EN DIRECT - Julien Bayou appelle à l'union de la gauche autour de Yannick Jadot

Julien Bayou le 19 septembre 2021 à Paris - Sameer Al-DOUMY © 2019 AFP
C'est la fin de ce direct politique
Merci à vous de l'avoir suivi.
Présidentielle: Bayou appelle à l'union de la gauche autour de Jadot
"Tous derrière Yannick". Le numéro un d'EELV Julien Bayou a appelé samedi à l'union de "toute la gauche" autour de Yannick Jadot, vainqueur de la primaire écologiste, en vue de la présidentielle 2022.
"L'écologie peut rassembler car au fond c'est l'avenir et le présent: satisfaire les besoins des plus vulnérables aujourd'hui, sans compromettre la capacité des générations futures à faire de même. Loger, nourrir, chauffer tout le monde, tout de suite et permettre aux générations futures de choisir leur avenir", a expliqué Julien Bayou, dans un discours au conseil fédéral d'EELV.
"Et je sais que cela parle à l'ensemble des forces humanistes, progressistes, féministes, démocrates et de gauche. C'est dans cet état d'esprit que nous voulons que notre candidat soit largement en tête pour rassembler toute la gauche à l'élection présidentielle", a-t-il ajouté.
Dénonçant la "maladie infantile de la division", il a assuré que "c'est ensemble que nous pouvons gagner". Et pour cela, il faut, selon lui, qu'EELV "endosse pleinement (son) rôle de locomotive" afin de "tirer tout le monde jusqu'à la victoire", "derrière l'écologie, derrière notre candidature, derrière Yannick".
Éric Zemmour se dit "ravi" du soutien de Jean-Marie Le Pen
En séance de dédicace de son livre à Lille, le polémiste s'est dit "ravi" de tous les soutiens qu'il reçoit. "J’accepte tous les soutiens, tous les soutiens me font plaisir", a-t-il insisté.
Éric Zemmour fait ici allusion aux déclarations de Jean-Marie Le Pen parues de Le Monde ce samedi. Le fondateur du FN dit envisager de voter pour lui, "s'il est le mieux placé" pour remporter l'élection.
Pour Marlène Schiappa, Éric Zemmour "divise" les Français pour "attiser les haines"
Présente ce samedi au Campus En Marche! 2021, à Avignon, Marlène Schiappa ne mâche pas ses mots à l'égard d'Éric Zemmour, qui grimpe dans les sondages.
"Il ne suffit pas de faire des discours sur la France pour incarner la France", martèle-t-elle. "Le cadre de la présidentielle ne doit jamais être un cadre pour diviser ni pour attiser les haines, mais au contraire un cadre pour rassembler, pour unir et pour s’adresser à tout le pays, sans exception."
La ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur exprime également sa fierté d’avoir "fait naturaliser 12.000 travailleurs étrangers qui étaient en première ligne pendant la période de Covid".
"Ces 12.000 personnes ont tenu le pays pendant la période de Covid et aujourd’hui elles sont Françaises, comme vous et moi, comme Éric Zemmour. Ni plus, ni moins. Elles ont prouvé leur attachement à la France".
La candidature d'Emmanuel Macron en 2022 est "un souhait partagé", assure Marlène Schiappa
Tandis qu’Emmanuel Macron n’a pas encore officiellement annoncé être candidat à sa réélection, Marlène Schiappa confirme, sans surprise, que le président fait l’unanimité au sein de La République en Marche.
"C’est le candidat que nous souhaitons voir se présenter pour 2022 et pour pouvoir faire un second quinquennat", affirme Marlène Schiappa au Campus En Marche! 2021
La ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur se targue de l'unité de la majorité présidentielle, en soulignant la division des Républicains et de la gauche, à quelques mois du premier tour.
Édouard Philippe assure aux militants LaREM qu'ils seront les "bienvenus" dans son futur parti
Édouard Philippe fait du pied aux militants de La République En Marche. Ils sont "les bienvenus" dans le futur parti qu'il lancera le 9 octobre, leur a assuré l'ancien Premier ministre.
