La bouteille suspecte du Paris-Venise contenait du GHB

Un passager de 33 ans, de nationalité égyptienne, a été interpellé. Il nie avoir eu connaissance du contenu de la bouteille qu'il transportait, la "drogue du violeur".

La "drogue du violeur". C'est ce que contenait la bouteille suspecte que les douaniers français ont trouvée jeudi dans un train Paris-Venise. L'homme qui la transportait dans ses bagages, un Egyptien de 33 ans, a été interpellé et placé en garde à vue.

L'équipe des douanes était montée dans le train en gare de Dijon dans la nuit de mercredi à jeudi. Vers 23h45, leur attention a été attirée par un curieux emballage d'aluminium et de plâtre, qui contenait une bouteille. Sur celle-ci, la mention "Nitro": les enquêteurs ont donc d'abord pensé à quelque chose d'explosif.

Dans la foulée, le parquet de Besançon a donc ouvert une enquête pour "transport et détention de produits explosifs". Mais les analyses effectuées au cours de la journée de jeudi ont permis d'écarter tout risque d'explosion.

"Drogue du violeur"

Et finalement, "le produit a réagi positivement aux tests du GHB", a déclaré Alain Saffar, le procureur de Besançon. Une drogue de synthèse, surnommée la "drogue du violeur", et interdite en France.

D'après le secrétaire général de la préfecture, Joël Mathurin, le passager a donné aux douaniers des "réponses pas très claires". Il n'a toutefois pas opposé de résistance à son arrestation. Pendant son audition, l'homme a affirmé "ne pas connaître la nature des produits qu'il transporté", a ajouté le procureur.

M. T. avec AFP