Déradicalisation: pas de centre de prévention "sans l'aval des élus", prévient le maire de Chinon

Les élus d'Indre-et-Loire ont été reçus vendredi par le préfet Pierre N'Gahane, qui cherche à les convaincre d'accepter la création d'un "centre de prévention de la radicalisation, de réinsertion et de citoyenneté". Jean-Luc Dupont, maire Les Républicains (LR) de Chinon, a exprimé sa position vendredi sur BFMTV.
"Action de prévention"
"Nous avons obtenu de l'Etat que rien ne serait fait sans l'aval des élus locaux", a-t-il d'abord rapporté. Ce centre fait partie des pistes proposées, mais il n'y aura "pas de concrétisation s'il n'y a pas d'aval du territoire, des élus, des personnels mais aussi de la population", a-t-il ajouté.
Jean-Luc Dupont a précisé que le label de "centre de déradicalisation" était "extrême". Au regard de ce qui a été présenté, le maire LR préfère le terme "d'action de prévention". L'élu espère retrouver une activité à ce centre conforme à son historique plus tourné vers la formation. Elle concernerait des jeunes "en perte de repères" qu'il faudrait aider pour ne pas basculer vers la radicalisation.
"La détresse de ces jeunes"