Depuis le Campus En Marche! 2021 qui se tient ce week-end à Avignon, Édouard Philippe réitère par ailleurs sa volonté de "participer à l'élargissement de la majorité du socle électoral" d'Emmanuel Macron - à qui il a récemment apporté son soutien officiel pour 2022.
Emmanuel Macron visitera un refuge de la SPA lundi pour défendre la cause animale
À quelques mois de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron veut s'emparer de la question du bien-être animal, qui gagne du poids dans l'opinion publique.
C'est à l'occasion de la Journée mondiale des animaux que le chef de l'État se rendra lundi dans un refuge de la SPA pour chiens et chats à Gray (Haute-Saône).
Le président entend souligner, à cette occasion, "l'action menée en faveur des animaux de compagnie" par son gouvernement, selon l'Élysée.
>> Plus d'informations dans notre article.
"C’est lui qui monte aujourd’hui, il y en a d’autres qui monteront", Bruno Le Maire relativise la percée d'Éric Zemmour dans les sondages
"C’est lui qui monte aujourd’hui, il y en a d’autres qui monteront, ça fait partie des montagnes russes des élections présidentielles. À un moment donné un candidat monte, un autre chute. Ça occupe un temps les médias, les observateurs", relativise Bruno Le Maire ce samedi.
Depuis le Campus En Marche! 2021, le ministre de l'Économie fustige les "discours simplistes et outranciers" d'Éric Zemmour, sans le nommer. Et d'ajouter : "Il y a des réalités qui sont un tout petit peu plus complexes que les simplifications de campagne".
Face à la popularité croissante du polémiste, Bruno Le Maire esquisse la stratégie du gouvernement :
"Nous avons su rassembler les Français à un moment où on courait le risque de la division. Ma réponse à la montée des uns ou des autres dans les sondages, c’est toujours plus de travail, toujours plus de convictions, toujours plus de détermination."
Bruno Le Maire reparle de la réforme des retraites depuis le Campus 2021 de LaREM
"Je pense que nous sommes tous d'accord, d'un bout à l'autre de la majorité, pour dire qu'une réforme des retraites est nécessaire", répète ce samedi Bruno Le Maire, interroge devant notre caméra depuis Avignon, où se déroulent ce week-end le Campus 2021 de La République en marche (LaREM).
Reste à savoir quand, une telle réforme pourra être mise en chantier, alors que la présidentielle approche et qu'elle pèse chaque jour un peu plus sur les débats. "C'est le président de la République, et lui seul, qui peut le décider", balaye le ministre de l'Économie.
Évitant de commenter les propos d'Édouard Philippe, qui préconise un départ à la retraite à 67 ans, Bruno Le Maire se contente de marteler que si nous "voulons sauver notre régime de retraites par répartition, il faut une réforme des retraites". Et d'ajouter: "Si nous voulons garantir le niveau de vie de nos enfants et de nos petits-enfants, il faut que tous globalement nous travaillons davantage. Je l'ai toujours dit."
De jeunes militants de Debout la France annoncent quitter le mouvement de Dupont-Aignan et rallier Zemmour
"Nous, le Bureau national de Debout les Jeunes, cadres, fidèles militants, sommes obligés d’en faire le constat aujourd’hui : Nicolas Dupont-Aignan n’est pas en mesure de remporter la présidentielle de 2022". c'est ainsi que débute la tribune publiée sur le site de Valeurs Actuelles ce samedi après-midi par de jeunes militants du mouvement de Nicolas Dupont-Aignan, parmi lesquels Marian de Gueiffier et Guillaume de Chilly, respectivement ancien président et vice-président de Debout les Jeunes.
