BFMTV
Politique
en direct

LR refuse de négocier "sur la participation à un gouvernement ou sur un programme de gouvernement"

placeholder video
BFMTV sur le Canal 13
Après la censure la semaine dernière du gouvernement Barnier, Emmanuel Macron cherche toujours un nouveau Premier ministre. Après avoir consulté le groupe Liot, les Écologistes et les communistes, il a de nouveau invité demain l'"ensemble des partis" hors LFI et RN à l'Élysée.

L'ESSENTIEL

  • Emmanuel Macron a reçu aujourd'hui le groupe indépendant Liot, les communistes et les Écologistes, mais pas les Insoumis qui ont décliné l'invitation. Lire la brève
  • Le président de la République a de nouveau invité demain les formations politiques à l'Élysée, à l'exception de LFI et du RN. Lire la brève
  • Le PS, les Écologistes, les communistes et la Droite républicaine ont confirmé leur présence à l'Élysée demain.

Emmanuel Macron consulte à nouveau demain les formations politiques à l'exception de LFI et du RN

Ce direct consacré à l'actualité politique est terminé. Le président de la République Emmanuel Macron convie à nouveau demain les formations politiques - à l'exception de la France insoumise et du Rassemblement national - à l'Élysée pour tenter de trouver une issue à la crise politique provoquée par la censure du gouvernement Barnier.

S'ils ont confirmé leur venue, le PS comme les Écologistes en passant par les Républicains ont d'ores et déjà posé leurs conditions à un possible accord de non censure du prochain gouvernement.

En parallèle, Jean-Luc Mélenchon a appelé ses alliés à ne pas entrer au gouvernement et à ne pas "détruire" le Nouveau Front populaire. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com, nous nous retrouverons demain pour suivre les nouvelles consultations du président de la République.

Marine Tondelier trouve "normal" que le RN ne soit pas convié à l'Élysée, mais pense que la présence des LR est "un problème"

Invitée ce soir sur BFMTV, la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier trouve "normal" que le RN ne soit pas convié à l'Élysée, mais pense que la présence des LR est "un problème".

"Les Républicains qui pour beaucoup n'ont pas participé au barrage républicain (lors des législatives anticipées, NDLR) et courent après le Rassemblement national, cela me pose un sujet", a-t-elle ajouté.

Le PS conditionne "une hypothèse d'accord de non-censure et de non usage du 49.3 à un véritable changement de cap politique"

Le Parti socialiste, qui se rendra à nouveau à l'Élysée demain, conditionne "une hypothèse d'accord de non-censure et de non usage du 49.3 à un véritable changement de cap politique, qui tienne compte des chantiers prioritaires portés par le Nouveau Front Populaire".

"Nous ne participerons en aucun cas à un gouvernement qui serait dirigé par un Premier ministre de droite. Pas plus que nous ne soutiendrons le principe d’un gouvernement technique", écrit le PS dans une lettre adressée au président de la République.

"Pour moi c'est une ligne rouge": Sandrine Rousseau explique pourquoi elle ne vote pas les textes proposés par le RN

Interrogée par Anthony Martin Misse, entrepreneur-athlète âgé de 35 ans, la députée les Écologistes Sandrine Rousseau a expliqué son choix de ne pas voter pour le moindre texte du Rassemblement national à l'Assemblée.

"Est-ce que vous êtes capable d'aller dans le sens du Rassemblement national de temps en temps", lui a lancé Anthony.

"Pour moi, c'est une ligne rouge, j'entends que vous ne le compreniez pas, c'est un camp politique contre lequel je me suis toujours battu et contre lequel j'ai vraiment milité depuis que je suis enfant", a répondu Sandrine Rousseau.

Mélenchon réfute toute "intention obsessionnelle" de se présenter à la présidentielle

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a réfuté lundi lors d'une réunion publique que ses appels à la démission d'Emmanuel Macron soient liés à une quelconque "intention obsessionnelle" de sa part de se présenter à l'élection présidentielle.

