BFMTV
Terrorisme

L'avocate de victimes du 13 novembre "ne croit pas à la coopération de Salah Abdeslam"

Solange Doumic l'avocate de victimes du 13 novembre, sur BFMTV le 24 mars 2016.

Solange Doumic l'avocate de victimes du 13 novembre, sur BFMTV le 24 mars 2016. - BFMTV

Solange Doumic l'avocate de victimes du 13 novembre a "hâte que Salah Abdeslam coopère" plus qu'il ne rentre en France même si "elle ne croit pas à sa coopération". Invitée de BFMTV jeudi soir, elle a commenté le souhait de Salah Abdeslam, incarcéré en Belgique et suspecté d'être impliqué dans les attentats de Paris en novembre, de rentrer en France le plus vite possible.

L'avocate a rappelé que l'homme a d'abord dit qu'il voulait coopérer sans vouloir quitter la Belgique. Après les attentats dans la capitale belge, il a affirmé de ne pas avoir été au courant. Selon Solange Doumic "on constate qu'il y a des liens très clairs entre les attentats de Paris et ceux de Bruxelles". Même s'il ne connaissait pas le dispositif de mardi dernier à la minute près, "il était forcément au courant de la préparation". Appartenant à la même cellule, il a vraisemblablement plein d'éléments à fournir sur cette opération. "C'est à ce moment-là qu'il déclare qu'il veut rentrer en France le plus vite possible", s'est-elle étonnée.

L'avocate est convaincue qu'il veut éviter la pression à laquelle "il peut être soumis" à juste titre en Belgique. Il y a toujours le risque qu'il y succombe car les questions des polices sont très habiles et par recoupement il pourrait se dévoiler. "Il souhaite être interrogé par des Français sur les attentats en France qui sont plus distants", a-t-elle lancé.

E. M.