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Police-Justice

Rifki: le suspect mis en examen pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle

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"Ahmed", le ravisseur présumé de Rifki, retrouvé dimanche après la diffusion d'une alerte enlèvement, a reconnu avoir eu des "gestes déplacés à caractère sexuel" envers l'enfant avant son kidnapping. Une information judiciaire pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle vient d'être ouverte.

Le ravisseur présumé du petit Rifki, enlevé samedi dernier à Rennes, puis retrouvé dimanche en Gironde, a reconnu dimanche des "gestes déplacés à caractère sexuel" avant le rapt, selon son avocate. Une information judiciaire a été ouverte contre lui pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle. "Ahmed" a ensuite été présenté à un juge d'instruction mardi puis placé en détention provisoire. 

"Lors de ses auditions par les services de la police judiciaire de Rennes, le mis en cause a reconnu avoir, à une reprise, commis des attouchements sur le jeune Rifki, dans les jours précédent l'enlèvement", précise le parquet Rennes mardi. "Il n'évoque aucun autre acte de cette nature, notamment durant leur périple". 

Agé de 24 ans, sans emploi, le ravisseur présumé de Rifki "est originaire de Mayotte et a également vécu à Madagascar et la Réunion, pour s'installer finalement en métropole depuis le printemps 2015", précise encore le parquet de Rennes dans un communiqué publié mardi. 

Seizième succès du dispositif "alerte enlèvement"

Le jeune garçon avait disparu dans l'après-midi de samedi alors qu'il était parti "acheter des boissons" avec ce même homme, "Ahmed", que sa mère et son oncle ne connaissaient que depuis quelques jours. L'alerte enlèvement pour Rifki a été lancée dimanche matin à 7h00. Il s'agissait de la 16e selon un décompte du ministère de l'Intérieur, depuis l'adoption en France en 2006 du dispositif, jusqu'ici efficace à 100%. Rifki a été retrouvé dans un TGV à Libourne (Gironde) dimanche en compagnie de son kidnappeur qui a été interpellé, grâce à une voyageuse du train prévenue par l'alerte enlèvement.
la rédaction avec AFP