"Si, avec mes camarades, je demande la destitution du président de la République, ce n'est pas parce que j'ai l'intention obsessionnelle d'aller me casser la tête à faire ce boulot" a déclaré le triple candidat à la présidentielle lors d'une réunion publique, devant 700 militants selon les organisateurs, à Redon (Ille-et-Vilaine).

Plus d'informations ici.

"Si on était dans le privé, ça ferait bien longtemps que vous seriez plus dans l'entreprise": la députée LFI Aurélie Trouvé interpellée par un actif

Hugues Lavergne, contrôleur de gestion à Paris âgé de 35 ans, a dénoncé "la bordélisation de l'Assemblée nationale"

"Si on était dans le privé, ça ferait bien longtemps que vous seriez plus dans l'entreprise", a-t-il déclaré en visant sur le plateau la députée LFI Aurélie Trouvé.

"On a tous des collègues dans les entrerprise avec lesquels on n'a pas envie de bosser, croyez moi que quand il faut atteindre des objectifs (...) on se retrousse les manches et on met un peu d'eau dans son vin".

"Je suis certain que la moitié de vos électeurs sont en colère après vous": un retraité interpelle le député Philippe Ballard sur le vote de la motion de censure

Serge Léger, retraité âgé de 67 ans, s'interroge sur la décision prise par le Rassemblement national d'avoir voté la motion de censure de la gauche contre le gouvernement de Michel Barnier.

"Je n'ai pas du tout compris la censure, il me paraît incroyable qu'aux deux bords de l'échiquier politique on puisse tomber d'accord pour renverser le gouvernement", a lancé le retraité.

"On voulait s'opposer à ce budget qui était un carnage (...) et c'était les plus fragiles, dont les retraités, qui étaient les plus frappés", lui a répondu le député RN Philippe Ballard, "on n'a pas voté le texte déposé par le NFP, on a voté une motion de censure contre le gouvernement."

"Je suis certain que les gens qui ont voté pour vous au RN, la moitié sont en colère après vous parce que vous n'avez pas respecté leur parole", lui a rétorqué Serge.

Laurent Wauquiez annonce qu'il se rendra demain à la réunion à l'Élysée

Après des partis de gauche, c'est à la droite de confirmer sa présence. Laurent Wauquiez annonce ce soir qu'il se rendra demain à la réunion à l'Élysée avec Emmanuel Macron.

"Le Président de la République a proposé une rencontre demain à laquelle nous acceptons de participer dans l’esprit de non blocage qui est le nôtre", a écrit Laurent Wauquiez aux députés de son groupe La Droite Républicaine.

"Compte tenu des participants à cette réunion, nous avons clairement indiqué que c’était seulement une réunion sur la méthode pour obtenir une non censure et en aucun cas une négociation sur la participation à un gouvernement ou sur un programme de gouvernement", a poursuivi le député.

"Tu me rassures": Éric Coquerel appelle Marine Tondelier à "se retrouver vite pour censurer le prochain gouvernement de Macron"

Le député LFI Éric Coquerel s'est réjoui sur X des récentes déclarations de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier qui a affirmé que son parti "ne participera pas à un gouvernement 'd'intérêt général' avec LR ou des macronistes".

"Tu me rassures un peu et dans ce cas vous allez vite sortir de la réunion demain. Tant mieux. Et on se retrouves vite pour censurer le prochain gouvernement de Macron", écrit Éric Coquerel.

"Ça nous rend un service": Jordan Bardella réagit à l'exclusion du RN des rencontres à l'Élysée

"Des méthodes d’un irrespect et d’une inélégance hallucinante pour nos 11 millions d’électeurs". Jordan Bardella a réagi auprès de BFMTV à la non invitation du Rassemblement national à l'Élysée.

"Ça nous rend un service. Il y a le parti unique d’un côté et nous et LFI de l’autre", écrit le président du RN, LFI étant l'autre parti à ne pas être convié après avoir refusé la première invitation du président de la République.

"Ils voudraient installer le match RN/LFI en 2027 qu’ils ne s’y prendraient pas autrement!", a ajouté Jordan Bardella.

