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Police-Justice

Le message émouvant de la mère de Maëlys pour les six mois de sa disparition

Les parents de Maëlys lors d'un rassemblement en hommage à la fillette, en novembre 2017.

Les parents de Maëlys lors d'un rassemblement en hommage à la fillette, en novembre 2017. - Philippe Desmazes - AFP

La mère de la petite-fille, dont Nordahl Lelandais a avoué le meurtre il y a une quinzaine de jours, a posté mardi un message émouvant sur Facebook, pour marquer les six mois de sa disparition.

Six mois après les faits, la douleur de Jennifer de Araujo est toujours intacte. La mère de Maëlys, que Nordahl Lelandais a reconnu avoir tuée "par accident", a publié un message sur sa page Facebook mardi soir, pour les six mois de la disparition de la petite-fille. 

"J'essaie de continuer à vivre pour que justice soit faite"

La fillette de 9 ans avait en effet disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017, alors qu'elle participait avec ses parents à une soirée de mariage à Pont-de-Beauvoisin, dans l'Isère. 

"6 mois mon poussin qu'il t'a ôté la vie. Pourquoi? Qu'est ce qu'il t'a fait ce monstre? Maelys tu me manques, j'essaie de continuer de vivre pour toi pour que Justice soit faite", écrit la mère de la petite-fille, qui accompagne son message d'une photo.

"Ta vie est gâchée à cause de ce psychopathe tu n'auras jamais de petits copains, jamais d'enfants. Je le hais ce monstre et j'espère qu'il va rester en prison à perpétuité. Qu'il ne fasse plus jamais souffrir personne. (...) Il paiera pour tout le mal qu'il a fait, je te le promets", poursuit-elle, à propos de Nordahl Lelandais, qui a avoué le meurtre de la fillette le 14 février dernier. 

"Mon ange tu étais, tu es et tu seras toujours dans mon coeur. L'amour que j'ai pour toi il ne pourra jamais me l'enlever", conclut Jennifer de Araujo.

Le 15 février, au lendemain des aveux de Nordahl Lelandais, la quasi-totalité des restes de la fillette avaient été retrouvés par les gendarmes. 

Jennifer de Araujo, infirmière de nuit au centre hospitalier de Pontarlier, n’a pas repris le travail depuis la disparition de sa fille. Un élan de solidarité de ses collègues a permis de lui faire don de 572 jours de RTT, soit 4288,50 heures.

A.S.