"Seul un homme, aujourd’hui, parvient à rassembler au-delà des lignes partisanes et à redonner espoir aux abstentionnistes qui ne croient plus en la politique ; un homme qui rompt avec l’établissement politique actuel, qui réincarne enfin la droite et peut opérer la synthèse entre toutes les forces profondes du pays. Cet homme, c’est Éric Zemmour", assurent-ils plus loin, avant de conclure:
"Avec nous, nous appelons tous les jeunes de Debout La France à rejoindre Éric Zemmour. Mais nous appelons surtout et par-dessus tout l’ensemble des amoureux de la France, au-delà des appartenances politiques, à le soutenir (...) Ensemble, avec Zemmour, sauvons la France !"
Des militants antifascistes rassemblés contre la venue d'Eric Zemmour à Lille
Eric Zemmour doit tenir une conférence ce samedi après-midi à Lille, dans le Grand-Palais, pour promouvoir son dernier livre, et entretenir une campagne présidentielle qui ne dit pas encore son nom. Mais sur place, des militants antifascistes et des syndicalistes étudiants se sont rassemblés pour lui ménager un comité d'accueil très hostile. Celui-ci est cependant peu fourni comme l'a noté notre correspondant.
Le PS? "une ambulance", Zemmour? "pas un homme d'Etat": Véran tire à boulets rouges sur les oppositions lors des Université d'été de LaREM
"Nous ne devons laisser sous aucun prétexte laisser le pays sous les mains des aventuriers". A l'occasion de son discours tenu lors des Universités de LaREM à Avignon, Olivier Véran a décidé de malmener les oppositions. Il s'est notamment moqué de la vedette du moment à la droite de la droite: "Non monsieur Zemmour il ne suffit pas de citer Talleyrand pour être un homme d Etat".
Son propos a ensuite migré vers Marine Le pen et le Rassemblement national: "Ma jeunesse disait: 'On emmerde le FN'. Je veux pas que la jeunesse doivent choisir entre abstention et radicaux".
Tandis que la droite a serré les rangs autour de Nicolas Sarkozy ces derniers jours après sa condamnation - contre laquelle il a fait appel - à un an de prison ferme dans le procès Bygmalion, Olivier Véran a remarqué: "Il en va de la politique comme de l'amour on ne réchauffe pas les flammes".
Il n'en a pas oublié la gauche pour autant. Evoquant le Parti socialiste, il a lancé: "Je suis ministre de la Santé, je ne peux pas tirer sur une ambulance".
Présidentielle: Bertrand plaide pour "une société du travail"
Xavier Bertrand, candidat ex-LR à la présidentielle, a plaidé samedi pour "une société du travail", en développant son projet de "prime du travail" et d'exonération des heures supplémentaires.
"Élu président, j'agirai sans relâche pour une société du travail", a-t-il promis à Saint-Denis dans un discours précisant le troisième grand axe de sa campagne, après le "rétablissement de l'autorité" et la "République des territoires".
"Depuis des années, je perçois, derrière l'extrême dignité de ceux qui n'y arrivent plus, malgré leur travail et leurs efforts, un sentiment d'abandon sans pareil", a ajouté Xavier Bertrand, en s'adressant à "ceux qui se rendent compte que trop souvent le travail paie moins que l'assistanat".
Vilipendant la gauche "qui a oublié les travailleurs" et "les extrêmes qui cherchent à exploiter leur colère rentrée", il a aussi taclé Emmanuel Macron "qui n'a jamais compris ni entendu la détresse de ceux qui, malgré leur salaire, n'arrivent pas à joindre les deux bouts".
"Le tumulte politique et médiatique n'est rien par rapport à la responsabilité qui est la mienne d'apporter des solutions concrètes aux Français", a-t-il ajouté, alors que l'actualité a été phagocytée ces dernières semaines par la percée du polémiste Eric Zemmour, donné devant tous les candidats de droite dans un sondage paru vendredi.
"Nos compatriotes veulent un Président qui les comprenne, qui entende leurs difficultés", a-t-il ajouté, avant de préciser les trois chantiers qu'il avait déjà présenté jeudi soir sur France 2.
"Avant la fin de l'année 2022, tous les salariés travaillant à temps complet toucheront au moins 1.500 euros nets par mois", avec une "prime au travail" qui "sera versée directement, quels que soient les revenus du conjoint". Pour "libérer le temps de travail", il a estimé que les heures travaillées au-delà de 35h devaient être "clairement sans impôt et sans charge sociale".
