Chirac fête ses 80 ans loin des tracas de l’UMP

Jacques Chirac fête ce jeudi ses 80 ans en petit comité et ses proches affirment qu’il n’interviendra pas dans les difficultés de l’UMP. L’ancien président de la République continue de se rendre quotidiennement à son bureau mais serait « très affaibli ».

Happy Birthday Mister President ! Jacques Chirac fête ce jeudi ses 80 ans, un anniversaire qu’il célébrera cette année en cercle très restreint, entouré seulement par sa famille et ses amis les plus fidèles dont Jean-Louis Debré qui dînera dans la soirée avec lui. « Fatigué », l’ancien chef de l’État réserve désormais ses sorties à ses proches et ses apparitions publiques se font de plus en plus rares.

Un homme « très affaibli »

Si l’ancien président de la République « ne marche quasiment plus », selon l’un de ses amis, il continue de se rendre tous les jours dans ses bureaux de la rue de Lille. Il y arrive à 10 heures pour en repartir à 19 heures avec une longue pause à l’heure du déjeuner et n’a quasiment plus d’activités publiques, sauf les visites régulières de ses amis, Jean-Louis Debré, Jacques Godfrain, François Baroin ou Pierre Mazeaud, ainsi que d’anciens collaborateurs. Mais avec ses amis, promet Christine Albanel qui l’a vu la semaine dernière, pas de commentaire sur l’UMP. S’il a lui-même créé le parti, ses déboires aujourd’hui semblent peu le concerner, a d’ailleurs confirmé Jean-Louis Debré. En revanche, la mort de l’un de ses anciens conseillers les plus proches, il y a deux semaines, aurait beaucoup affecté celui que Jean-Luc Barré, son ami écrivain, décrit comme un homme « très affaibli ».

Séance photo dans Paris Match

L'ancien maire de Paris pose toutefois cette semaine en famille dans Paris Match, notamment avec ses deux filles Claude et Laurence. La dernière prise de position publique du fondateur du RPR, resté très populaire auprès des Français malgré sa condamnation en décembre 2011 dans l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, date de la campagne présidentielle : en juin 2011, à Sarran en Corrèze, il avait affirmé qu'il « voterait François Hollande ». Simple « humour corrézien », avait rectifié par la suite Bernadette Chirac.

La rédaction