisir leur candidat", a écrit l'ex-garde des Sceaux sur Twitter.
"Cette irruption déboussole, dérange, offusque même, comme à chaque fois que le peuple s’invite à la table. Ce mouvement est historique, massif, il porte la voix de celles et ceux qui veulent une société plus juste et plus démocratique, une réponse radicale à la crise climatique", ajoute-t-elle, exhortant les électeurs à se "mobiliser".
D'après un pointage ce dimanche à midi, quelque 404.000 personnes étaient déjà inscrites pour voter entre le jeudi 27 et le dimanche 30 janvier pour désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera soutenue.
Mais trois des sept candidats -Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et la socialiste Anne Hidalgo- ont refusé par avance de reconnaître le résultat du vote et ont demandé que leurs noms soient retirés de la liste des candidats.
"Je suis plutôt tendance dépénalisation": Fabien Roussel dévoile sa position sur la question du cannabis
Le sujet peut sembler anecdotique, mais il dessine notamment une démarcation entre le programme du prétendant communiste à l'Elysée et le projet écologiste par exemple. Fabien Roussel a maintenu son opposition à la légalisation du cannabis. Avec une nnuance d'importance cependant: "On a besoin d'avoir un grand débat sur le sujet. Je suis plus tendance dépénalisation que légalisation".
Contre l'interdiction du voile pour les mineures, mais pour la prohibition de son port dans la fonction publique: Roussel trace les contours de sa conception de la laïcité
Fabien Roussel a également eu l'occasion de définir sa vision de la laïcité sur le plateau du Grand Jury ce dimanche. "La laïcité que nous défendons, c’est la laïcité, toute la laïcité, rien que la laïcité", a-t-il introduit. "Dans l’espace public, nous devons respecter les choix de chacun", a-t-il rappelé.
"En revanche, les agents de la fonction publique doivent eux avoir la neutralité, donc pas de voile", a-t-il poursuivi.
Fabien Roussel a l'intention de s'attaquer au "mur de l'argent"
Fabien Roussel a indiqué à son électorat quel était "l'ennemi": "le monde de la Finance". Raillant François Hollande qui en 2012 avait pointé dans la même direction tout en ajoutant que cet adversaire n'avait pas "d'adresse, pas de nom, pas de visage", le communiste a embrayé: "Moi j’ai les noms, je les connais, j’ai ici 358.000 noms". Brandissant une feuille de papier, il a continué: "Ils doivent contribuer. Moi je veux m’attaquer à ce mur de l’argent".
"Le problème de la gauche n'est pas sa division mais sa faiblesse", pointe Fabien Roussel
Le candidat communiste à l'élection présidnetielle, Fabien Roussel, était l'invité du Grand Jury RTL, Le Figaro et LCI ce dimanche à la mi-journée. Interrogé sur la désunion à gauche, il a réagi: "Le problème de la gauche, ce n'est pas qu'elle est divisée, c'est qu'elle est faible. Elle a besoin de redonner de l'espoir et je veux incarner cet espoir nouveau."
Il a d'ailleurs enterré l'une des dernières expériences d'un exercice du pouvoir en commun à gauche, se reportant aux années Jospin: "La gauche plurielle, ça a été ’la gauche plus rien’. Elle a été battue parce qu’elle a déçu. C’est ce qu’on veut ?"
Il a alors fixé un autre cap: "Est-ce que l’objectif aujourd’hui n’est pas de reconquérir un électorat populaire pour faire en sorte que la gauche représente 50% des Français alors qu’elle est aujourd’hui à 25%?"
Eric Ciotti assure qu'“il n’y aura pas” de nouveaux départs des Républicains pour rejoindre Eric Zemmour
“Il n’y en aura pas.” C'est le pari d'Eric Ciotti interrogé sur BFMTV au sujet des Républicains, après le départ de l'ancien vice-président des LR Guillaume Peltier le 9 janvier, suivi des élus du Rassemblement national, l'eurodéputé Jérôme Rivière le 19 janvier et Gilbert Collard samedi, pour rejoindre les rangs de Reconquête !.
"Je crois en la fidélité" assure le conseiller sécurité de Valérie Pécresse. "Nous sommes les héritiers cette histoire [De Gaulle, le RPR], Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, Valéry Giscard d'Estaing, Georges Pompidou..." insiste Eric Ciotti.
