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Police-Justice

Nice: le président des taxis condamné pour l'agression d'un chauffeur Uber

Le président du syndicat des taxis de Nice et un autre chauffeur de taxi niçois ont été condamnés à 500 euros d'amende pour des violences volontaires en réunion commises à l'encontre d'un chauffeur de VTC utilisant l'application Uber - Jeudi 21 janvier 2016

Le président du syndicat des taxis de Nice et un autre chauffeur de taxi niçois ont été condamnés à 500 euros d'amende pour des violences volontaires en réunion commises à l'encontre d'un chauffeur de VTC utilisant l'application Uber - Jeudi 21 janvier 2016 - Photo d'illustration - Lionel Bonnaventure - AFP

Alors qu'il dénonce un coup monté, le président niçois des taxis devra payer une amende pour "violences volontaires en réunion" dans une altercation avec un chauffeur de VTC. Une décision de justice qu'il accepte malgré sa déception.

Le président du syndicat des taxis de Nice et un autre chauffeur de taxi niçois ont été condamnés à 500 euros d'amende pour des violences volontaires en réunion commises à l'encontre d'un chauffeur de VTC utilisant l'application Uber.

Le 20 février 2015, Patrice Trapani s'en était pris à un chauffeur de VTC (véhicule de transport avec chauffeur) alors que ce dernier chargeait une cliente à l'aéroport de Nice.

Le plaignant, qui n'était pas présent à l'audience à Nice par crainte d'intimidations, selon son avocate, avait alors déposé plainte en indiquant avoir été agressé par Patrice Trapani et trois de ses collègues, dont seul l'un d'entre eux, qui comparaissait ce jeudi avec Patrice Trapani, avait pu être identifié.

Pas de guerre entre taxis en VTC

"M. Trapani m'a crié dessus et m'a insulté, il m'a donné un coup de poing dans le ventre en promettant de me 'crever' comme il me l'avait déjà fait pour mes quatre pneus", avait alors indiqué la victime.

Patrice Trapani, qui a reconnu une partie des faits, mais pas les coups portés au plaignant, et qui avait reçu le soutien ce jeudi matin de nombreux collègues massés devant le tribunal de Nice, s'est déclaré "franchement déçu" du verdict le condamnant.

"J'accepte la décision de justice mais j'ai été piégé, on a voulu se taper le président des taxis niçois", a-t-il indiqué après l'énoncé du verdict, précisant que les taxis n'étaient "pas en guerre contre les VTC mais contre l'application Uber et la maraude électronique".

A.-F. L. avec AFP