"Des électeurs de LR pensent qu'il est le bon candidat", selon un proche d'Eric Zemmour après sa visite à la fédération du parti à Lille
Antoine Diers, porte-parole des Amis d'Eric Zemmour, est intervenu auprès de notre antenne après la visite d'Eric Zemmour dans les locaux de la fédération de LR à Lille. Il s'est "abasourdi" par les réactions outrées des élus LR locaux. Il a expliqué les circonstances de ce déplacement: "Je suis adhérent LR, je savais qu’il y avait une réunion avec des jeunes, j’étais avec Éric Zemmour on a décidé de s’y arrêter quelques minutes. L’accueil réservé était excellent."
"Pour moi, ça démontre que pour une partie des électeurs des Républicains pensent qu’Éric Zemmour est le bon candidat parce qu’il parle avec efficacité, clarté des questions qui intéressent tous les Français : la sécurité, la justice, l’immigration", a poursuivi Antoine Diers.
Eric Zemmour: le député LaREM Sacha Houlié pourfend un "triste personnage"
Depuis Avignon, où le mouvement présidentiel tient ses Universités d'été, Sacha Houlié a dit sur notre antenne sa sérénité devant la montée d'Eric Zemmour dans les sondages: "Je crois à la campagne, pas aux sondages."
Il est ensuite nettement passé à l'offensive: "Éric Zemmour est la créature médiatique qui ne connaît pas la France des gens. C’est un individu des beaux quartiers parisiens n’a jamais mis les pieds dans les campagnes qu’il décrit dans ses livres. Ce que décrit ce triste personnage n’est pas la France." "On ne peut plus envisager le pays comme ça, on va le lui montrer", a promis le parlementaire.
Le député élu dans la Vienne a encore raillé: "Ce qu’il écrit sur Poitiers est resté bloqué en 732." Une année qui fait référence à la bataille livrée par Charles Martel à des troupes omeyyades et traditionnellement fixée à poitiers, malgré un grand débat historiographique sur la question.
Cadres supérieures, fillonistes: le socle électoral d'Eric Zemmour se dessine
Le sondage Ipsos Sopra Steria pour Le Parisien et France Télévision place Eric Zemmour à 15% des intentions de votes pour une présidentielle à laquelle il n'est, pourtant, toujours pas officiellement candidat.
Et cette étude permet de discerner les profils présentés par les Français séduits par son discours. Tandis que Marine Le Pen continue de faire la course en tête dans la France populaire, Eric Zemmour engrange surtout ses soutiens parmi les cadres supérieurs, les diplômés. 24% des électeurs de François Fillon en 2017 se disent également prêts à voter pour lui.
Conférence et séance de dédicaces: le programme d'Eric Zemmour à Lille
Au lendemain de sa visite impromptue dans les locaux de la fédération nordiste de LR, Eric Zemmour retrouve son costume d'essayiste. Comme il y a deux semaines, à Toulon, il promouvra son livre La France n'a pas dit son dernier mot à travers une conférence suivie d'une séance de dédicaces. Il doit prendre la parole sur les coups de 14h45, avant de signer son ouvrage à 16h30.
Zemmour s'affiche avec des militants LR dans les locaux de la fédération lilloise du parti
La scène a été partagée sur Twitter par Stanislas Rigault, président de Génération Z. On y voit Eric Zemmour avec de jeunes militants LR dans les locaux de la fédération lilloise du parti.
Des élus LR locaux - comme le député Sébastien Huyghe - ont protesté. "Je condamne fermement la manipulation honteuse de Eric Zemmour qui s’est invité à la permanence des LR à Lille. La Fédération ne cautionne en aucune manière la présence de quelqu’un qui ne partage aucune de nos valeurs. Cela en dit long sur ses méthodes malhonnêtes !" a écrit ce dernier.