Le député LR insiste sur son argument-phare pour inciter sa famille politique à rester: le vote utile à droite contre le président actuel. "Dans cette élection, il y aura trois bulletins Macron: un bulletin pour battre Emmanuel Macron et ce sera celui de Valérie Pécresse, et puis il y aura les bulletins de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour", argumente-t-il.
"Mercato", "économie circulaire": Attal moque la campagne à droite et à l'extrême droite
Gabriel Attal a commenté la situation entre les candidats à la présidentielle à la droite et à l'extrême droite: Marine Le Pen, Valérie Pécresse et Eric Zemmour. "Il y a une espèce de mercato entre les trois, ils s’échangent des personnes, des idées, des mots", a-t-il lancé.
Dénonçant une forme d'"économie circulaire", il a dépeint:
"Il y a Marine Le Pen produit d'origine, le tandem Valérie Pécresse-Eric Ciotti qui est un peu la copie et Zemmour qui est le bac à recyclage et récupère tout le monde".
"Il n'y a aucun problème" entre Edouard Philippe et Emmanuel Macron pour Gabriel Attal
Gabriel Attal a nié toute friture sur la ligne entre Emmanuel Macron et son ancien Premier ministre Edouard Philippe. "Il n’y a aucun problème", a-t-il lancé.
Tandis que des observateurs ont assuré que le chef de l'Etat était intervenu pour empêcher une fusion de la formation Horizons créée par Edouard Philippe et d'autres partis de centre droit, Gabriel Attal a répliqué: "Qu’il puisse y avoir des débats, des frictions entre des partis, c’est normal".
Et selon le porte-parole, la loyauté d'Edouard Philippe à l'égard d'Emmanuel Macron ne pose aucune question: "Il n’a cessé de dire son soutien et son envie de voir le président être réélu, il n’a cessé de le dire".
"Je ne vous dis pas que ça ne nous trotte pas dans la tête", admet Attal à l'approche de la présidentielle pour l'exécutif
Le porte-parole du gouvernement l'assure au moment d'évoquer une éventuelle campagne d'Emmanuel Macron pour sa reconduction à l'Elysée: "Dans les discussions qu’on a au sein du gouvernement, c’est pas de ce sujet dont on parle". "On parle de l’épidémie de la relance européenne, de la sécurité des Français", a-t-il listé.
"Je ne vous dis pas que ça ne nous trotte pas dans la tête", a-t-il toutefois admis.
Parrainages: "C'est extrêmement difficile, il m'en manque un certain nombre", indique Le Pen
"Non, je ne les ais pas, c'est extrêmement difficile. Il m'en manque un certain nombre", a déclaré Marine Le Pen à propos des 500 parrainages nécessaires pour se présenter officiellement à la présidentielle.
La canddiate du RN s'est dit "un peu frappée de voir des grands partis politiques qui jouent avec un outil absolument essentiel à la démocratie", fustigeant le parti Les Républicains qui "oevreraient pour donner des parrainages à Eric Zemmour".
"Il faut rendre anonymes ces parrainages", a-t-elle jugé.
Attal affirme que "la réforme des retraites devra intervenir à court terme" en cas de second mandat de Macron
Gabriel Attal a livré un autre trait d'un hypothétique second mandat du président sortant: "Les retraites c’est une réforme dont on sait qu’elle devra intervenir à court terme."
Soutien de Collard à Zemmour: Le Pen fustige une "manière de faire" "vraiment déplorable"
"Ce qui me touche, c'est la manière dont c'est fait", a expliqué Marine Le Pen vis-à-vis du ralliement de Gilbert Collard à Eric Zemmour.
"Pour des gens qui nous expliquent toute la journée qu'ils vont sauver la France, ne même pas être capables de décrocher son téléphone pour dire à la personne qui vous a fait élire 'j'ai pris la décision de partir chez un concurrent', je trouve que c'est vraiment déplorable. Le problème, c'est qu'on est une dérive de notre société, on est un peu dans le mercenariat", a-t-elle fustigé.
