BFMTV
Européennes

Européennes: revivez la journée du 26 mai, lendemain du scrutin

Affiche de campagne de Marine Le Pen à Denain, dans le Nord, ce lundi 26 mai.

Affiche de campagne de Marine Le Pen à Denain, dans le Nord, ce lundi 26 mai. - -

Quel avenir pour les deux principaux partis politiques français, au lendemain du séisme qui a placé le Front national en tête des élections européennes en France? Revivez la journée qui a suivi le "séisme" pour le PS et l'UMP.

Le Front national triomphe. Dimanche, aux élections européennes, le parti de Marine Le Pen a remporté 25,4% des voix, soit 24 élus au Parlement européen, devant l'UMP avec 20,80% et le PS avec 13,98%. Ce lundi, les regards se sont essentiellement tournés vers le PS, qui a connu lors de cette élection le plus mauvais score de son histoire, et vers l'UMP, également ébranlé par l'affaire Bygmalion.

Ce live est désormais clos, merci de l'avoir suivi. Retrouvez ici a synthèse de cette journée.

20h00 - Hollande entend le message des urnes mais maintient le cap. Le président de la République a analysé, lundi soir, le vote FN comme "une défiance à l'égard de l'Europe". "Ce serait une faute de fermer les yeux devant cette réalité", a admis le président de la République dans une élocution enregistrée dans l'après-midi.

"Mais l'Europe ne peut pas avancer sans la France", a-t-il renchéri. "Demain, au Conseil européen, je réaffirmerai que la priorité est la croissance et l'emploi", a-t-il assuré. "L'Europe doit préparer l'avenir." Il a également plaidé pour le "rassemblement des Français".

18h48 - Hollande s'exprime à 20 heures. Le président de la République réagira aux résultats de l'élection dans une allocution officielle, a communiqué l'Elysée.

17h47 - Valls et Hollande "à côté de la plaque", pour EELV. Dans un communiqué, Europe Ecologie-Les Verts juge sévèrement, ce lundi, l'absence de "fond" apporté par le président et son Premier ministre au lendemain de ce qu'ils qualifient de "débâcle électorale".

"S'il y a une chose criante, évidente, massive qui ressort de ce scrutin, c'est la demandé presque désespérée de changement. (...) Par pitié, entendez le besoin de changement, d'ambition européenne, de politique économique, fiscale, d'instititons, de personnels politique, de manière de fonctionner", écrivent les deux porte-parole du parti.

17h02 - Valls présent à la réunion du groupe PS mardi. Le Premier ministre sera présent à la réunion des députés socialistes mardi, a-t-on appris auprès de Matignon, alors que des élus frondeurs sont repartis à l'offensive après la déroute des européennes.

Manuel Valls, qui a affiché son intention de garder le cap et même d'accélérer les réformes après le "séisme" de la victoire du FN et la nouvelle claque du PS, se rendra à partir de 11 heures à la réunion à l'Assemblée nationale, a indiqué son cabinet.

16h52 - Juppé veut une "plateforme commune" avec le centre. Le maire de Bordeaux demandera mardi au bureau politique de l'UMP un rapprochement avec les partis du centre, UDI et MoDem, pour mettre en place une "plateforme commune", a-t-il indiqué lundi. Alain Juppé a également critiqué durement le patron de l'UMP, Jean-François Copé, sans toutefois le citer: "Il y a un problème de fonctionnement, d'organisation, de leadership et il y a un problème de ligne politique."

16h46 - Infographie de l'abstention aux élections européennes de 1979 à 2014.

16h40 - La numéro 2 du FN dans l'Ouest obligée de laisser sa place à un homme? L'eurodéputée Joëlle Bergeron a été poussée à la démission par son propre parti, indique Europe 1. Le FN préfèrerait voir siéger à Strasbourg Gilles Pennelle, responsable du parti en Ille-et-Vilaine. Selon Le Télégramme, l'affaire était conclue avant même le scrutin et Joëlle Bergeron n'était là que pour respecter la règle de la parité.

16h20 - PS: les députés frondeurs préparent une "plateforme". Les députés socialistes qui s'étaient abstenus sur le plan d'économies de Manuel Valls fin avril ont annoncé lundi préparer une "plateforme" économique et sociale, pour "sortir de l'impasse" après ce qu'ils considèrent comme un "21 avril européen".