"Les gens ne sont dupes de rien": lors d'une séance de dédicaces de son livre, Nicolas Sarkozy évoque sa condamnation
Nicolas Sarkozy signe ce samedi son livre dans la librairie Lamartine, rue de la Pompe, à Paris. Deux jours après sa condamnation à un an de prison ferme - contre laquelle il a fait appel -, il s'est félicité: "c'est un accueil chaleureux, c'est très émouvant... et très rassurant sur l’état d’esprit du pays".
"Les gens ne sont dupes de rien c’est ça l’important, Ils ont compris". Il a aussi salué les mots du Premier ministre à son intention jeudi soir au 20h de TF1: "ça m'a fait très plaisir et ça ne m'étonne pas de lui".
Un an de la tempête Alex: Castex réaffirme le soutien de l'Etat aux sinistrés
Douze mois après la catastrophe entraîné dans les Alpes-Maritimes par la tempête Alex, le Premier ministre s'est fendu d'un tweet afin d'exprimer le soutien de l'Etat aux communes sinistrées.
"Un an après la tempête Alex, je sais l'émotion des habitants de nos vallées. À tous ceux qui ont perdu un proche ou dont le quotidien a été bouleversé par cette épreuve, je veux redire le soutien de l'État. Aujourd'hui comme demain, il restera à leurs côtés. C'est son devoir", a-t-il écrit.
Il emboîte le pas au président de la République qui, dans un entretien accordé à Nice Matin et publié ce samedi, avait lui aussi assuré que l'Etat épaulerait la région meurtrie par les inondations il y a un an.
Retrouvez l'intervention de Wallerand de Saint-Just sur BFMTV après le soutien de Jean-Marie Le Pen à Eric Zemmour
La porte-parole de LaREM appelle à défendre "sans rougir" le bilan de la majorité
En route pour Avignon, Prisca Thèvenot, porte-parole de LaREM, s'est exprimée auprès de BFMTV. Elle a fixé le cap de sa formation politique pour les jours à venir: "Nous devons proposer des choses et sur la base d’un bilan car nous avons un bilan que nous portons sans rougir".
Deux jours après sa condamnation, Nicolas Sarkozy signe son livre dans une librairie parisienne
Sur les coups de 11h, l'ex-président Nicolas Sarkozy doit dédicace son livre Promenades, du côté de la librairie Lamartine, dans le XVIe arrondissement de Paris. C'est sa première sortie publique depuis sa condamnation jeudi à un an de prison ferme - aménageable à domicile et contre laquelle il a interjeté appel - pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012 dans le cadre de l'affaire Bygmalion.
Un double jeu d'Edouard Philippe ? Le doute monte au sein de la Macronie
Tandis que LaREM tient ses Universités d'été ce week-end, le doute monte au sein de la Macronie quant à un éventuel double jeu de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe. Alors que l'exécutif l'a missionné pour rassembler le centre droit derrière le président de la République, le lancement prochain de son propre mouvement par Edouard Philippe et ses déclarations, jeudi, auprès de Challenges au sujet de la réforme des retraites inquiètent une partie de la majorité.
"C'est triste, c'est affligeant": Wallerand de Saint-Just dénonce la déclaration de Jean-Marie Le Pen
Sur notre antenne, Wallerand de Saint-Just, président du groupe Rassemblement national au Conseil régional d'Île-de-France, a fustigé le soutien de Jean-Marie Le Pen à Eric Zemmour: "Je trouve ça triste de la part de Jean-Marie Le Pen. C’est affligeant."
"J’aurais pensé que Jean-Marie Le Pen prendrait sa décision en fonction des idées, des programmes, des personnalités. Là, c’est une réaction de pure opportunité", a jugé Wallerand de Saint-Just. "On n’est pas étonné que Jean-Marie Le Pen veuille soutenir quelqu'un qui tient souvent des propos irresponsables", a-t-il cependant ajouté.
LaREM ouvre ses Universités d'été à Avignon ce samedi
LaREM ouvre ses Universités d'été à Avignon ce samedi. Elles se tiendront jusqu'à dimanche, en présence de nombreux membres d ela majorité et de l'exécutif, le chef du gouvernement en premier lieu.