Marine Tondelier assure que les Écologistes "ne participeront pas à un gouvernement 'd'intérêt général' avec LR ou des macronistes"

"Chez Les Écologistes, nous aimons quand les choses sont claires". Marine Tondelier assure que les Écologistes "ne participeront pas à un gouvernement 'd'intérêt général' avec LR ou des macronistes"

"Fidèle au Nouveau front populaire nous sommes, Fidèle au Nouveau front populaire nous resterons", écrit encore la secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts.

"Les électeurs ne t'ont pas demandé d'aller négocier": Chassaigne et Coquerel s'écharpent sur la rencontre des partis de gauche avec Macron

Invités de BFMTV ce soir, les députés André Chassaigne (PCF) et Éric Coquerel (LFI) ont partagé leur désaccord sur la posture que la gauche doit avoir avec Emmanuel Macron. Le président a invité les formations politiques de gauche demain à l'Élysée, à l'exception de LFI qui avait refusé la première invitation.

"On n'a pas été élu pour négocier un programme gouvernemental avec des gens qui organisaient une obstruction pour ne pas voter la réforme des retraites", a déclaré le député LFI sur notre antenne.

"Je n'ai jamais été favorable au chaos", a répondu de son côté André Chassaigne, "un parti de gauche doit avoir un discours de responsabilité, je ne suis pas de ceux qui n'ont qu'une seule obsession, c'est que ce soit le chaos parce qu'ils sont dans les starting blocks pour la présidentielle (...) la France insoumise estime qu'il n'y a pas de débat possible, qu'on se replie sur nous-même, qu'on s'accroche sur uniquemement le programme du NFP et rien d'autre."

"Pourquoi tu reprends les arguments de la droite et du macronisme?", lui répond Éric Coquerel, "le chaos c'est leur politique (...) les électeurs ne t'ont pas demandé d'aller négocier avec Macron tel ou tel aspect."

"Vous faîtes fausse route", a ajouté le député LFI.

"Vous êtes tombés sur la tête?": Manuel Bompard s'indigne avant la nouvelle rencontre de formations politiques avec Emmanuel Macron

Le coordinateur national de la France insoumise Manuel Bompard s'est indigné ce soir de la nouvelle rencontre qui se tiendra demain à l'Élysée entre Emmanuel Macron et "l'ensemble des partis" hors LFI et RN.

"Un gouvernement d’intérêt général de Olivier Faure à Bruno Retailleau?", écrit-il sur X, "comment peut-on être élus pour défendre le programme du Nouveau Front Populaire et envisager de participer à un tel attelage? Vous êtes tombés sur la tête?"

INFO BFMTV. Le PS, les Écologistes et les communistes confirment une nouvelle rencontre demain à l'Élysée

Le PS, les Écologistes et les communistes confirment une nouvelle rencontre demain à l'Élysée, a appris BFMTV. De nouvelles invitations ont été lancées aujourd'hui aux forces politiques "ayant indiqué se placer dans une logique de compromis dans le but de constituer un gouvernement d’intérêt général ou de le rendre possible", précise l'Élysée.

"L’objectif est d’avancer sur un accord concernant une méthode", a appris BFMTV auprès de l'entourage d'Emmanuel Macron, "le critère est la logique de compromis. Ni le RN, ni LFI ne l’ont souhaité. Nous avons pris acte à la fois de l’interview de Marine le Pen et de la déclaration de Manuel Bompard."

La censure du gouvernement devrait retarder la possibilité de faire ses courses avec ses titres-restaurants

Adoptée à l'Assemblée nationale, la prolongation pour deux ans de l’usage des titres-restaurants pour faire ses courses devait être examinée cette semaine au Sénat afin d'être validée. La censure du gouvernement devrait retarder sa mise en vigueur.

Il faut "un vote de la proposition de loi qui a été adoptée à l'unanimité à l'Assemblée nationale, et qui doit maintenant être examinée par le Sénat, a rappelé à France Bleu Laurence Garnier, secrétaire d'État démissionnaire à la Consommation.

"Je ne vois pas comment elle pourrait l'être avant le 31 décembre", a-t-elle encore ajouté.  