"L'austérité [n'étant] pas une politique acceptable et durable", ces socialistes, dont fait partie le député de la Nièvre Christian Paul, demandent à François Hollande "dès la prochaine rencontre européenne" d'"inviter l'Union européenne à réviser le calendrier et le contenu des règles budgétaires qui étouffent la croissance".

Nous prendrons nos responsabilités au Parlement, pour un projet de relance efficace et juste http://t.co/YceommSEdL #Appeldes100
— Christian Paul (@christianpaul58) 26 Mai 2014

16h13 - Valls "auteur principal" du score record du FN, selon Dati. L'ancienne ministre UMP Rachida Dati, réélue dimanche au Parlement européen, estime que la gauche est responsable du score du Front national.

Elle a accusé Manuel Valls d'avoir "fait exploser" la délinquance et l'immigration en France, d'avoir "distribué à tour de bras la nationalité française" et d'avoir "fait exploser toutes les valeurs françaises" lorsqu'il était ministre de l'Intérieur entre juin 2012 et mars 2014.

16h12 - La répartition des sièges dans le nouveau Parlement européen.

16h05 - Marine Le Pen sera à Bruxelles mercredi. La présidente du FN y tiendra une conférence de presse à 16h30 avec "ses alliés", a-t-on appris lundi auprès de son conseiller aux affaires européennes, Ludovic de Danne. Le Front national et ses députés espèrent pouvoir former un groupe au parlement européen.

15h59 - François Hollande hésite à s'exprimer. Officiellement, rien n'est programmé. Le chef de l'Etat hésite à prendre la parole ce lundi, après la sévère défaite subie par le Parti socialiste aux élections européennes.

L'envoyé spécial de BFMTV à l'Elysée a pourtant aperçu le chef de l'Etat accompagné de son conseiller en communication et de son conseiller image. Il a aussi vu la maquilleuse du Président ainsi qu'un des membres du service audiovisuel de l'Elysée. Ce dernier est passé dans la cour avec un projecteur lumière. François Hollande serait donc en train d'enregistrer une allocution.

15h27 - La numéro deux de la liste FN dans l'Ouest, Joëlle Bergeron, démissionne. Joëlle Bergeron, une conseillère municipale de Lorient dans le Morbihan âgée de 63 ans, n'a pas voulu dire si cette décision était prise par elle-même ou par son parti.

Le mois dernier, elle s'était publiquement prononcée pour le droit de vote des étrangers aux élections locales.

14h00 - La répartition des députés européens en France. Le Front national a remporté 24 sièges, l'UMP 20 et le PS 13, sur les 74 sièges d'eurodéputés attribués à la France, selon les résultats complets du ministère de l'Intérieur publiés lundi.

L'UDI obtient 7 sièges, Europe Ecologie/Les Verts 6, et le Front de gauche 3. Le dernier siège va à un DVG élu outre-mer. Parmi les 13 sièges du PS, l'un va en fait au PRG, qui avait présenté partout des listes communes avec les socialistes.

13h43 - Les résultats officiels en France. Le FN est arrivé en tête des élections européennes avec 24,85%, devançant l'UMP (20,80%) de quatre points, le PS finissant 3e avec 13,98%, selon les résultats complets publiés lundi par le ministère de l'Intérieur.

Selon la même source, l'abstention a atteint 57,57%, contre 59,37% en 2009. Cela correspond à un taux de participation de 42,43%. Les résultats doivent encore être proclamés par la commission nationale de recensement des votes.

13H28 - Merkel juge "regrettable" la montée des partis populistes en Europe mais la chancelière allemande s'est réjouie du "résultat solide" des conservateurs aux élections européennes, lors d'une conférence de presse à Berlin.

Saluant "la bonne campagne" menée avec la tête de liste, Jean-Claude Juncker, qui a permis au parti populaire européen (PPE) de devenir la première force politique en Europe, elle a estimé qu'il fallait désormais mener "des discussions" pour nommer un nouveau président de la Commission européenne.

12h50 - Jean-François Copé doit-il quitter la direction de l'UMP? Pour Bernard Debré, aucun doute, c'est oui. Le député filloniste estime que Jean-François Copé doit "partir avec une partie de son équipe", affirme-t-il dans une émission de Metronews. Il cite principalement l'affaire Bygmalion, mais aussi le "discours vieillissant" du président de l'UMP. Le parti se réunit mardi matin pour un bureau national qui promet d'être tendu.