Jean-Marie Le Pen annonce son soutien à Eric Zemmour "s'il est le mieux placé"
L'ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen, a assuré ce samedi auprès du Monde qu'il soutiendrait Eric Zemmour "s'il (était) le candidat du camp national le mieux placé". L'entourage de l'ex-candidat à la présidentielle a confirmé ces propos auprès de BFMTV.
Rendant hommage à la "culture" et au "courage" de celui qu'il appelle simplement "Eric" au cours de cet entretien accordé jeudi au quotidien dans son manoir de Montretout en région parisienne, il célèbre le discours "rafraîchissant" de l'essayiste, avec lequel il se trouve de nombreux points communs.
Idéologiques d'abord: "Il est monté sur la barricade en disant des choses que personne n’osait dire, à part moi. Il dit ce que je pense, mais avec une audience supérieure." Ensuite, il l'estime victime d'une même "diabolisation": "Ça commence à pousser… Il aura bientôt une queue luciférienne et des pieds fourchus, lui aussi !"
"La seule différence entre Eric et moi, c’est qu’il est juif", a cependant cru bon de souligner Jean-Marie Le Pen qui a tenu plusieurs déclarations antisémites par le passé: "Il est difficile de le qualifier de nazi ou de fasciste. Cela lui donne une plus grande liberté", prolonge-t-il.
"Les sondages faits à une trop longue distance sont ensuite démentis": la vice-présidente de LR relativise la menace Zemmour
Sur notre antenne, ce samedi matin, Agnès Evren vice-présidente des Républicains, a relativisé la portée du sondage publié la veille par Ipsos Sopra Steria. "Les sondages faits à une trop longue distance sont ensuite démentis. Une élection présidentielle se cristallise dans les trois derniers mois", a-t-elle jugé.
"Mais c’est vrai que notre sujet à droite, c’est que nous n’avons pas encore notre champion, notre candidat naturel. Or, gagner la présidentielle, c’est aussi gagner la bataille de l’incarnation", a-t-elle toutefois reconnu.
Le Pen, Zemmour et Bertrand dans un mouchoir de poche, selon un sondage
Marine Le Pen, donnée à 16% des intentions de vote, est talonnée par le candidat putatif Eric Zemmour à 15%, qui devance lui-même le candidat de droite Xavier Bertrand à 14%, selon un sondage Ipsos Sopra Steria pour FranceInfo et Le Parisien, publié vendredi. Selon la même enquête, si Valérie Pécresse représente la droite, elle est créditée de 12% des intentions de vote, derrière Eric Zemmour à 15%, et la candidate du Rassemblement national à 17%.
Le président sortant Emmanuel Macron est donné à 24 ou 25% selon qu'il est opposé à Xavier Bertrand ou à Valérie Pécresse. A gauche, les candidats LFI Jean-Luc Mélenchon et EELV Yannick Jadot sont chacun crédités de 9% des voix, avec la socialiste Anne Hidalgo à 5,5%. Si Michel Barnier est le candidat de la droite, il est donné à 11%, Eric Zemmour à 15%, Marine Le Pen à 17%, et Emmanuel Macron à 25,5%. A gauche les scores restent inchangés sauf pour Yannick Jadot, donné à 9,5%.
Si Eric Zemmour ne se présente pas à la présidentielle, Marine Le Pen remonte à 25%, ainsi que Xavier Bertrand à 17%. Emmanuel Macron est lui donné à 25%. Marine Le Pen atteint 26% comme Emmanuel Macron dans le scénario Valérie Pécresse, elle-même donnée à 14%. Toujours sans Eric Zemmour, Marine Le Pen atteint 26% et Emmanuel Macron atteint 27% dans le scénario Michel Barnier, donné à 13%.
Enquête réalisée en ligne du 29 au 30 septembre auprès d'un échantillon de 1.500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur des intentions de vote entre 0,7 et 2,5 points.