Mort d'un détenu par asphyxie à Fleury-Mérogis

Une enquête a été ouverte après le décès par asphyxie d'un détenu de Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, qui a incendié sa cellule dans la nuit de samedi à dimanche, selon le parquet d'Evry. "On n'est pas certain pour le moment qu'il s'agisse d'un suicide. Il pourrait s'agir d'un passage à l'acte incendiaire qui l'aurait dépassé".

La direction de l'administration pénitentiaire a également appelé à la prudence et précisé que les surveillants étaient "intervenus très vite" après le déclenchement de l'alarme et que "rien, à ce stade, ne permett(ait) de conclure à un suicide".

Il souffrait de problèmes de comportement

Ce détenu de 41 ans, déjà condamné pour des vols, avait déjà mis le feu à sa cellule. Il devait sortir de prison en février prochain. Il "souffrait de problèmes de comportement et suivait un traitement", selon le parquet, qui a précisé qu'une autopsie aurait lieu mardi.

Ce décès intervient après une série de suicides à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, la plus grande prison d'Europe, où dix hommes et une femme se sont donné la mort depuis le début de l'année. 

C.H.A. avec AFP