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Usages d'armes blanches, "dissociation"... Laurent Nuñez alerte sur la "désinhibition de la violence" des mineurs

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Après le drame de Nogent, le préfet de police de Paris confirme une hausse des actes de violence des plus jeunes.

Il dénonce une "montée en puissance de la violence des mineurs". Invité sur le plateau de BFMTV après le drame de Nogent et le meurtre d'une assistante d'éducation par un collégien et les annonces du gouvernement en réaction, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez alerte sur une "dissociation vis à vis de la violence" des plus jeunes.

Comme Emmanuel Macron avant lui, il souligne la "désinhibition" de celle-ci chez les mineurs, qui "vient sans doute des réseaux sociaux", avec des faits de "harcèlement" et des "insultes" qui "se terminent dans la rue par des affrontements".

Laurent Nuñez, qui se positionne pour "créer un choc d'autorité à tous les niveaux", déplore chez les plus jeunes "un usage croissant des armes blanches".

"Processus extrêmement violents"

"Les jeunes rentrent de plus en plus dans ces processus extrêmement violents en utilisant de plus en plus souvent des armes blanches. Dans un cas sur deux, on a des armes blanches qui sont utilisées", souligne le haut fonctionnaire.

Le meurtre de la surveillante, celui d'Elias à Paris, les violences en marge de la victoire du PSG en Ligue des Champions... Ces dernières semaines, les illustrations de cette violence des mineurs sont nombreuses.

Si les chiffres de la délinquance des mineurs dans sa globalité a tendance à baisser ces dernières années - ils ont été divisés par deux depuis 2019, "dans certains items de délinquance, le pourcentage de mineurs mis en cause est beaucoup plus important" aujourd'hui.

Lucie Valais Journaliste BFMTV