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Roms: NKM assume et utilise Valls comme bouclier

Nathalie Kosciusko-Morizet, vendredi 20 septembre, sur BFMTV.

Nathalie Kosciusko-Morizet, vendredi 20 septembre, sur BFMTV. - -

La candidate aux municipales parisiennes s'est montrée obstinée sur le sujet des Roms vendredi soir, et a fait du pied à Manuel Valls.

"La vérité, c'est qu'il y a autour de Paris des camps de Roms. Derrière ces camps, il y a des réseaux mafieux, des réseaux de grande criminalité." Invitée de Ruth Elkrief vendredi soir sur BFMTV, Nathalie Kosciusko-Morizet a continué d'assumer ses propos controversés sur les Roms, dénoncés notamment par la gauche parisienne.

Interpellée notamment sur le fait de dire "les Roms", plutôt que de parler des "délinquants roms", NKM a répondu: "Moi je ne fais pas de variations sémantiques, je dis les choses comme elles sont. Le principal risque est de ne pas dire les choses comme elles sont, de ne pas dire les choses comme les Français les vivent".

"Une ligne NKM-Valls" contre "une ligne Hidalgo-Taubira"

Elle n'a d'ailleurs pas hésité à se ranger derrière... Manuel Valls, le ministre -socialiste- de l'Intérieur. "Quand Manuel Valls dit au mois de mars "les Roms qui sont dans des camps autour de Paris ne veulent pas s'intégrer", il dit LES Roms", et pas les délinquants roms ou les mafieux roms. "Je suis assez d'accord avec ce qu'il dit là".

"Finalement il y a aujourd'hui deux lignes, et d'ailleurs les Parisiens vont avoir le choix en mars prochain; il y a une ligne NKM-Valls, on dit les choses, et puis il y a une ligne Hidalgo-Taubira, on fait semblant qu'il n'y a pas de problème", a poursuivi la candidate de droite. Jeudi, pourtant, le ministre de l'Intérieur lui avait lancé une mise en garde. "Il faut faire toujours attention à la stigmatisation quand on désigne une population dans son ensemble."

Alexandra Gonzalez