Israël-Iran: Donald Trump souhaite "bonne chance" à Ali Khamenei qui refuse que son pays se rende

Donald Trump a adressé un message au guide suprême de l'Iran ce mercredi 18 juin, après les récents commentaires de l'ayatollah Ali Khamenei selon lesquels son pays "ne se rendra jamais" dans le conflit qui l'oppose à Israël.
"Je dis bonne chance", a répondu le président américain auprès de CNN depuis la Maison Blanche.
Il a ajouté que sa patience était "déjà à bout" avec l'Iran. "C'est pourquoi nous faisons ce que nous faisons", a-t-il ainsi affirmé.
"Peut-être ou peut-être pas"
Le 47e président des États-Unis a continué d'entretenir le doute la possibilité que son pays effectue des frappes sur l'Iran en déclarant pouvoir "peut-être le faire ou ne pas le faire".
"Personne ne sait ce que je vais faire", a-t-il assuré.
"Vous ne pensez pas sérieusement que je vais répondre à cette question? 'Allez-vous frapper la composante nucléaire iranienne et à quelle heure exactement, monsieur, monsieur, allez-vous la frapper?'", a-t-il lancé aux journalistes.
Le dirigeant républicain a également assuré que l'Iran était entré en contact avec les États-Unis pour négocier. Donald Trump déclare également que le gouvernement iranien lui a tendu la main, affirmant même qu'ils ont "suggéré" de venir à la Maison Blanche.
Trump ne veut pas tuer Khamenei "pour le moment"
Le guide suprême d'Iran a proclamé que son pays "ne se rendra jamais" et mis en garde les États-Unis, alliés d'Israël, contre des "dommages irréparables" en cas d'intervention dans la guerre entre les deux pays ennemis.
L'ayatollah Ali Khamenei réagissait aux menaces de Donald Trump, qui a appelé ce mardi l'Iran "à capituler sans condition", une demande réitérée ce mercredi.
Le locataire de la Maison Blanche avait également assuré que les États-Unis "savaient exactement où se cachait" Ali Khamenei, mais qu'ils ne comptaient pas le tuer "pour le moment".
Sixième jour de conflit ouvert
Israël et l'Iran ont échangé de nouvelles frappes aériennes, au sixième jour d'une escalade militaire meurtrière déclenchée par une offensive israélienne visant des sites stratégiques iraniens. Téhéran a promis de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l'attaque israélienne.
Accusée par les Occidentaux et par Israël de vouloir fabriquer l'arme atomique, la République islamique dément et défend son droit à enrichir de l'uranium afin de développer un programme nucléaire civil.
Depuis vendredi, l'aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires et tué plusieurs hauts gradés iraniens. Des civils ont aussi été tués dans les deux pays par des frappes qui ont atteint des zones urbaines et détruit des immeubles.