Anne Hidalgo menace un site parodique lancé par Nathalie Kosciusko-Morizet

La maire de Paris, Anne Hidalgo. - Joel Saget - AFP
Le site Rispa.fr, verlan de "Paris", liste les "les pépites qui se sont glissées dans l'actualité d'Anne Hidalgo et qui auraient pu vous échapper", détaille le communiqué. Créée par l'équipe du groupe LR au Conseil de Paris, dont Nathalie Kosciusko-Morizet est la présidente, la plateforme parodique n'a pas du tout fait rire Anne Hidalgo, qui a adressé une mise en demeure à ses créateurs, rapporte Marianne.

A la manière du Gorafi, ce site à l'humour grinçant qui invente de toutes pièces de fausses infos humoristiques, Rispa.fr reprend trait pour trait les codes graphiques du site officiel de Paris et se moque des propositions (bien réelles) d'Anne Hidalgo: instaurer un camp nudiste, offrir aux Parisiens un arbre ou encore créer des fontaines d'eau gazeuse. Le problème suscité par ce site, outre son caractère moqueur, est la réutilisation sans autorisation (et donc illégale) de la charte graphique du site officiel.
En guise de représailles, Anne Hidalgo a accordé 48 heures aux concepteurs pour modifier l'apparence du site. Ceux-ci se sont exécutés, en faisant légèrement évolué les couleurs utilisées. Nathalie Kosciusco-Morizet, qui brigue la IIe circonscription de Paris aux législatives, a déploré le manque de second degré de celle qui l'a battue aux dernières municipales dans la capitale dans un tweet publié ce dimanche.
"Les arguties juridiques présentées sont peut-être viables mais les services de la mairie en charge de ces questions n'ont-ils pas mieux à faire?", se demande un proche de l'entourage de NKM à l'hebdomadaire. "Les deux sites n'ont pas le même nom, on ne peut pas les confondre tout de même!" Et de faire contre mauvaise fortune bon coeur en se référant au fameuse effet Streisand: "Finalement, cette mise en demeure ne risque-t-elle pas de faire connaître davantage le site ?"