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Police-Justice

Prêtre tué en Vendée: le mobile terroriste écarté par les autorités

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Une enquête du chef d'"homicide involontaire" a été ouverte après le meurtre, ce lundi, d'un prêtre en Vendée. Elle a été confiée à la section de recherches de Nantes et à la brigade de recherche de la gendarmerie de La-Roche-sur-Yon.

Le mobile terroriste "ne paraît absolument pas caractérisé", pour l'instant, dans le cadre du meurtre ce lundi d'un prêtre en Vendée, dans la commune de Saint-Laurent-sur-Sèvre, a indiqué Yannick Le Goater, vice-procureur de La Roche-sur-Yon.

"Le parquet de La-Roche-sur-Yon est saisi du dossier, en aucun cas le parquet antiterroriste ne s'en est saisi. Il n'y a aucun mobile lié à un motif terroriste qui apparaît caractérisé en cet état de la procédure", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse ce lundi après-midi.

Une enquête du chef d'"homicide involontaire" a été ouverte. Elle a été confiée à la section de recherches de Nantes et à la brigade de recherche de la gendarmerie de La-Roche-sur-Yon.

L'homme en garde à vue

Le suspect, déjà placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de la cathédrale de Nantes en juillet 2020, est en garde à vue depuis ce lundi matin 9h15. Une expertise psychiatrique est en cours pour savoir s'il peut être maintenu sous ce régime.

Cet homme s'est rendu ce lundi matin aux gendarmes expliquant avoir tué un prêtre de la communauté des Montfortains, à Saint-Laurent-Sur-Sèvre, en Vendée. Les forces de l'ordre ont alors trouvé sur place le corps d'un prêtre assassiné. Il s'agit d'Olivier Maire, né le 19 novembre 1960, qui était le père supérieur de la congrégation.

Le mis en cause résidait dans les locaux de la congrégation religieuse dans le cadre d’une obligation de résidence à la suite de l'information judiciaire ouverte à Nantes le 25 juillet 2020 après l'incendie de la cathédrale.

Clément Boutin Journaliste BFMTV