Un éventuel second mandat d'Emmanuel Macron sous le signe de l'"investissement", indique Attal
Interrogé sur le profil que pourrait adopter un éventuel second mandat d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal a rétorqué:
"Notre conviction c’est que cette crise - terrible à bien des égards - peut être saisie pour avancer sur plusieurs sujets et notamment investir évidemment dans l’emploi, la transition écologique et l’innovation dans certains secteurs".
Le "quoiqu'il en coûte" permis par les réformes du début de mandat selon Attal
Le porte-parole du gouvernement a assuré que la crise sanitaire et la réponse économique apportée n'étaient pas un reniement des options libérales initiales d'Emmanuel Macron.
"Si on a fait le 'quoi qu’il en coûte' c’est parce qu’on a fait les réformes, parce qu’on a assainit les dépenses publiques", a-t-il affirmé.
Hausse des prix des carburants: Attal fait le distinguo avec la crise des gilets jaunes
Alors qu'on déplore actuellement une augmentation du prix de l'essence, Gabriel Attal a assuré ne pas craindre une réédition d'une contestation similaire à celle de sgilets jaunes en 2018.
"En 2018, l’augmentation était liée au fait que l’Etat prenait une taxe. Là c’est parce que la production s’était arrêtée, là ça reprend partout", a-t-il posé.
"Il s’agit d’une bosse selon certains économistes, donc il y a une augmentation avant un retour à la normale", a-t-il ajouté.
Agressions d'élus: Le Pen propose "un alourdissement des sanctions pour les atteintes physiques"
Alors qu'un élu LaREM a été agressé ce samedi à Perpignan par des manifestants anti-pass sanitaire, Marine Le Pen a affirmé que "la violence n'est pas admissible dans une société civilisée".
"Je propose un alourdissement des sanctions de manière générale pour les atteintes physiques", a-t-elle expliqué.
"En politique, il y a un moyen de dire quand on n'est pas d'accord, c'est l'élection", a-t-elle conclu.
Recul de la popularité de l'action de Macron selon un sondage: "Tout le monde en a marre de l'épidémie", explique Attal
Alors qu'un sondage Ifop pour le JDD ce dimanche a marqué un fléchissement de quatre points en un mois, de 41% à 37%, de l'approbation de l'action du président de la République, Gabriel Attal a commenté: "Il y a une lassitude des Français devant l’épidémie, tout le monde en a marre". Il a toutefois assuré que les restrictions avaient été plus légères en France que chez nos voisins.
"Pagailles devant les pharmacies", annonce tardive: les regrets d'Attal sur le protocole scolaire
Si le porte-parole a mis en avant la cohérence du protocole scolaire depuis le début de la crise, il a reconnu que l'annonce de sa redéfinition avait été "trop tardive" et a ajouté: "Dire, comme au début, que le premier test des enfants devait être fait en pharmacie ou en labo avec des parents qui devaient parfois faire la queue 2h. Cela a crée des pagailles pas possibles." "On s'est adapté", a-t-il assuré.
Vers une démission de Collard du RN? Pour le Pen, "c'est la moindre de l'honnêteté à l’égard des électeurs"
Interrogée sur une éventuelle démission du Rassemblement national des eurodéputés Gilbert Collard et Jérôme Rivière, qui ont rallié Eric Zemmour, Marine Le Pen estime que "évidemment, c'est la moindre de l'honnêteté à l’égard des électeurs".
"Les électeurs ont voté pour les idées du Rassemblement national pas celles d'Eric Zemmour, la moindre des droiture est de rendre leurs mandats", a-t-elle déclaré.
"La morale, c'est important en politique", a-t-elle asséné, déplorant le "manque de courage" de Gilbert Collard qui ne lui a pas adressé de "coup de téléphone" pour le prévenir de son départ. "Ce manque de courage est ce qui dégoûte les Français de la politique", a-t-elle ajouté, assurant que c'est "une minorité" d'élus qui se comportent de la sorte.
Sécurité: Eric Ciotti déplore que ce soit "un angle mort pour Emmanuel Macron"
La sécurité, une "obsession" française, mais "un angle mort" pour le président. Sur notre antenne, Eric Ciotti reproche à Emmanuel Macron de "ne pas connaître les vraies difficultés des Français.
"Il ferait mieux de se préoccuper de la gravité de la situation", a réagi Eric Ciotti, "c'est un élément de language politicien", au sujet des propos du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, dans le Journal du Dimanche.
