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Police-Justice

Seine-Saint-Denis: classement d'une enquête pour agression sexuelle visant le principal d'un collège

Soupçonnée d'être l'auteur de ces coups, l'ex-femme du compagnon de la victime a été arrêtée vendredi matin.

Soupçonnée d'être l'auteur de ces coups, l'ex-femme du compagnon de la victime a été arrêtée vendredi matin. - LUDOVIC CAILLERE / AFP

Mercredi, l'enquête pour agression sexuelle visant un principal et son adjoint a été classée sans suite pour "absence d'infraction".

L'enquête pour agression sexuelle visant le principal du collège international de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) ainsi que son adjoint, ouverte après des accusations portées par deux surveillantes, a été classée sans suite pour "absence d'infraction", a appris mercredi l'AFP auprès des avocats des deux hommes.

Agression sexuelle

Les deux surveillantes avaient déposé plainte pour des faits commis selon elles dans la nuit du 24 au 25 mai dernier et une enquête avait été ouverte pour agression sexuelle et violation de domicile.

A l'époque, elles avaient accusé le chef d'établissement et son adjoint de s'être introduits, en état d'ébriété, dans la chambre de l'une d'elles, affectée à la surveillance de nuit dans l'internat, et d'avoir eu des gestes déplacés à son encontre. Selon leurs déclarations, ils auraient auparavant tenté de pénétrer de force dans la chambre de l'autre plaignante.

Selon un procès-verbal de police dont a eu connaissance l'AFP, l'enquête préliminaire a été classée sans suite par le parquet de Bobigny le 24 septembre au vu notamment des "antécédents" et des "déclarations" des mis en cause, de l'impossibilité de joindre une des plaignantes, et d'obtenir de l'autre plaignante un examen médical réalisé par une unité médico-judiciaire (UMJ).

Dépôt de plainte

"Le principal et son adjoint, présumés innocents, ont été dans un premier temps publiquement présentés comme auteurs d'infractions extrêmement graves, et traités comme si leur culpabilité ne laissait aucun doute. Leur réputation a été salie, leurs carrières brisées, leurs familles bouleversées", ont dénoncé leurs avocats, Marie Dosé et Francis Triboulet, dans un communiqué.

Ils ont annoncé leur intention de déposer plainte à l'encontre des deux surveillantes pour "dénonciation calomnieuse" face à des "accusations absurdes".

Ils ont aussi regretté que "le rectorat ne les ait toujours pas réintégrés" au sein du collège.

Contacté, le rectorat a indiqué qu'une "procédure administrative" était en cours. "En fonction de ses conclusions, les dispositions adaptées seront prises", a ajouté le rectorat.

B.L. avec AFP