Mort de Nicolas en Ardèche: la maire de Romans-sur-Isère a "l'impression de revivre" la mort de Thomas à Crépol

Une commune endeuillée. Marie-Hélène Thoraval, maire Les Républicains de Romans-sur-Isère, dans la Drôme, a réagi ce dimanche 3 novembre sur BFMTV à la mort de Nicolas, 22 ans, tué par balles près d'une discothèque. Un drame qui fait écho à la mort de Thomas, 16 ans, dans une fête de village à Crépol, dans la Drôme, en novembre 2023.
"Quand j'entends ses coéquipiers, les dirigeants et les mots de la maman dans la presse ce matin, j'ai l'impression de revivre les mêmes mots, d'entendre les mêmes phrases, et cette même résonnance de familles et aussi d'une population, d'un club qui a perdu un des siens gratuitement", dit-elle, évoquant le club de rugby auquel appartenait Nicolas.
"Il n'y était pour rien, il n'avait rien à voir dans cette affaire. Il était très certainement là au mauvais endroit et au mauvais moment", estime l'élue.
"La réponse face aux agissements de certains est pratiquement inexistante", a par ailleurs estimé la maire de Romans-sur-Isère. "Mais l'intention est là, j'ose faire confiance au ministre de l'Intérieur".
Dans le même club de rugby que Thomas
Nicolas a été grièvement blessé par balles dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'une fusillade survenue devant une boîte de nuit à Saint-Péray, près de Valence, en Ardèche. Sa mort a été annoncée samedi par le parquet de Privas.
Le jeune homme de 22 ans était originaire de Romans-sur-Isère et vivait toujours dans la commune. Il était joueur du club de rugby de Romans-Péage (RCRP), comme Thomas, 16 ans, mort lors d'une fête de village il y a tout juste un an.
Le club a rendu hommage à Nicolas sur sa page Facebook, se disant "de nouveau anéanti" par sa mort, faisant un lien entre les deux disparitions.
Deux autres blessés
Selon nos informations, outre Nicolas, deux personnes ont été blessées jeudi soir lors de la fusillade survenue près de Valence. Il s'agit d'une jeune fille touchée à une jambe et d'un des videurs de la boîte de nuit. Leurs jours ne sont pas en danger.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Privas et les investigations ont été confiées à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS).
Aucune interpellation n'avait été effectuée pour l'heure, ce dimanche matin. Selon nos sources, la fusillade pourrait être liée au trafic de stupéfiants.