12h35 - Hollande "encaisse avec sang froid". Selon Victorin Lurel, ancien ministre des Outre-Mer, le chef de l'Etat est "concentré mais d'attaque", au lendemain d'une élection difficile. "Il m'a quand même dit 'c'est un choc, on s'y attendait un peu mais c'est quand même fort' mais la politique conduite, on s'y tiendra", a poursuivi Victorin Lurel à l'issue d'une demi-heure de rencontre, qui s'est tenue après la réunion de crise avec Manuel Valls et plusieurs ministres.

"C'est un président conscient des enjeux et qui va bien entendu tenir compte des résultats. Selon quelles modalités? On verra", a-t-il dit, ajoutant qu'il n'avait "pas l'impression que le Président va bouleverser sa politique, ça le rendrait inaudible."

12h30 - ZAPPING: la "gueule de bois". Au lendemain des élections, tous les responsables politiques essaient de tirer des leçons du scrutin qui a placé le Front national en tête. Les grands perdant parlent de "séisme" ou de "claque", alors que le FN considère qu'il s'agit d'un "premier pas". Florilège.

12h20 - Le FN en tête dans 71 départements. Par département, le Front national réalises ses meilleurs scores dans ses bastions de l'Est, de l'Est et du Sud-Est. Il obtient ainsi 40,02% des voix dans l'Aisne, 38,87% dans le Pas-de-Calais ou 36,42% dans le Vaucluse. En revanche, il réalise ses scores les plus faibles dans les départements et collectivités d'Outre-mer, ainsi qu'à Paris (9,31%).

12h15 - Que doit faire François Hollande à présent? Pour le chef de file des députés PS Bruno Le Roux, interrogé par Radio Classique, le président doit "trouver des solutions et essayer" de donner un "message" aux Français, après un "dimanche noir pour la République". François Hollande doit s'exprimer au plus tard mardi, de Bruxelles.

12h10 - Les européennes, c'est sérieux... Mais c'est aussi l'occasion de sourire un peu. Le résultat des européennes en un coup de crayon, c'est à voir dans le diaporama ci-dessous.

12h00 - François Bayrou réclame "un électrochoc". "On ne peut proposer une issue aux Français que si le monde politique accepte un électrochoc", a expliqué à l'AFP le président du MoDem lundi matin. "On ne s'en tirera pas avec des demi-mesures" ou des "aménagements à la marge", a-t-il poursuivi, en faisant allusion à des mesures sur les impôts.

11h45 - Tôt ce lundi, François Hollande a réuni Manuel Valls, Stéphane Le Foll, Bernard Cazeneuve, Harlem Désir et Laurent Fabius pour préparer la réunion qui a lieu à Bruxelles mardi. Mais aussi pour tirer un premier bilan du résultat des européennes. Si l'on en croit les expressions des ministres, l'heure n'est pas à la plaisanterie.

Le Chef de l'État @fhollande préside une réunion pour préparer le Conseil européen qui se tiendra à Bruxelles demain pic.twitter.com/yJzKUoxdJQ
— Élysée (@Elysee) 26 Mai 2014

11h15 - Dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon a fait le point sur les résultats des élections devant la presse. "On nous a volé les mots", a-t-il dit d'une voix blanche. Submergé par l'émotion, il a dû interrompre sa conférence de presse.

11h05 - Qui sont les nouveaux députés français? La France envoie au Parlement européen 74 députés selon une composition inédite, marquée par l'importance du Front national. Qui sont vos députés, quel parti représentent-ils? Découvrez la liste complète grâce à notre carte interactive

11h00 - Les enseignements. Quel signal le résultat de dimanche soir envoie-t-il au niveau européen? Quel enseignement tirer de ce scrutin? Eléments de réponse avec le politologue Gérard Grunberg >> Européennes: l'UMP et le PS, "deux partis malades"

10h40 - Le leader de l'UMP? "C'est Sarkozy", pour Geoffroy Didier. Sur BFMTV, le secrétaire général adjoint de l'UMP a contesté toute crise de leadership de son parti. "On dit toujours qu'à l'UMP, il manque un leadership. Mais le leader nous l'avons !", s'est-il exclamé.

10h20 - "On se demande comment François Hollande va faire pour gouverner". Lundi matin sur BFMTV, Louis Aliot, vice-président du FN, met la pression sur le chef de l'Etat. Depuis dimanche soir, le Front national réclame la dissolution de l'Assemblée nationale, mais Manuel Valls a donné une fin de non-recevoir ce lundi. "Son impopularité ira de pair avec ses résultats économiques et sociaux", réplique Louis Aliot.

