Maëlys: une marche blanche organisée à Pont-de-Beauvoisin

Une marche blanche a été organisée le 5 novembre dernier, jour des neuf ans de la petite fille. - AFP
Dans la nuit du 26 au 27 août dernier, la petite Maëlys, 9 ans, se volatilisait lors d'une fête de mariage donnée à Pont-de-Beauvoisin. Quatre mois jour pour jour après cette disparition, et alors que la petite fille n'a toujours pas été retrouvée, une marche blanche va être organisée mercredi après-midi dans les rues de la commune iséroise. Elle partira à 15 heures du lycée Pravaz et s'achèvera devant la salle polyvalente où Maëlys a disparu. "On pense beaucoup à ses parents, c’est insoutenable. Tout Pont-de-Beauvoisin est touché", explique Odile, une commerçante de la commune.
Ce rassemblement a été lancé par les parents de Maëlys qui ont souhaité nommé cet événement "Marche blanche en l'honneur de Maëlys et Mobilisation pour la Vérité". "C'est une manière d'exprimer notre solidarité avec la famille", confie à BFMTV Kamel qui participera à la marche blanche. Pour Jean-Jacques, "c'est très important vis-à-vis de la famille, et puis vis-à vis de la personne incriminée, c'est aussi lui faire voir que la gamine est toujours présente dans l'esprit des gens". Une marche blanche avait déjà été organisée le 5 novembre dernier, jour des neuf ans de Maëlys.
"Nous avons besoin de faire jaillir la vérité"
"C’est important d’y aller pour pouvoir témoigner. Cela aurait pu être ma petite fille, cela me fait vraiment mal de ne pas savoir où elle est", assure Simone, qui marchera au côté des parents de Maëlys.
"Cette marche blanche, elle a en premier lieu vocation à penser à l’enfant, en second lieu vocation, à faire en sorte qu’on appelle à la vérité parce que dans ce dossier, nous avons besoin de faire jaillir la vérité", explique Maître Fabien Rajon, l’avocat des parents de Maëlys.
Mercredi dernier, Nordahl Lelandais, l'unique suspect dans la disparition de Maëlys, a été mis en examen dans une autre affaire, celle de l'assassinat d'Arthur Noyer. Porté disparu depuis le 12 avril dernier, le crâne du jeune caporal a été découvert par un randonneur à quelques kilomètres de Chambéry. Après ces nouvelles poursuites, les parents de Maëlys, par l'intermédiaire de leur avocat, ont indiqué se sentir "pris en otages" ne sachant pas où est leur fille et ont appelé l'homme de 34 ans à "lever leur attente insupportable".