Un homme mis en examen pour "viol sur conjoint" et "meurtre" après la découverte d'un corps calciné dans une maison abandonnée

Une voiture de police sur l'autoroute A1. (photo d'illustration) - Philippe Huguen - AFP
Il pourrait s'agir d'un sordide féminicide. Après la découverte, le 17 mai dernier, d'un corps calciné sous un tas de palettes dans le jardin d'une maison abandonnée à Périgny (Charente-Maritime), un homme a été mis en examen jeudi notamment pour "meurtre aggravé" et "viol sur conjoint", indique le parquet de La Rochelle dans un communiqué de presse.
Dans la nuit du 17 au 18 mai, les pompiers ont été appelés pour intervenir dans cette commune située à l'est de La Rochelle, dans une maison abandonnée où s'est déclaré un incendie. Dans le jardin de ce pavillon, sous un tas de palettes en feu, ils découvrent un corps calciné.
Une enquête pour "meurtre" est ouverte, mais il faudra attendre l'autopsie, pratiquée le 20 mai à l'Institut médico-légal de Poitiers, pour déterminer que la victime est une femme.
Rapidement, les soupçons se portent sur son compagnon "qui a fui la maison très rapidement au moment du départ de l'incendie", indique le procureur Arnaud Laraize à BFMTV.com. Un mandat de recherches est émis et les gendarmes parviennent à interpeller l'homme dans la Creuse, le 20 mai dernier.
Le suspect nie les faits
Le suspect, âgé de 45 ans, était déjà connu des services de police et de la justice, notamment pour des infractions routières, des violences avec arme et du trafic de stupéfiants. Selon le procureur, il était toxicomane et sans profession.
Placé en garde à vue, le suspect a contesté son implication dans le meurtre de sa compagne, mais reconnaît avoir été présent lors de sa mort. Il a cependant été mis en examen pour "meurtre aggravé", "viol par conjoint", "destruction dangereuse pour les personnes" et "modification de scène de crime", puis placé en détention provisoire.
D'après nos informations, l'homme et sa compagne squattaient depuis plusieurs années cette maison abandonnée. "Les investigations se poursuivent désormais sous l'autorité du magistrat instructeur", indique Arnaud Laraize.