Si les salariés ne seront donc plus en mesure de faire leurs courses avec des titres-restaurants à partir du 1er janvier 2025, le dispositif devrait bien réintroduit lors des débats dans le cadre du prochain projet de loi de finances. Impossible cependant de dire à quelle échéance cela aura lieu.

On vous résume tout ici dans notre article.

Les communistes n'ont "pas évoqué le nom" du futur Premier ministre avec Emmanuel Macron

Après son rendez-vous de ce matin avec Emmanuel Macron, Cécile Cukierman, la présidente des sénateurs communistes assure n'avoir "pas évoqué de nom" de potentiel Premier ministre, au micro de BFMTV.

Le numéro un des communistes, Fabien Roussel, également présent lors de cette rencontre, a estimé de son côté qu'un chef de gouvernement issu de gauche était "préférable" mais pas "un préalable" à une éventuelle entrée au gouvernement.

Parmi les hypothèses pour remplacer Michel Barnier à Matignon, on trouve le nom du centriste François Bayrou, le ministre de la Défense Sébastien Lecornu ou encore le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.

"Pas ça": la proposition de Roussel à Macron sur "une conférence sociale" pour les retraites critiquée par un député communiste

Le patron des communistes Fabien Roussel a expliqué à l'issue de sa rencontre avec le chef de l'État que la réforme des retraites et son éventuelle abrogation pourraient être "abordées et réglées par une conférence sociale". 

De quoi fortement agacer son propre camp, à l'instar du député communiste Nicolas Sansu.

"Pas ça!", lance l'élu PC Nicolas Sansu, sur son compte "J'apprends à la télé qu’on lâcherait l'abrogation de la réforme des retraites Macron contre une conférence sociale! Les députés communistes n’ont jamais proposé ça!"

Stéphane Séjourné s'inquiète d'un "bloc de néodroite populiste" et défend "une recomposition politique"

Désormais commissaire européen, Stéphane Séjourné, un temps président de Renaissance, donne sa vision de la crise politique depuis la démission de Michel Barnier.

"Soit on avance vers une recomposition politique, soit on se retrouvera face à un bloc de néodroite populiste", analyse l'ex ministre des Affaires étrangères dans Les Échos.

"Comme dans beaucoup de pays, il n'y a pas d'autre choix que de faire coopérer des forces politiques qui se sont combattues pendant des décennies", avance encore Stéphane Séjourné.

Braun-Pivet défend le maintien de Retailleau à l'Intérieur, Panot juge que ce ne sont "pas ses valeurs"

Au lendemain de l'appel de Yaël Braun-Pivet à maintenir à son poste de ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, Mathilde Panot fait savoir son désaccord.

"Yaël Braun-Pivet considère que nous avons des valeurs à partager avec un homme qui parle de 'Français de papiers', de 'régression ethnique' et des 'belles heures' de la colonisation. Vos valeurs ne sont pas les nôtres", tance la présidente des députés LFI.

Ce dimanche, la présidente de l'Assemblée avait défendu Bruno Retailleau, voyant dans son parcours "un homme de conviction".

Éric Coquerel accuse Fabien Roussel de vouloir "brader l'abrogation de la réforme des retraites"

Les propos du patron des communistes après son rendez-vous avec Emmanuel Macron ne passent pas pour Éric Coquerel.

"Fabien Roussel est encore moins exigeant que le PS pour une éventuelle coalition gouvernementale en bradant notamment l’abrogation de la réforme des retraites", regrette le président de la commission des Finances LFI sur X.

Fabien Roussel a expliqué à l'issue de sa rencontre avec le chef de l'État que la réforme des retraites et son éventuelle abrogation pourraient être "abordées et réglées par une conférence sociale".

Les Écologistes évoquent également la "méthode" voulue par Emmanuel Macron avec "une plateforme programmatique"

Cyrielle Chatelain, cheffe des députés écologistes, revient sur la "méthode" proposée par Emmanuel Macron et évoquée depuis quelques heures par les différentes personnalités reçues à l'Élysée.

