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CAFÉ POLITIQUE - Copé défend les bricoleurs du dimanche

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Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique. Aujourd'hui, Copé milite pour la pratique dominicale du bricolage, Valls devient apprécié au FN, et Mélenchon a fait travailler Arthur.

> Les dimanches de Jean-François Copé

Jean-François Copé aime bien acheter ses outils de bricolage le dimanche. Tout du moins défend-il la cause de ces hommes et femmes qui veulent pouvoir acheter pots de peinture, carrelages et autres rouleaux de papier-peint en fin de semaine.

"Je pense que la loi sur le travail dominical doit évoluer. Concrètement, on autorise l'ameublement et le jardinage mais pas le bricolage. Je pense qu'ajouter le bricolage, ça a du sens. D'ailleurs, on parle bien du bricoleur du dimanche. Il faut bien qu'il aille acheter son matériel!", a-t-il lancé mercredi matin sur RTL.

Il en a profité pour tacler les commissions, ces groupes de parlementaires chargés de plancher sur un sujet. "Il faut moderniser la loi et on n'a pas besoin d'une commission pour le faire. J'aimerais tellement que les politiques prennent des décisions eux-mêmes plutôt que de renvoyer à des commissions!"

> Les amis gênants de Valls

Le ministre de l'Intérieur est en train de devenir l'homme le plus populaire...à droite. L'opposition se presse pour lui tresser des louanges, comme Nathalie Kosciusko-Morizet qui n'avait pas hésité à parler d'une ligne "NKM-Valls", ou Dominique Bussereau qui l'a qualifié de "meilleur ministre de l'UMP", ne pouvant s'empêcher d'ironiser.

Dernier en date, Gilbert Collard, député FN. Lundi soir, l'avocat frontiste a défendu ouvertement le ministre socialiste face à Dominique Voynet sur le plateau de "Mots Croisés", sur France 2. "La perception de Manuel Valls [sur les Roms] me paraît être la vision réelle, puisque c'est d'abord la nôtre et qu’il a raison de la reprendre. Le ministre de l'Intérieur, pour vous, dit des bêtises? Bon, j'en prends acte...", s'est indigné Gilbert Collard avec emphase. Une défense dont se serait bien passé Manuel Valls.

> L'agacement du PS contre le gouvernement

Après le conflit Valls-Taubira, voici venu le temps de la bataille Duflot-Valls. Or, ces dissenssions récurrentes au sein du gouvernement commencent à agacer sérieusement certains élus socialistes. Mardi, dans le Parisien, l'ancien ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant qualifie ces désaccords de "bisbilles dont on se passerait bien".

Le député Jean-Christophe Cambadélis, lui, fustige ces ministres, "des enfants gâtés de la République", qui lui rappellent la fronde de "l'équipe de France de football à Knysna"... Toujours dans le quotidien, un membre de la majorité, sous couvert d'anonymat, va jusqu'à s'en prendre au travail de médiation de Jean-Marc Ayrault: "Du bricolage du dimanche avec des vieux cruciformes et des vis rouillées." Les intéressés apprécieront.

> Le passé étonnant de Mélenchon

L'aversion de Jean-Luc Mélenchon pour les journalistes politiques commence à être connue. Le président du Front de gauche ne manque pas une occasion de s'emporter avec ceux qui l'approchent. Mais dans une interview-fleuve accordée à Charles, revue décalée sur la politique, et décryptée sur le Huffington Post, le leader de gauche fait quelques confessions étonnantes sur son rapport à la presse.

Son journal favori pour l'international? Loin de L'Humanité, l'homme cite... Le Figaro. Et en profite pour dézinguer Libération, "des voyous" qui atteignent "le sommet de la manip" selon lui.

Autre révélation, son passé de journaliste, et même de patron de presse. Sous ses ordres a débuté un petit jeune, bien connu aujourd'hui du grand public: Arthur. "J'ai été son premier employeur, mais il se garde bien de le rappeler!", fanfaronne Jean-Luc Mélenchon.

> Fillon, un seul "mandat pour sauver la France"

C'est un indiscret RMC. François Fillon se prépare pour la primaire UMP de 2016 et la présidentielle de 2017 comme ultime combat politique. "Un quinquennat pour sauver la France". Mais rien d'autre. "Je ne veux pas faire de politicaille et être comme certains vieux qui s'accrochent". Son adversaire? Nicolas Sarkozy. "Juppé, ce n'est pas un sujet", aurait-il confié. Autre pique? "Les partis sont devenus des usines à fabriquer des gens médiocres". Nous voilà prévenus.

Alexandra Gonzalez