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Police-Justice

Patrick Balkany ne pensait pas "une seule seconde" que son épouse serait envoyée en prison

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Patrick Balkany est revenu sur la tentative de suicide de son épouse, Isabelle Balkany, peu après une décision de justice qui ouvrait la porte à leur incarcération.

Patrick Balkany se dit surpris. L'ancien maire de Levallois-Perret Patrick Balkany a témoigné sur BFMTV peu après la tentative de suicide de son épouse, Isabelle Balkany, qui faisait suite à la révocation de leur bracelet électronique, ouvrant la voie à l'incarcération du couple.

"Très honnêtement, je ne pensais pas une seule seconde qu'on enverrait mon épouse en prison parce qu'elle a 74 ans, elle est très fragile, elle est malade, je ne pense que que ce soit un danger pour qui que ce soit", raconte celui qui a été condamné pour fraude fiscale.

"Je lui avais dit de ne pas faire de bêtise"

L'ancien édile a expliqué que son épouse avait avalé des médicaments peu après avoir appris la décision de la cour d'appel de Rouen ce jeudi. Selon lui, c'est sa belle-fille qui a retrouvé Isabelle Balkany peu après. "Elle était totalement dans les vapes lorsqu'elle est partie avec le Samu", s'inquiète-t-il.

Patrick Balkany assure que sa femme était fragile psychologiquement, d'autant qu'elle avait fait deux tentatives de suicide par le passé. "Je lui avais dit de ne pas faire de bêtise, bien avant de connaître la décision", déclare-t-il.

Le couple bientôt convoqué

Concernant la révocation des bracelets électroniques, Patrick Balkany a dénoncé une "décision injuste", et assure n'avoir franchi les limites imposées par la justice que pour récupérer les chiens dans le jardin, ou pour ouvrir le portail. Le couple a cinq jours pour se pourvoir en Cassation, ce qui ne devrait cependant pas suspendre la décision de la cour d'appel de Rouen.

Dans un communiqué publié ce jeudi soir, la procureure de la République de Rouen annonce que le couple Balkany sera convoqué "par le parquet d'Évreux" "pour "organiser la poursuite de l'exécution de leur condamnation en établissement pénitentiaire". Les époux devaient notamment "justifier du paiement des sommes dues suite aux faits de fraude fiscale et du paiement régulier des impôts", détaille la procureure.

Anthony Audureau