Et d'indiquer que la sécurité serait la priorité des Français. Selon l'enquête Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde, elle apparaît en cinquième position, derrière le pouvoir d'achat ou la crise sanitaire.
"Le 'Guantanamo à la française' des LR, ça m'inquiète beaucoup. De la part de Zemmour, Le Pen ou Mélenchon (...) ce n'est pas étonnant. Mais de la part des gens qui sont censés être garants d'une certaine vérité, ça me choque" a étrillé le ministre de l'Intérieur.
Eric Ciotti propose lui "la rétention de sûreté" pour les djihadistes qui sortent de prison et qui "demeurent dangereux pour notre société." A l'instar de Gerald Darmanin lorsqu'il travaillait à ses côtés pour la campagne de l'ex-président Nicolas Sarkozy, selon le député LR des Alpes-Maritimes.
Ralliement de Collard à Zemmour: Le Pen dénonce des "petites manœuvres politiciennes"
Alors que l'eurodéputé RN Gilbert Collard s'est rallié à Eric Zemmour, tout comme Jérôme Rivière, Marine Le Pen a vivement dénonce ces "trahisons".
"J'ai le cuir tané, j’ai subi des trahisons dans ma vie politique. Toutes ces petites manœuvres politiciennes, j’y accorde peu d'intérêt parce que toute mon énergie est ciblée vers la sitaution des Français", a-t-elle assuré sur France 3.
"Il y a une cohérence dans ces deux départs (Jérôme Rivière et Gilbert Collard, NDLR), car ce sont des gens, qui depuis le début de la campagne me reprochent de faire de la défense du pouvoir d’achat des Français une priorité. Ils me reprochent de ne pas partir dans cette folie de la guerre de religion et cette guerre civile qu’ils souhaitent pour le pays. Je ne veux pas de cette guerre civile", a-t-elle déclaré, affirmant que ses priorités sont "différentes des leurs".
Levées des restrictions: Attal promet que les dates seront tenues
Interrogé au sujet de l'horizon fixé pour la levée des contraintes sanitaires, Gabriel Attal a promis: "Les dates seront tenues". "Parce que nous aurons le pass vaccinal, nouvel arme contre l’épidémie", a-t-il justifié.
Louant l'utilité d'"incitation et de protection" de celui-ci, il a encore argumenté: "On dit pour fréquenter des lieux où il y aura davantage de risques:'Ne pourront y accéder que les vaccinés, et donc protégés contre les formes graves du virus'."
Mort d'Alexandre Martin: "les Français sont tout seuls" au Mali, déplore Le Pen
Invitée de "Dimanche en politique" sur France 3, la candidate du Rassemblement national a rendu hommage à la "mémoire" d'Alexandre Martin, militaire français tué au Mali samedi.
Marine Le Pen a par ailleurs remis en cause la présence française et regretté le manque de soutien européen. "Nous sommes seuls là-bas. La force européenne de défense dont Emmanuel Macron parle, on ne la voit pas. Les Français sont tous seuls", a-t-elle fustigé, appelant à "redéfinir le périmètre de notre action".
"Ni rassuriste, ni enfermiste, réaliste": Attal résume l'attitude du gouvernement face au virus
"Je ne suis ni rassuriste, ni enfermiste mais réaliste", a affirmé Gabriel Attal sur France Info. S'il a reconnu qu'on n'assistait pas à ce stade à une "décrue globale" de l'épidémie en France mais a notamment pointé la "diminution nette" des cas liés au variant Delta.
"Lutter contre le terrorisme au Mali c'est assurer la sécurité des Français", assure Attal
La mort d'Alexandre Martin dans un assaut jihadiste dans un camp français de la Force Barkhane à Gao au Mali samedi ne doit pas nous amener à un retrait du Sahel, a soutenu Gabriel Attal.
"Lutter contre le terrorisme sur place c’est aussi protéger les Français chez nous en France", a lancé le porte-parole du gouvernement qui a mis en exergue que de "projets terroristes ont parfois organisés depuis l’étranger".
Il a par ailleurs dénoncé le pouvoir malien, qu'il a qualifié de "junte" privilégiant "son maintien au pouvoir à la lutte contre le terrorisme".