Cette méthode "reposerait d'abord par une réunion des différentes forces politiques pour échanger sur une plateforme programmatique", explique-t-elle.

"Je pense que nous avons besoin de toutes les forces politiques du Nouveau Front populaire lors de ces discussions", dit l'élue de l'Isère, alors que LFI a refusé, jusqu'ici, de se rendre à l'Élysée. Et Cyrielle Chatelain d'ajouter: "Nous ne laisserons pas le Nouveau Front populaire se fissurer."

Les Écologistes évoquent "deux enseignements intéressants" après le rendez-vous avec Macron

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, évoque "deux enseignements intéressants" à l'issue du rendez-vous avec Emmanuel Macron à l'Élysée.

Premièrement, "le président de la République a compris qu'il devait arrêter d'en faire qu'à sa tête et se précipiter dans des nominations qui conduiraient à des censures", selon l'écologiste.

Ensuite, il a "répété à plusieurs reprises que la solution ne pourrait plus ou pas reposer sur un accord avec le Rassemblement national", avance Marine Tondelier, alors que le parti d'extrême droite avait mis sous "surveillance" le gouvernement de Michel Barnier.

BFMTV donne la parole aux Français ce soir dans une émission consacrée à la crise politique actuelle

Émission spéciale ce soir sur notre antenne. Suivez "Le forum BFMTV" à partir de 21h avec nos journalistes Maxime Switek et Ashley Chevalier. En pleine instabilité politique, BFMTV permettra à des Français de dialoguer directement sur la crise politique qui secoue le pays.

D'après Roussel, Macron va proposer une "méthode"

Les communistes sortent de leur rendez-vous à l'Élysée. "Le président de la République écoute aujourd'hui les forces politiques et les groupes qui acceptent de venir discuter avec lui. Il fera une proposition, peut être dans la journée (ou) demain, de méthode", avance Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

Il ajoute: "ce qui compte maintenant est de savoir si son camp est prêt à bouger."

Vers une réunion avec différentes forces politiques?

Ce matin, Emmanuel Macron a indiqué aux députés du groupe indépendant Liot qu'il reviendrait rapidement vers eux en vue d'une réunion avec d'autres forces politiques pour déterminer une "plateforme" de travail, a appris BFMTV auprès de personnes présentes à ce rendez-vous.

Les Écologistes arrivent l'Élysée avec "beaucoup de gravité"

Les Écologistes arrivent à l'Élysée. La secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier, prend la parole devant les journalistes. "On vient ce matin avec beaucoup de gravité parce qu'on voit qu'il n'y a plus de pilote dans l'avion alors que la France vit une crise démocratique, politique, sociale, industrielle", commence-t-elle.

Comme ce matin sur RTL, elle met en cause Gabriel Attal après avoir écrit aux partis républicains la semaine dernière. "J'ai pu avoir tout le monde, de Manuel Bompard (LFI) à Édouard Philippe (Horizons), le seul qui n'a pas décroché son téléphone s'appelle Gabriel Attal".

Elle accuse ensuite Emmanuel Macron d'avoir cherché à "esseuler le Parti socialiste", en le recevant dès vendredi, alors que les écologistes et les communistes n'avaient pas reçu d'invitation dans un premier temps.

"C'est à lui de proposer quelque chose qui ne soit pas juste la continuité de sa politique", estime-t-elle.

Prisca Thevenot évoque un "chemin" sans LFI et le RN

Comment procéder pour la nomination du futur gouvernement? La députée Prisca Thevenot (Ensemble pour la République), estime "qu'il y a un chemin possible", sans LFI et le RN. En l'absence de ces deux partis, "une majorité d'action peut se débloquer", selon l'ancienne porte-parole du gouvernement, qui précise sur BFMTV:

"Cela ne veut pas dire que d'un seul coup on va devenir un gros amas sous une seule étiquette politique. Pas du tout. Mais on va faire ce que les Français nous ont demandé de faire: c'est-à-dire de faire de nos nuances politiques une richesse pour le débat politique."

