Le débat sur la croissance au cœur du G8

Dans l'entourage présidentiel français, on estime que "la discussion sur la croissance a bien avancé à Camp David. Il reste maintenant ce qui est l'enjeu du prochain sommet informel de l'Union européenne du 23, à déterminer ses modalités pratiques". Selon cette même source, la France a ainsi enregistré des "soutiens" sur la question des "eurobonds", que la chancelière allemande Angela Merkel a jusque-là toujours refusé. "Il y a des soutiens en Europe sur cette question, suffisamment pour que ça compte", se réjouit-on côté français. Jusque-là, le camp français juge "très positifs" les premiers pas de François Hollande qui a, selon eux, très vite trouvé rapidement sa place et son style dans le concert international.
"Sa méthode de travail est franche, loyale, pragmatique, c'est un peu on met tout sur la table, on se dit tout, c'est une des raisons de son succès avec Obama", se félicite un de ses proches conseillers. De son côté, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères de François Hollande déclare "Il est très ferme sur ses positions et en même temps d'un abord facile, c'est un sans faute".