Nuisances sonores sur la Presqu'île à Lyon: Les Républicains demandent une réaction de la mairie

Dans la nuit de samedi à dimanche le week-end dernier, les habitants de la Presqu'île ont de nouveau vécu une nuit cauchemardesque à cause du tapage nocturne de fêtards.

La droite monte au créneau après la nouvelle nuit cauchemardesque vécue par les habitants de la Presqu'île ce week-end. Dans un courrier adressé à Gérard Collomb, le chef de file des Républicains au conseil municipal, Stéphane Guilland, réclame "sans attendre des conséquences dramatiques, une réaction appropriée".

Dans la nuit de samedi à dimanche, les portes d'un immeuble ont été fracturés après qu'un habitant a jeté un projectile sur le pare-brise d'une voiture qui klaxonnait en pleine nuit.

Plus de sécurité

Plusieurs individus ont ensuite tambouriné aux portes et hurler des menaces selon les témoignages des habitants, réunis dans le collectif Presqu'île en colère qui demande plusieurs semaines des mesures pour faire cesser le tapage nocturne régulier à cause des fêtards.

"Ces incidents inadmissibles reflètent une escalade de la violence dont chacun craint qu'elle ne s'arrête pas", écrit Stéphane Guilland qui somme le maire de Lyon de renforcer la sécurité dans ce quartier.

En visite au commissariat de Vénissieux, le préfet d'Auvergne-Rhône-Alpes, a assuré qu'il s'est entretenu ce mardi matin et la semaine dernière avec le maire de Lyon, Gérard Collomb. 

"Ce sont des questions très lourdes, y compris pour nos concitoyens qui sont exaspérés par des rodéos, par du tapage, par du bruit. Vraisemblablement, une réunion va avoir lieu entre toutes les parties prenantes", a déclaré le préfet. "Nous prendrons notre part, mais évidemment les collectivités ont aussi la leur. Je le redis, c'est un travail partenarial. Chacun doit regarder là où il est le plus efficace", a-t-il ajouté.

Benjamin Rieth