"ll a des troubles, il parle à son vélo": le témoignage de la famille du suspect après la mort d'une fillette dans les Vosges

Un membre de la famille de l'adolescent suspecté d'avoir tué une enfant de cinq ans dans les Vosges mardi a témoigné auprès de BFMTV. Il affirme que le jeune homme a des "troubles" d'ordre psychologique, voire psychiatrique.

Le profil du jeune homme de 15 ans suspecté d'avoir tué une petite fille de 5 ans dans les Vosges mardi se précise. L'adolescent a été placé en garde à vue. Un membre de la famille, qui a témoigné de manière anonyme auprès de BFMTV, explique que ses proches ne comprennent pas ce qui a pu se passer. "Quand moi je le vois, il est normal. Je ne comprends pas du tout pourquoi il a dit ça", a-t-il dit.

Il reconnaît toutefois que le jeune homme a des difficultés d'ordre psychologique, voire psychiatrique.

"ll a des troubles, il parle à son vélo, il voit un psychologue. Quand il sort tout seul, il fait des conneries", a rapporté le membre de la famille à BFMTV. "Il est beaucoup sur son téléphone, ça le rend fou. Il a peut-être reproduit des choses bizarres qu'il a vues sur TikTok", a-t-il également avancé.

Le suspect a été mis en cause pour des violences sexuelles

Le jeune homme a déjà été mis en cause pour des faits d'agression sexuelle, de viol et de violences, commis récemment sur des mineurs. Il avait, pour ces faits, été mis en examen l’année dernière et placé sous contrôle judiciaire. 

Ce contrôle judiciaire comprend notamment une obligation de soins. L'adolescent avait fait l’objet d’un placement dans un centre éducatif fermé, dans lequel il a passé un an, ce qui est la durée maximale pour ce type de placement. Il en est donc sorti en février mais reste sous contrôle judiciaire.

Le corps de l'enfant a été découvert mardi après-midi dans un appartement de la petite ville de Rambervillers. La mère de la petite fille avait alerté les forces de l'ordre en début d'après-midi après avoir constaté la disparition de son enfant, qui jouait devant chez elle, a-t-elle déclaré à plusieurs journalistes.

Matthias Tesson avec S.C