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Police-Justice

Un dernier hommage rendu aux trois militantes Kurdes assassinées

Sakine Cansiz (une des victimes), 55 ans, membre fondatrice du PKK interdit en Turquie.

Sakine Cansiz (une des victimes), 55 ans, membre fondatrice du PKK interdit en Turquie. - -

Un dernier hommage aux trois militantes kurdes liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), assassinées à Paris, sera rendu mardi à Villiers-le-Bel avant le rapatriement des corps vers la Turquie.

Un dernier hommage aux trois militantes kurdes liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), assassinées à Paris, sera rendu mardi à Villiers-le-Bel dans le Val-d'Oise. Les corps seront ensuite rapatriés mercredi vers la Turquie.

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"Il s'agit d'une cérémonie, en présence des cercueils, qui débute à 11h00 pour un dernier hommage, avant que leurs corps ne partent vers la Turquie. C'est très important que cela se fasse et nous serons nombreux à nous recueillir", a déclaré Léon Edart, responsable de l'association des organisations kurdes de France.

Un hommage pour "raconter la vie des victimes"

Parmi les trois victimes figure Sakine Cansiz, 55 ans, membre fondatrice du PKK interdit en Turquie, considérée comme une proche de son chef emprisonné, Abdullah Öcalan.

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Selon Akyol Berivan, employée de l'académie des arts et culture du Kurdistan à Paris, "ce dernier hommage va permettre que l'on raconte la vie de chacune d'elles, mais aussi que leurs familles s'expriment".

La commémoration sera organisées par le principal parti kurde de Turquie

Les corps des trois femmes sont attendus mercredi à Diyarbakir, la principale ville du sud-est anatolien peuplé en majorité de Kurdes, où aura lieu une cérémonie religieuse puis une commémoration organisées par le principal parti kurde de Turquie, le Parti pour la paix et la démocratie (BDP), ont indiqué des responsables locaux.

Les dépouilles seront ensuite transportées par la route vers les lieux d'origine des défuntes, où elles seront enterrées. 

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Les corps des trois femmes, exécutées de plusieurs balles dans la tête, ont été retrouvés dans la nuit de mercredi à jeudi dans le Centre d'information sur le Kurdistan, situé à deux pas de la gare du Nord, dans le nord-est de Paris.