"J'espère que ce n'est pas un meurtre": le choc à Vivonne après la découverte du corps d'Agathe Hilairet

Le corps de la joggeuse de 28 ans, Agathe Hilairet, disparue il y a près d'un mois autour de Vivonne, a été retrouvé dans un sous-bois.

Le corps d'Agathe Hilairet a été retrouvée, ce dimanche 4 mai dans l'après-midi, par un promeneur dans un sous-bois près de Vivonne. La joggeuse de 28 ans avait disparu le 10 avril dernier aux alentours de la commune de la Vienne, alors qu'elle était partie courir. Le corps retrouvé se situait dans un "sous-bois en périphérie des zones de recherches", comme l'a précisé le parquet de Poitiers à BFMTV lundi.

Arrivés sur place, les gendarmes ont pu procéder à l'identification du corps. Les parents de la jeune femme ont immédiatement été informés. C'est son père qui avait signalé sa disparition le 10 avril, alors qu'elle était partie faire un jogging. Durant trois semaines, les recherches n'avaient rien donné.

Les habitants sous le choc

Un "choc", comme le souligne un habitant de Vivonne sur BFMTV. "Il y a plein de petits chemins partout dans tous les sens, ça peut aller très vite", ajoute-t-il.

"J'espère que ce n'est pas un meurtre (...) C'est quelque chose, qu'ici à Vivonne, dans une ville aussi calme, à laquelle on ne s'attend pas", commente sur BMFTV un autre habitant de la commune de la Vienne de près de 4.500 habitants.

Sur Ici Poitou, Valérie, une mère de famille, renchéri: "C'est triste pour la famille, ça doit être très dur pour eux. Quand on a des enfants, on a toujours peur qu'il leur arrive quelque chose."

La disparition d'Agathe Hilairet a renforcé la vigilance des habitants. "Avant, j'aimais me balader le soir, maintenant, je n'ai plus envie d'aller courir tout seul. Et je ne laisse pas mon petit garçon aller à l'arrêt de bus qui est à moins de 100 mètres de notre maison", témoigne un autre Vivonnois à la radio locale.

La première autopsie a été réalisée sur le corps de la victime. À ce stade, elle n'a pas permis les causes du décès d'Agathe Hilairet, selon le parquet de Poitiers. Aucune piste n'est donc écartée: ni la thèse criminelle, ni celle de l'accident, voire celle d'un suicide.

Marine Mulcey avec Lucie Valais