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Présidentielle

Après la percée automnale, la campagne Zemmour en panne

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Après une percée fulgurante dans les sondages, le candidat d'extrême droite traverse désormais une période de "tassement". Ses équipes expliquent vouloir redynamiser la compagne.

Un creux dans la vague Zemmour? Parti de 6% d'intentions de vote en septembre, l'ex-polémiste a effectué une percée fulgurante à l'automne, atteignant 16,2% en novembre selon l'Elyséemètre, notre baromètre des sondages présidentiels. Mais depuis, la dynamique s'essouffle: le candidat surprise de l'extrême droite est redescendu à 13% dans les sondages.

Alors, simple plateau ou vrai coup d'arrêt? Au micro de BFMTV, l'ex-polémiste reconnaît traverser une période de "tassement", mais se dit serein.

"Il y a plusieurs sondages différents. Je vous concède qu'il y a certains sondages en baisse, certains sondages en hausse. Je suis très prudent: quand on a vu les élections régionales, même l'élection présidentielle, souvenez-vous", a-t-il argumenté.

"La phase des ralliements"

Dans son entourage, on réfléchit à un moyen de redonner du coffre à sa campagne, après un automne en fanfare. Ses proches veulent ainsi redynamiser sa candidature.

"Sur l'aspect de la dynamique de la campagne, on est dans une nouvelle phase: la phase des ralliements", a expliqué Stanislas Rigault, président de Génération Z à BFMTV.

Après le débauchage de l'ancien vice-président des Républicains Guillaume Peltier, le candidat du néo-parti Reconquête! aspire à de nouvelles recrues.

Multiplier les réunions publiques

La relance de sa campagne se jouera sur la multiplication des réunions publiques, comme celles du week-end dernier en Eure-et-Loir et en Vendée.

"Il n'y a pas de creux, on a monté les Sables d'Olonne en 24 heures il y avait 1000 personnes, on a monté Châteaudun en 4 jours, il y avait 1500 personnes, on va continuer à mobiliser", avance Olivier Ubéda, directeur national des événements d'Eric Zemmour.

Ultime problème pour le candidat d'extrême droite: les parrainages. Selon son équipe de campagne, il ne dispose actuellement que de 340 signataires sur les 500 requis.

Nina Jackowski et Léopold Audebert