Les communistes à l'Élysée avec "une envie de dialoguer"

Emmanuel Macron a reçu les députés du groupe indépendant Liot. Au tour désormais des communistes. Secrétaire national du PCF, Fabien Roussel explique que "l'idée n'est pas de venir avec des lignes rouges".

Il se dit dans "un esprit constructif" et évoque une "envie de dialoguer, d'avancer". "Nous, nous voulons défendre des choses qui nous sont chères, comme la possibilité pour ceux qui pensaient pouvoir partir à la retraite à 62 ans de le faire", explique l'ex-député du Nord, battu lors des dernières élections législatives.

Aurore Bergé estime que François Bayrou est "extrêmement légitime" pour devenir Premier ministre

Faute de recueillir l'approbation de la gauche, François Bayrou, dont le nom circule pour Matignon, peut au moins se féliciter du soutien de certaines personnalités du camp présidentiel.

Le président du Modem est "extrêmement légitime", juge la députée Aurore Bergé (Ensemble pour la République) sur Public Sénat, parlant d'un homme d'"expérience" et de "rassemblement". Tout en soulignant que ce dernier a "toujours gardé une indépendance de vue et d'esprit" vis-à-vis des macronistes.

Levée de boucliers à gauche contre l'option François Bayrou

Comme vous pouvez le comprendre à travers ce direct, la gauche réfute ce matin l'hypothèse d'une nomination de François Bayrou (Modem) comme Premier ministre.

"La ligne politique de M. Bayrou n'a pas gagné les élections", met en avant Marine Tondelier sur RTL. Mais s'il s'agit de "faire une politique qui se rapproche de celle qui a gagné les élections", alors "autant mettre directement un Premier ministre qui a gagné les élections", estime la patronne des Ecologistes

Ligne également défendue par Boris Vallaud: "Si ce n'est pas un Premier ministre de gauche, nous ne participerons pas à ce gouvernement", affirme le chef des députés PS au même moment sur France Inter.

L'hypothèse François Bayrou ne convainc pas davantage Raphaël Glucksmann. "Un politique qui a choisi Emmanuel Macron depuis 2017, ça enverrait le message de la continuité politique. Ce n'est pas ça qu'il faut", dit le député européen et leader de Place publique sur France 2.

Sans "Premier ministre de gauche", le PS "ne participera pas" au gouvernement

"Si ce n'est pas un Premier ministre de gauche, nous ne participerons pas" au prochain gouvernement, explique Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes, au micro de France Inter.

L'accord de non-censure, poussé par le Parti socialiste depuis quelques jours, "suppose que ce bloc central soit capable de se dire qu'il ne peut pas être dans la défense du bilan d'Emmanuel Macron", explique également le député des Landes, ajoutant: "Être des parlementaires adultes, ramener des victoires pour les Françaises et les Français, c'est ce que nous essayons de faire."

Boris Vallaud répond ensuite à Jean-Luc Mélenchon, qui dénonce la stratégie des socialistes: "Je préfère donner des avancées, même modestes, dans le sens de la gauche, que des grands reculs dans le sens de l'extrême droite."

Raphaël Glucksmann évoque la possibilité d'un Premier ministre issu de "la société civile"

Tête de liste du PS et de Place publique aux dernières européennes, Raphaël Glucksmann s'exprime depuis le plateau de France 2 sur le choix du futur Premier ministre. François Bayrou, le président du MoDem et allié du président, dont le nom est évoqué depuis plusieurs jours?

"Un politique qui a choisi Emmanuel Macron depuis 2017, ça enverrait le message de la continuité politique. Ce n'est pas ça qu'il faut. Il faut une personnalité compatible avec la gauche", répond Raphaël Glucksmann.

Il évoque la possibilité d'une personnalité issue de "la société civile", qui "permettrait de créer cette coalition, sans donner l'impression à aucun des camps politique qui doit aujourd'hui s'allier de manger son chapeau.

À l'issue des élections législatives, Raphaël Gluscksmann avait ainsi mis le nom de Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT, sur la table.

Les Écologistes "un peu dépités" avant leur rencontre avec Emmanuel Macron

Avant leur rencontre avec Emmanuel Macron, Les Écologistes sont "un peu dépités", selon la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier.