10h15 - Raffarin pour une "initiative commune" UMP-UDI. L'ancien Premier ministre voit dans ce rapprochement la seule façon d'éviter la mise en place d'une opposition "bipolaire". "Est-ce que l'esprit de 2002 est toujours là c'est-à-dire un investiture commune du centre et de la droite ?", a demandé Jean-Pierre Raffarin. "Si oui, il faut une initiative structurelle entre l'UMP et l'UDI rapidement".

"Sinon, on revient à une opposition bipolaire" avec "le schéma d'un RPR à droite et d'une UDF au centre". "Auquel cas, se posera la question des humanistes de l'UMP", a averti l'ex-chef de gouvernement, venu de l'UDF.

09h55 - Daniel Cohn-Bendit en colère. L'ancien eurodéputé écologiste s'est plaint lundi matin sur France Inter du traitement de ces élections. "L'Europe, elle arrive toujours en France et dans d'autres pays deux trois semaines avant les élections. Point barre", s'exaspère-t-il. Quant au résultat du FN, "une partie de la France croit de nouveau qu'elle a sa Jeanne d'Arc qui va redonner à la France une place dans le monde qu'elle ne pourra pas avoir", a commenté Daniel Cohn-Bendit. Pour lui, c'est clair: "à un moment, ça va faire plouf".

09h50 - Les scores des têtes d'affiches. Parmi les têtes d'affiche présentes sur les listes aux européennes, qui a été élu? Qui siègera au Parlement européen? BFMTV.com fait le point.

09h30 - Un "triple séisme", selon Chatel. Pour l'ancien ministre de l'Education, le résultat des européennes représente un "triple séisme", y compris pour l'UMP. "Je rappelle que l'UMP a été créée en 2002 pour faire rempart au Front National. Quand vous regardez le paysage politique européen, nous ne profitons pas d'un mouvement de fond pour le parti populaire, pour la droite en Europe, c'est un peu paradoxal", a regretté Luc Chatel. "Et nous ne profitons pas de la faiblesse historique du Parti Socialiste. Il y a un sujet qui doit appeler de notre part une réaction".

09h00 - Séisme à l'UMP? La tension monte dans le parti de Jean-François Copé. L'ancienne ministre UMP Valérie Pécresse écrit lundi matin sur Twitter: "Si des décisions fortes ne sont pas prises, je me poserais la question de ma participation à l'équipe dirigeante de ma famille politique".

Si des décisions fortes ne sont pas prises je me poserais la question de ma participation à l'équipe dirigeante de ma famille politique #UMP
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 26 Mai 2014

08h50 - Pour tirer les leçons de la nouvelle débâcle du PS, Manuel Valls et plusieurs ministres sont arrivés à l'Elysée à 8h30. Parmi eux, Laurent Fabius, Bernard Cazeneuve ou encore Stéphane Le Foll et Harlem Désir. Ils évoqueront également la rencontre mardi des chefs d'Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, à laquelle participe le président.

08h45 - Thierry Mandon, lui, avoue s'être réveillé lundi matin avec "une très grosse gueule de bois". Sur BFMTV, le porte-parole des députés PS voit "un changement très profond dans la vie politique française". "On est aux manettes au niveau national, mais c'est d'abord au niveau européen que le ressaisissement doit se produire", a relevé aussi Thierry Mandon.

08h40 - Pour Jean-Marie Le Guen, les 25% du FN vont "se dissoudre". "Ceci n'a aucune conséquence autre que symbolique et grave sur le regard que nous portons sur notre propre situation", commente le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. "Mais quel va être le rôle du FN au plan européen? Rien. On a élu des députés qui ne vont servir à rien, il faut que les Français le sachent. Est-ce que le FN va trouver une alliance avec d'autres gens pour trouver une autre politique au parlement européen? Non", déclare-t-il sur itélé.

08h30 - Les résultats chez vous. Qui est arrivé en tête dans votre commune, et dans votre département? Qui a remporté quelle circonscription? Retrouvez les résultats des élections européennes, circonscription par circonscription.

08h20 - Qui sont les électeurs du Front national? Le parti de Marine Le Pen a obtenu environ 25% des voix, loin devant l'UMP à 20% et le PS, à près de 15%. Le FN a pris la tête de nouvelles régions et, autre surprise, 30% des moins de 35 ans ont voté pour l'extrême droite.

