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Police-Justice

Patrick Balkany victime d'une erreur du greffe concernant sa demande de remise en liberté

Isabelle et Patrick Balkany lors du dernier jour de leur procès pour fraude fiscale, devant le tribunal correctionnel de Paris, le 13 septembre 2019

Isabelle et Patrick Balkany lors du dernier jour de leur procès pour fraude fiscale, devant le tribunal correctionnel de Paris, le 13 septembre 2019 - Thomas SAMSON / AFP

Selon les informations du Parisien, quelques jours après sa condamnation, Patrick Balkany a reçu un document judiciaire l'informant que sa demande de remise en liberté serait examinée dès le 19 septembre.

Condamné à quatre ans de prison ferme pour fraude fiscale le 13 septembre dernier, Patrick Balkany avait déposé le jour même, par l'intermédiaire de ses avocats, une demande de remise en liberté. Le 17 septembre, lorsque son épouse Isabelle lui rend visite à la prison de la Santé, le maire de Levallois-Perret l'accueille dans une grande excitation. Il lui annonce avoir reçu un courrier l'informant que sa demande serait examinée dans deux jours, rapporte Le Parisien.

Persuadé qu'elle serait acceptée, Patrick Balkany promet ainsi à sa femme qu'il sera présent à son anniversaire le 20 septembre et qu'ils pourront célébrer le nouvel an juif ensemble, raconte le quotidien.

Un "préjudice moral énorme"

La joie est toutefois vite retombée. L'un des avocats de son mari a en effet rapidement informé Isabelle Balkany qu'il s'agissait d'une "erreur du greffe" qui aurait adressé "la demande de remise en liberté à la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris" et non pas à la juridiction compétente, précise le quotidien.

Un incident fréquent d'après les avocats qui a toutefois mis la première adjointe au maire de Levallois-Perret dans une colère noire. "Ce n'est pas parce que ça arrive souvent que c'est normal!", a ainsi lancé Isabelle Balkany, dénonçant un "préjudice moral énorme, terrible".

Mélanie Rostagnat