"La semaine dernière, on a fait un geste important (...) J'ai écrit à tous les chefs de partis républicains pour leur dire que dans le moment hyper grave dans lequel la France était il fallait faire des choses que l'on avait jamais faites (...) Gabriel Attal a été le seul chef de parti à ne pas me répondre", explique-t-elle sur RTL, avant de poursuivre:

"Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron recevait toutes les forces politique de son camp, plus le Parti socialiste (et LR, NDLR) dans une entreprise délibérée pour fracturer le Nouveau Front populaire", dénonce-t-elle.

Et de conclure: "Tout le monde cherche des solutions, sauf lui."

Budget: la loi spéciale est "prête" et peut être présentée "dès le prochain conseil des ministres"

La loi spéciale pour permettre à l'appareil d'État de fonctionner en l'absence de budget est "prête", assure le ministre du Budget démissionnaire Laurent Saint-Martin sur TF1, ajoutant qu'il suffirait de réunir un conseil des ministres pour qu'elle soit présentée.

Cette loi spéciale, promise par Emmanuel Macron avant la mi-décembre, pourrait être portée par "le gouvernement démissionnaire ou par un nouveau gouvernement", précise Laurent Saint-Martin.

Elle doit permettre d'éviter le "shutdown", à savoir une paralysie administrative, en reconduisant les crédits budgétaires de l'année 2024 pour l'année suivante. Elle servira aussi à prélever l'impôt à partir du 1er janvier 2025.

Aurélien Pradié appelle "les patriotes de droite et de gauche" à se rassembler

Le prochain gouvernement? Pour Aurélien Pradié, interrogé par Le Parisien ce lundi, "il n'y a qu'une seule voie possible".

"Il faut rassembler les patriotes de droite et de gauche", plaide le député, anciennement numéro 2 de LR, qui siège désormais avec les non-inscrits. Dans son esprit, cette alliance exclurait seulement le RN et LFI.

Les autres forces doivent se réunir autour de "trois piliers", selon lui. Le premier consisterait à "refonder" le système des retraites "sur la durée de cotisation plutôt que sur l’âge de départ". Les deux autres à lutter contre le narco-trafic et le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur.

Notre article

Pierre Moscovici appelle à éviter "une perte de crédibilité progressive" après la censure

La censure du gouvernement Barnier "n'est pas le chaos" mais il faut éviter "une perte de crédibilité progressive" de la France en raison notamment d'une "dette trop importante", a estimé dimanche le premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, sur LCI.

La censure "n'est ni une catastrophe ni quelque chose d'anodin. (...) Les marchés n'ont pas frémi, le spread a plutôt un tout petit peu diminué avec l'Allemagne. Notre crédit est surveillé, il est sans doute atteint, on se dit que la France est entrée dans une phase d'incertitude politique, on attend des réponses mais sans pour autant frémir, sans se dire que le pays est tombé", a résumé Pierre Moscovici.

Notre article

"Prendre la première force": Villepin réaffirme sa position sur le choix de Premier ministre

La position de Dominique de Villepin n'a pas changé depuis les élections législatives anticipées. Pour nommer le futur Premier ministre, "la méthode est de prendre la première force qui [est arrivée] en tête" lors de ce scrutin, soit le Nouveau Front populaire, a réaffirmé l'ancien chef du gouvernement au micro de BFMTV ce dimanche.

"La place du président de la République (...) c'est plus que jamais d'être l'arbitre et le garant de nos institutions. Ce n'est pas d'être un acteur intrusif dans le jeu politique", a-t-il mis en avant.

Jordan Bardella souhaite être reçu par le prochain Premier ministre

Le Rassemblement national n'a pas été convié à l'Élysée, mais Jordan Bardella demande à être reçu par le prochain locataire de Matignon afin d'"exprimer clairement les lignes rouges" de son parti d'extrême droite.

"Vous ne pouvez pas faire comme si on n'était pas là", a-t-il mis en garde ce dimanche sur France 3.