08h10 - Quels résultats en Europe? De la Suède à l'Italie, tour d'horizon des résultats de dimanche soir dans toute l'Europe.

07h51 - Le Premier ministre se montre grave. "J'en appelle au rassemblement, à la responsabilité, c'est le moment de faire bloc" autour du président de la République, face à l'extrême droite. "Je suis convaincu qu'il n'y a pas d'autres chemins possibles (...) Il y a des polémiques qui ne servent à rien", ajoute-t-il, en référence aux critiques venant de la majorité.

07h50 - "Il faut plus de baisses d'impôt", annonce également Manuel Valls, "notamment de l'impôt sur le revenu parce que cette fiscalité pèse lourdement sur les couches populaires et les classes moyennes".

07h40 - Manuel Valls n'est "pas surpris" par les résultats du FN, "annoncés depuis des semaines par les sondages". Sur RTL ce lundi, le Premier ministre reconnaît toutefois que "l'abstention massive" est "préoccupante".

Il affirme que "notre pays vit depuis longtemps une crise d'identité. Mais tout patriote doit considérer que le FN n'est pas une fatalité". Toutefois, il affirme ne pas avoir pensé à démissionner. Quant à une éventuelle dissolution, "un mandat a été donné au président pour 5 ans, une feuille de route a été tracée. Nous devons continuer et expliquer", pour "avoir des résultats concrets", explique Manuel Valls. "Pour cela, il faut du temps", assène-t-il.

07h25 - Quel avenir pour la majorité socialiste? Les résultats de l'élection montrent une véritable catastrophe pour le PS, qui atteint son plus mauvais score à ce scrutin, malgré les interventions de Manuel Valls dans plusieurs meetings.

07h20 - Pour les écologistes, le résultat n'est pas des plus satisfaisants. EELV n'obtient en tout que six eurodéputés, soit bien moins qu'en 2009, comme le rappelle ce lundi François de Rugy, coprésident du groupe EELV à l'Assemblée nationale.

.@EELV avait 14 élus en 2009 + 2 élus en cours de mandat soit 16 députés européens sortants : hier 6 ont été élus ou réélus... Y a du boulot
— François de Rugy (@FdeRugy) 26 Mai 2014

07h05 - Et la presse étrangère? Un scrutin "surprenant", "inquiétant"... Elle non plus ne mâche pas ses mots, au lendemain du séisme FN.

07h02 - "Le choc" à la une de la presse. Les éditorialistes français s'émeuvent de l'image donnée par la France en Europe. Mais certains tempèrent les résultats du Front national >> Européennes: "le choc" à la une de la presse

07h00 - Les résultats de dimanche soir, par sièges. Le FN obtient donc 24 élus, contre 20 pour l'UMP et 13 pour le PS. Les centristes de l'Alternative en ont 7, et Europe Ecologie - Les Verts 6. Derrière, le Front de gauche en obtient trois.

06h50 - Dimanche soir, quelques dizaines de manifestants sont descendus dans les rues de Paris et Nantes pour crier des slogans hostiles au FN. Ils étaient entre trente et quarante place de la Bastille, disant avoir répondu à un appel du syndicat Fidl. A Nantes, ils étaient une cinquantaine selon la police.

06h30 - A l'UMP, l'heure n'est pas non plus à la fête. Si l’Elysée veut "tirer les leçons" du scrutin de ce dimanche 25 mai, il devrait en être de même pour le parti de Jean-François Copé, qui tient mardi un bureau politique sous tension >> Européennes: l'UMP au bord de l'implosion

06h00 - Un "KO" historique pour la gauche. C'est ainsi que Julien Dray analyse les résultats de dimanche dans Le Parisien daté de lundi. "Ce qui se passe est d'une gravité extrême. La France (...) est un pays où le premier parti est l'extrême droite. Et où la gauche est au bord d'un KO historique", juge-t-il. Selon Julien Dray, le chef de l'Etat "ne peut pas se rétracter sur un bloc politique de plus en plus étroit. Il doit tendre la main à toutes les forces de gauche, rouge, rose et verte". "La leçon de ce scrutin est qu'à gauche, personne ne peut s'en sortir seul", conclut-il.

|||>> L'ESSENTIEL

• Le FN est le grand vainqueur des européennes en France

• Le PS enregistre son plus mauvais score à ce scrutin

• François Hollande entend, mais maintient le cap

Ariane Kujawski et Samuel Auffray