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Présidentielle

Philippot justifie le faux texto anti-Macron: "Ça aurait pu être réel"

Florian Philippot, ce mardi sur France inter.

Florian Philippot, ce mardi sur France inter. - Capture d'écran.

Le numéro 2 du Front national s'est justifié ce mardi sur le SMS trafiqué qu'il a relayé dans l'entre-deux-tours de la présidentielle.

Il n’en démord pas. Quinze jours après avoir relayé sur son compte Twitter un faux SMS censé décrédibiliser Emmanuel Macron dans l’entre-deux-tours de la présidentielle, Florian Philippot estime toujours que son geste était justifié.

Invité ce mardi matin sur France Inter, le numéro 2 du FN a avancé un nouvel argument pour sa défense.

"Je n'ai pas créé un faux"

"Ce n’était pas le bon SMS, mais il y a eu des SMS qui ont mené exactement au même résultat (…). Il y a eu des SMS à l’intérieur d’En Marche! pour appeler à une manifestation, qui a été violente", a soutenu Florian Philippot.

"Je n’ai pas créé un faux, j’ai repris de bonne foi un texto qui n’était pas d’ailleurs aberrant, qui aurait pu parfaitement être réel sur le fond", a-t-il insisté, déplorant que les médias se concentrent sur ces faits plutôt que sur "des manifestations violentes de gens désinhibés contre une candidature à l’élection présidentielle".

"Une explication, monsieur Macron?"

Le vendredi 5 mai, trois jours avant le deuxième tour, Marine Le Pen avait connu un déplacement très mouvementé à Reims. La candidate du FN avait dû être exfiltrée de la cathédrale de la ville sous les huées de militants de gauche et pro-Macron hostiles à sa présence.

Quelques heures après l’incident, Florian Philippot avait repris sur son compte Twitter un SMS attribué à la section locale d’En Marche!, qui appelait à "tuer", "siffler" et "bousculer" Marine Le Pen lors de sa visite rémoise. "Une explication monsieur Macron?", avait accusé Florian Philippot dans un message accompagnant la capture d’écran du texto.

Problème: le SMS était un faux grossier, comme l’ont vite remarqué de nombreux internautes.

G. de V.