BFMTV
Police-Justice

Plainte de Pulvar: Darmanin ne "laissera personne diffamer les policiers de la République"

placeholder video
Réagissant à la plainte déposée à son encontre par l'équipe d'Audrey Pulvar, Gérald Darmanin a déclaré que "le débat politique ne pouvait pas se faire en crachant à la figure des policiers."

"Le débat politique ne peut pas se faire en crachant à la figure des policiers." A l'occasion d'un déplacement à Marseille sur la lutte contre le trafic de stupéfiants, Gérald Darmanin a remis ce lundi une pièce dans la machine dans la polémique qui l'oppose à Audrey Pulvar.

"Propos diffamants"

Invité à réagir à la plainte déposée par les avocats de la liste Île-de-France en commun, portée par Audrey Pulvar, en riposte à la plainte en diffamation annoncée par le ministre de l'Intérieur à l'encontre de la candidate aux régionales, ce dernier a lancé:

"Je ne laisserai personne diffamer les policiers de la République."

Et de réitérer ses attaques contre l'ancienne journaliste: "Les policiers et gendarmes font un travail formidable. Ils ont perdu deux de leurs camarades, deux deuils en une semaine qui ont touché les policiers. Lorsque l'on dit que les policiers auraient un système de racisme généralisé. Lorsque l'on dit qu'ils marcheraient sur les institutions de la République alors qu'ils en sont les protecteurs et qu'ils meurent parce qu'ils nous protègent. Je ne peux pas laisser, même en campagne électorale, des gens tenir de tels propos diffamants", s'est-il justifié.

"Protéger ceux qui nous protègent"

Pour Gérald Darmanin, il est de son devoir de "protéger ceux qui nous protègent":

"Mon travail de ministre de l'Intérieur est de protéger ceux qui nous protègent. Le débat politique, électoral ne peut pas se faire en crachant à la figure des policiers."

Plus tôt dans la matinée, l'avocat de la liste Île-de-France en commun Patrick Klugman avait expliqué lors d'une conférence de presse son intention de déposer plainte contre Gérald Darmanin devant la Cour de justice de la République, des chefs de "dénonciation calomnieuse", une plainte au civil sur le fondement de la diffamation, ainsi que des "recours administratifs". Le pénaliste a dénoncé ce qu'il nomme une "manœuvre d'intimidation" du ministre.

Par E.P