BFMTV
Élysée

Otage française au Mali: ses ravisseurs "ne sont rien", a affirmé Emmanuel Macron

placeholder video
Le président de la République a condamné "toute forme de prise d'otages" après la diffusion, par al-Qaïda d'une vidéo montrant six otages étrangers, dont l'humanitaire française, Sophie Pétronin.

Le président de la République a été ferme avec les ravisseurs de Sophie Pétronin. Interrogé sur la vidéo diffusée dans la nuit de samedi à dimanche par le groupe al-Qaïda, montrant l'humanitaire française, Emmanuel Macron a condamné de manière "radicale, profonde, absolue, toute prise d'otages". "Je ne ferai aucun honneur à ceux qui ont diffusé à dessein cette vidéo cette nuit pour que des chefs d'Etats viennent les prendre comme leurs premiers ennemis", a insisté Emmanuel Macron.

"Ces gens ne sont rien, ce sont des terroristes, des voyous et des assassins", a -t-il alors martelé depuis Bamako où il assiste au G5 Sahel.

Se félicitant toutefois que pour la première fois, depuis l'enlèvement de l'humanitaire française en décembre dernier à Gao au Mali, une preuve de vie soit fournie, le président de la République a été clair: aucune information ne sera communiquée quand aux éventuelles négociations ou opérations pour libérer les six otages. Les proches de Sophie Pétronin ont, en effet, regretter de ne pas se sentir assez informés et soutenus par les autorités. "La meilleure façon de protéger notre otage et nos intérêts c’est de ne donner aucun détail", a tranché le chef de l'Etat.

"Dans ces cas-là, moins on parle, mieux c'est, ça ne veux pas dire que rien est fait", a ajouté Ibrahim Boubacar Keïta, le président malien.

Un peu plus tard, le président de la République a affirmé toutefois que "tous les services de l'Etat sont mobilisés pour la (Sophie Pétronin, NDLR) ramener auprès de ses proches".

J.C.