Emmanuel Macron appelle Israël à mettre "urgemment fin" aux frappes "sans lien avec le programme nucléaire iranien"

Un Conseil de défense et de sécurité organisé à l'Élysée ce mercredi 18 juin sur la situation au Moyen-Orient. Le président français a appelé l'État hébreu à mettre "urgemment fin" aux frappes "sans lien avec le programme nucléaire et balistique iranien".

Emmanuel Macron appelle Israël à mettre "urgemment fin" aux frappes "sans lien avec le programme nucléaire et balistique iranien", à l'issue du Conseil de défense et de sécurité organisé à l'Élysée ce mercredi 18 juin en fin d'après-midi.

Le chef de l'État "a marqué sa préoccupation sur l'escalade en cours, avec des frappes israéliennes qui visent de plus en plus des objectifs sans lien avec le programme nucléaire et balistique iranien, et un nombre croissant de victimes civiles en Iran et en Israël".

"Un règlement négocié exigeant"

"Le président de la République a souligné qu'un règlement durable du programme nucléaire et balistique ne pourra être atteint que par la négociation. Il a en outre rappelé la volonté de la France d'engager un dialogue sans concession avec l'Iran sur ses activités de déstabilisation régionale", précise le communiqué de l'Élysée.

La nature de "l'initiative" que devra prendre Jean-Noël Barrot, présent au conseil de défense avec notamment le Premier ministre François Bayrou et le ministre des Armées Sébastien Lecornu, n'a pas été précisée.

Emmanuel Macron a par ailleurs demandé à son chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot de prendre "dans les prochains jours une initiative, avec les proches partenaires européens, afin de proposer un règlement négocié exigeant, de nature à mettre fin au conflit" entre Israël et l'Iran.

Emmanuel Macron a aussi demandé au ministère des Affaires étrangères de "prendre les mesures nécessaires" pour faciliter le départ d'Iran ou d'Israël des ressortissants français qui le souhaitent, a dit l'Elysée sans plus de précisions. Il a de nouveau "fortement déconseillé" tout "déplacement dans ces deux pays".

F.R. avec AFP