"Ni LFI au gouvernement, ni le programme du NFP": la "ligne rouge absolue" de LR

À droite, Les Républicains maintiennent leurs lignes rouges: "ni LFI au gouvernement, ni le programme du Nouveau Front Populaire", a répété ce dimanche dans Le Figaro le chef de file des LR à l'Assemblée, Laurent Wauquiez.

Quant à un socialiste à Matignon, cette hypothèse "n'est pas crédible", à ses yeux, car il souhaite "un programme de travail clairement à droite".

Éric Coquerel estime qu'Emmanuel Macron "balade tout le monde" et cherche à "diviser" le NFP

Les tractations actuelles sur le futur gouvernement? "Je pense qu'Emmanuel Macron balade tout le monde. Il ne nommera pas un Premier ministre de gauche", a avancé l'insoumis Éric Coquerel sur France Info ce dimanche.

Le député dénonce une stratégie du chef de l'État visant uniquement à "diviser" le NFP et refuse, comme la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot, de "trahir les électeurs". "Il n'y a aucun compromis possible", martèle l'élue du Val-de-Marne.

Le RN perd un siège de député dans les Ardennes

Le RN a perdu ce dimanche un siège de député lors de l'élection législative partielle dans la première circonscription des Ardennes, remportée par le candidat sans étiquette et ancien député Renaissance Lionel Vuibert, qui a bénéficié d'un barrage républicain.

Lionel Vuibert, qui avait été élu député de la majorité présidentielle en 2022 puis battu cet été par le jeune candidat Rassemblement national (RN) Flavien Termet, a été élu dimanche de justesse au second tour, avec 50,89% des voix, contre 49,11% pour son opposant du RN Jordan Duflot. Seules 372 voix ont séparé les deux candidats.

Le Nouveau Front populaire menacé d'implosion

À gauche, deux lignes s'affrontent depuis la chute de Michel Barnier. D'un côté, socialistes, écologistes et communistes appellent, à des degrés divers, à la discussion. De l'autre, La France insoumise brandit la menace de l'explosion du Nouveau Front populaire (NFP).

Si les socialistes rejoignent le futur gouvernement, "le Nouveau Front populaire continuera sans eux. Nous refusons de gouverner avec ce bloc de droite à la dérive", a averti Jean-Luc Mélenchon dans un entretien aux quotidiens italien La Repubblica et espagnol El Pais.

François Bayrou se dit prêt à "aider" à sortir du blocage politique

Le président du MoDem François Bayrou, resté silencieux depuis la censure du gouvernement Barnier, a estimé dimanche qu'"on ne peut pas continuer comme ça".

"Si je peux aider à ce qu'on sorte de tout ça, je le ferai", a ajouté le maire de Pau, pressenti - parmi d'autres - pour Matignon.

Braun-Pivet presse Macron de nommer un Premier ministre rapidement

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a exhorté hier le chef de l'État à nommer un nouveau Premier ministre "dans les prochaines heures".

À l'instar de plusieurs macronistes, dont le chef de file des députés Gabriel Attal, la titulaire du perchoir milite pour constituer un bloc central élargi allant des Républicains aux socialistes.

"Si on additionne le socle commun, Liot et le PS, on arrive à 299" députés, a-t-elle relevé devant le Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat. "Là vous avez une majorité, et donc il n'y a plus de censure possible".

Macron doit recevoir les communistes, les écologistes et Liot

Emmanuel Macron doit recevoir ce lundi matin à l'Élysée le groupe indépendant Liot, les communistes et les écologistes, mais pas les Insoumis qui ont décliné l'invitation.

Le parti lepéniste n'a pas été convié à l'Élysée, mais Jordan Bardella demande à être reçu par le prochain locataire de Matignon afin d'"exprimer clairement les lignes rouges" de son parti.

Macron à la recherche d'un nouveau Premier ministre

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct consacré aux tractations politiques autour du choix du Premier ministre. Le gouvernement Barnier ayant été censuré par l'Assemblée nationale la semaine dernière, Emmanuel Macron doit désigner un nouveau chef de gouvernement. Il doit mener ce lundi des consultations à cette fin.

BFMTV