CAFÉ POLITIQUE – Gilbert Collard "ne pardonne pas à Copé"

Comme chaque matin, bfmtv.com sélectionne pour vous le meilleur de l'information politique. Aujourd'hui, Xavier Bertrand en sniper de l’UMP, Manuel Valls est-il de droite et Gilbert Collard en député rancunier.

#La petite phrase

"Ce sera un débat à quatre, Fillon, Copé, Sarkozy et Hollande. Entre Copé et Fillon, ce sera à qui tape le plus sur Hollande et à qui se réfère le plus à Sarkozy."

Ambiance à l’UMP. A un mois du débat qui doit opposer les deux candidats à la présidence du parti, Xavier Bertrand décoche quelques flèches dans Le Parisien. Il y en a un qui n’a pas encore pris son tee-shirt #teamFillon ou #teamCoppé.

#Le soutien inattendu

Interrogé vendredi par Jean-Jacques Bourdin sur le duel Fillon-Copé le député frontiste Gilbert Collard a rappelé qu’il avait de la mémoire et la dent dure. "Je ne pardonne pas à Copé de ne pas avoir serré la main à Marion Maréchal". Pourtant "c'est lui semble-t-il qui semblait le plus disposé à faire des concessions" a-t-il affirmé. Résultat : pour lui, "l'homme d'Etat, c'est Fillon".

#Le marxisme au programme de l’école du FN

Préparer ses troupes aux municipales de 2014, le Front national y pense déjà. Et pour apparaître plus professionnels qu'aux cantonales de 2011, où "certains candidats n'étaient pas au niveau", le parti lance une grande formation à destination de ses candidats révèle Europe1. Au programme de ce "Science-po aux couleurs bleu marine": parler en public, rédiger un tract, gérer une mairie et… étudier la pensée de Marx.

#Le débat

Manuel Valls est-il de droite ?

Critiquée à l’extrême gauche, l’action action politique du ministre de l’Intérieur lui vaut les louanges de la droite. De Claude Guéant, son prédécesseur place Beauvau, au monsieur sécurité de l’UMP Eric Ciotti, la droite l’applaudit. Ce-dernier a même osé un "J’ai l’impression que Nicolas Sarkozy est une référence pour lui", jeudi, sur France Inter.

"Si cette comparaison fait référence à l'énergie, à l'envie de réussir, pourquoi pas", s’amuse l’intéressé, conscient de ne pas laisser indifférent.

Et si Daniel Cohn-Bendit avoue ouvertement que le ministre de l’Intérieur lui "déplaît beaucoup" et que Christiane Taubira laisse poindre ses désaccords avec Manuel Valls, les socialistes défendent leur ministre. "Je soutiens sans état d'âme l'action de Manuel Valls", a précisé Jean-Marc Ayrault, jeudi. Et Razzy Hammadi de clore le débat: "considérer que Manuel Valls est un homme de droite, c’est inacceptable."

Sandrine Cochard