BFMTV
Élysée

Trierweiler en maillot de bain : Voici et Public condamnés

François Hollande et Valérie TRierweiler à l'Elysée, le jour de l'investiture du président

François Hollande et Valérie TRierweiler à l'Elysée, le jour de l'investiture du président - -

Voici et Public ont été condamnés mardi en référé à verser 1.500 euros et 1.000 euros à Valérie Trierweiler pour avoir publié des photos la montrant en maillot de bain, avec le président François Hollande cet été à Brégançon.

Voici et Public ont été condamnés mardi en référé à Paris à verser 1.500 euros et 1.000 euros à la première dame Valérie Trierweiler. Les magazines people avaient publié des photos la montrant en maillot de bain avec le président François Hollande, cet été, au fort de Brégançon.

Dans chacune des deux ordonnances, la juge des référés Anne-Marie Sauteraud considère que si Valérie Trierweiler n'a "jamais consenti" à la publication de photos d'elle en maillot de bain, elle "n'a pas toujours fait preuve de discrétion sur sa vie privée, notamment quant à l'exposition publique de ses sentiments". La juge fait ainsi référence à la polémique du tweet posté par Valérie Trierweiler, en soutien à Olivier Falorni, rival de Ségolène Royal aux législatives.

Dans l'ordonnace concernant Public, la juge a estimé que c'est à juste titre que le magazine a fait valoir que Valérie Trierweiler "mélange parfois vie privée et vie publique dans sa propre communication".

"Préjudice moral"

La magistrate souligne également que la première dame "ne pouvait ignorer, en se baignant en maillot deux pièces sur la plage de la résidence officielle du président de la République, que des photographies étaient susceptibles d'être réalisées".

>> A LIRE AUSSI : Le couple Hollande-Trierweiler ? "Les Bidochon", selon Sarkozy

Voici a été condamné à verser à Valérie Trierweiler une provision de 1.500 euros "sur la réparation de son préjudice moral résultant des atteintes portées à son droit à l'image et à sa vie privée" pour la publication de ces photos. L'ordonnance condamne également le magazine à retirer les photos de Valérie Trierweiler en maillot de bain de son site. Sur le même fondement, Public a été condamné à lui verser une provision 1.000 euros.

Médiatisation du voyage en train

L'ordonnance souligne également la médiatisation du voyage en train du couple à Brégançon et que l'information sur les vacances présidentielles "participe de la tradition de l'information estivale".

La juge a estimé qu'il n'était "pas nécessaire à la légitime information du public de montrer la compagne du président de la République sur la plage du fort de Brégançon sans son accord et les clichés ne peuvent être qualifiés d'anodins, notamment en ce qu'ils la représentent en maillot de bain alors qu'elle n'a jamais accepté de poser devant les objectifs dans cette tenue". "Ils ne sauraient davantage constituer une illustration pertinente de la 'normalité' revendiquée par le couple présidentiel", poursuit la magistrate.

Une troisième ordonnance, concernant cette fois le magazine Closer devait être rendue dans l'après-midi.

Début septembre, l'hebdomadaire VSD avait été condamné à verser 2.000 euros à Valérie Trierweiler pour avoir publié des photos similaires. Elle avait reversé cette somme à la Maison des journalistes.

>> A LIRE AUSSI : Trierweiler sur son rôle de première dame : "J'ai tâtonné au début"