Présence militaire au Mali: Eric Ciotti exhorte à "revisiter" la "nature de notre opération"
Invité sur BFMTV Eric Ciotti, le conseiller sécurité de Valérie Pécresse, tient à rappeler son "soutien" à la famille Martin, du nom du brigadier Alexandre Martin, soldat de l'opération Barkhane, tué samedi dans l'attaque au mortier du camp militaire de Gao,
"La nature de notre opération doit être revisée: est-ce qu'il faut plus de moyen aériens? Plus d'attaques ciblées avec des drones", interroge Eric Ciotti.
Et de souligner qu'il souhaite "que la Frane reste en premièe ligne dans ce combat contre l'islamisme." Mais "elle ne doit pas être seule", insiste le député LR des Alpes-Maritimes, appelant au soutien de l'Union Européenne.
Mort d'Alexandre Martin au Mali: Gabriel Attal déplore une "terrible nouvelle"
Sur France Info ce dimanche dans l'émission Questions politiques, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal a rendu hommage au brigadier français tué au Mali hier dans le cadre de l'opération Barkhane: Alexandre Martin. "C'est une terrible nouvelle. Je veux avoir un mot pour lui et un mot de solidarité pour sa famille et ses frères d armes".
"Murs de barbelés": contre Pécresse, Beaune refuse "une Europe qui se barricade et qui s'illusionne"
En déplacement en Grèce du 14 au 16 janvier dernier, la candidate Les Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse avait critiqué une "Europe passoire" et avait loué l'idée de "murs de barbelés" pour "protéger ces frontières".
Invité du Grand Jury ce dimanche midi, le secrétaire d'État aux Affaires européennes Clément Beaune a vivement critiqué ces propos. "Madame Pécresse, elle est allée en Grèce, et elle a dit 'je veux des murs'. Après ce n'était pas assez fort alors elle a dit 'je veux des murs de barbelés' (...) Pourquoi pas rajouter des chiens la semaine d'après?", a-t-il ironisé.
"Si c'est un symbole pour dire 'plus personne ne rentre en Europe', je m'y oppose sur le plan humain, moral, politique. En Europe, le droit d'asile est reconnu par nos constitutions et j'y tiens", a-t-il précisé, ajoutant que "ça ne veut pas dire ne pas combattre les fillières de passeurs".
Le secrétaire d'État a rejeté la symbolique du mur, citant notamment l'ex-président américain Donald Trump: "Quand il y a cinq and M. Trump parlait d'un mur, tous les européens étaient choqués".
"Je ne veux pas de cette Europe qui se barricade et qui s'illusionne en pensant que c'est le mur le plus épais possible qui la protégera le mieux", a-t-il conclu.
Pour Gilbert Collard, Éric Zemmour est "beaucoup plus authentique" que Marine Le Pen
Gilbert Collard, eurodéputé RN qui a rallié Éric Zemmour en vue de la présidentielle, a défendu son choix ce samedi matin sur Sud Radio.
"Je ne dirai rien contre Marine Le Pen et je ne dirai rien contre le Rassemblement national par politesse", a-t-il assuré.
Et d'ajouter: "J'ai l'impression d'être plus que fidèle à mes idées en rejoignant Éric Zemmour parce qu'il est du point de vue des idées beaucoup plus authentique".
Le journaliste Aymeric Caron rejoint Jean-Luc Mélenchon
Le journaliste Aymeric Caron, connu pour ses engagements pour la cause animale, a annoncé dans le JDD rejoindre Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle 2022.
"Depuis une vingtaine d'années, Europe Ecologie-Les Verts s'est embourbé dans d'innombrables compromissions politiques, notamment avec le PS. Les Verts manquent encore de radicalité", juge-t-il.
"Le camp de la gauche et des écologistes est un champ de ruines. La candidature de Jean-Luc Mélenchon est la seule à être porteuse d'espoir", estime-t-il.
Pour Gérald Darmanin, Marine Le Pen est la "personne la plus dangereuse pour le pays"
A l'occasion d'un entretien accordé au JDD sur son bilan en matière de sécurité, le ministre de l'Intérieur a vivement étrillé la candidate du Rassemblement national à la présidentielle. Pour Gérald Darmanin, cette dernière est "la plus susceptible de se qualifier au second tour" et "la personne la plus dangereuse pour le pays".
