BFMTV
Politique

Dati fustige la "victimisation de circonstance" de Vallaud-Belkacem

Rachida Dati, ce vendredi matin, sur le plateau de BFMTV et RMC.

Rachida Dati, ce vendredi matin, sur le plateau de BFMTV et RMC. - BFMTV

La députée européenne Rachida Dati, qui espère le retour de Nicolas Sarkozy, était l'invitée de BFMTV et RMC, ce vendredi matin. Voici ce qu'il fallait retenir de son interview.

Assurant Nicolas Sarkozy de son soutien, l'ex-garde des Sceaux Rachida Dati pose tout de même des "conditions" à un bon retour en politique, vendredi matin sur BFMTV et RMC. Voici l'essentiel de son interview:

# Copier-coller: quand Dati reprend l'anaphore de Hollande

Le nouvel anaphore présidentiel - "c'est pas facile" scandé à sept reprises à propos par exemple de la réforme du marché du travail ou de la dépense publique - a particulièrement marqué la conférence de presse de François Hollande ce jeudi. Pour Rachida Dati, il y a là "une sorte d'indécence". "Ce n'est pas facile d'être au chômage" a-t-elle scandé avant de se lancer dans une longue série. "Ce n'est pas facile la vie pour des millions de Français".

# Le soutien-light: "oui je voterai Nicolas Sarkozy"

"Oui, je soutiens Nicolas Sarkozy. Je voterai pour lui, vous le savez", a lancé Rachida Dati ajoutant que son soutien était toutefois "sous réserve". L'ancien président de la République doit, selon elle, faire attention "aux changement de la société. La société de 2014 n'est pas celle de 2012. Encore moins, celle de 2007", a-t-elle mis en garde. Puis, Nicolas Sarkozy devra prêter attention, pour Rachida Dati, "aux gens qui l'entourent". "Moi j'étais contre l'ouverture. L'ouverture a été une erreur. Ceux qui en ont bénéficié l'ont trahi très vite", a-t-elle insisté.

# Le tacle: "la victimisation de circonstance" de Najat Vallaud-Belkacem

"C'était pire". Rachida Dati, interrogée sur les attaques lancées contre Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education, a estimé qu'elle avait essuyé pires critiques alors qu'elle était, elle-même, au gouvernement. "Ce que je ne supporte pas en revanche, c'est la victimisation de circonstance", a-t-elle fustigé. "Pour cacher des incompétences!"

Hélène Favier