"Si jamais Mme Le Pen arrive aux responsabilités, ce sera la discorde nationale, puis la guerre civile", prévient-il.
Lutte contre la drogue: Gérald Darmanin souligne des "résultats historiques" en 2021
Gérald Darmanin qualifie d'"historiques" les résultats enregistrés en 2021 par les forces de l'ordre dans la lutte contre les trafics de drogue, avec notamment des saisies record, dans un entretien au JDD.
Le ministre de l'Intérieur, qui a fait de la lutte contre la drogue sa première priorité, estime qu'avec la création de l'Office antistupéfiants (Ofast) en février 2020, "on n'a jamais réalisé autant de saisies: 96 tonnes de cannabis (+12 % l'an dernier par rapport à 2020); 23 tonnes de cocaïne (+101%); 1,2 tonne d'héroïne (+24 %)".
> Notre article complet ICI.
À Cannes, Zemmour plaide pour "l'union des droites"
Le candidat à la présidentielle Éric Zemmour a lancé un appel à l'"union des droites" lors d'un meeting donné ce samedi à Cannes, dans les Alpes-Maritimes.
"L'union des droites, c'est l'appel que je lance ici dans les Alpes-Maritimes", a-t-il convoqué.
"À tous ceux qui ne votaient plus, à tous ceux qui n'y croyait plus, je lance cet appel grave ici, mes amis, au palais des Victoires, qui ne peut pas porter mieux son nom, je lance l'appel des Victoires solennel et joyeux. Unissons nos forces", a-t-il clamé sous les applaudissements fournis du public.
> Notre article complet sur ce meeting est à retrouver ICI.
Jean-Luc Mélenchon, invité de BFMTVSD à 19 heures
Jean-Luc Mélenchon sera pour sa part sur notre antenne à 19h05. Le leader de la France insoumise, candidat pour la troisième fois à la magistature suprême, sera l'invité de BFMTVSD.
Éric Ciotti sera l'invité de "BFM Politique" à midi
Éric Ciotti sera notre invité, à midi, sur le plateau de "BFM Politique". Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes, finaliste du Congrès LR en décembre et depuis soutien de Valérie Pécresse dans la course à la présidentielle, répondra aux questions de Jean-Baptiste Boursier.
Dernier jour pour s'inscrire à la controversée primaire populaire
Les électeurs ont jusqu'à minuit pour s'inscrire à la primaire populaire, une initiative citoyenne visant à départager les candidats de gauche, mais qui ne fait pas l'unanimité, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo refusant d'y participer.
Samedi soir, quelque 376.000 personnes étaient déjà inscrites pour voter à ce scrutin, qui aura lieu du 27 au 30 janvier pour désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera soutenue.
La gauche compte pour l'heure cinq candidats principaux à la présidentielle (Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Fabien Roussel, et Christiane Taubira), sans qu'aucun ne puisse rivaliser avec les droites et Emmanuel Macron en vue du premier tour de la présidentielle le 10 avril.
Le nombre des inscrits pour voter s'est accéléré ces derniers jours, permettant à cette initiative de se revendiquer comme largement supérieure à la primaire écologiste de septembre (122.000) et au congrès des Républicains début décembre (près de 140.000).
Sondage: l'approbation de l'action d'Emmanuel Macron chute nettement
Ils étaient 41% il y a un mois, ils ne sont plus que 37% ce matin selon un sondage IFOP pour l'édition du JDD ce dimanche. L'enquête d'opinion marque un net recul de l'approbation du président de la République qui continue cependant à faire la course en tête en vue du premier tour de la présidentielle dans les sondages.
Il s'agit ainsi de la plus grosse baisse depuis mars 2021. "C'est un tournant", déclare à l'hebdomadaire Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop, pointant également que le président était jusqu'alors épargné en raison de la pandémie de Covid-19. Les chutes les plus importantes se situent chez les ouvriers et les 18-24 ans, puisque le président sortant perd respectivement 11 et 7 points dans ces catégories.
Sondage réalisé par l'Ifop pour le JDD entre le 14 et le 20 janvier 2022 auprès d'un échantillon représentatif de 1952 personnes âgées de 18 ans et plus en respectant la méthode des quotas. Les interrogations ont eu lieu par téléphone et sur Internet. La marge d'erreur est située entre 1 et 2,3 points.