Disparition d'Agathe dans la Vienne: des questionnaires distribués aux automobilistes tous les jeudis

L'entrée de la ville de Vivonne, dans la Vienne, où Agathe a été vue la dernière fois. - Philippe LOPEZ © 2019 AFP
Plus de trois semaines après sa disparition alors qu'elle faisait un footing autour de Vivonne (Vienne), Agathe Hilairet, 28 ans, reste introuvable. Les enquêteurs continuent d'explorer toutes les pistes et les recherches sur le terrain se poursuivent.
Elles ne sont pas menées comme au début de la disparition: il ne s'agit pas de faire les longs ratissages, mais plutôt d'aller fouiller dans des lieux précis ou encore faire des visites dans un autre département.
Les riverains, eux, doivent respecter certaines règles. Par exemple, afin d'éviter de "souiller la zone", les battues citoyennes sont interdites depuis le 30 avril et jusqu'au 11 mai.
Des questionnaires distribués tous les jeudis
Parmi les autres moyens d'actions utilisés par les enquêteurs pour retrouver la joggeuse, il y a des questionnaires. Selon une source proche du dossier à BFMTV, ces questionnaires "rapides à faire", avec quelques questions, sont distribués tous les jeudis aux automobilistes.
Ils sont ensuite récupérés par les enquêteurs qui vont les éplucher pour voir s'il en ressort des pistes. Ce jeudi 1er mai, "un millier de questionnaires" a été distribué, glisse une source à BFMTV.
Ces questionnaires sont distribués tous les jeudis car c'est un jeudi que la jeune femme a disparu et certaines personnes font le même trajet ou ont les mêmes habitudes.
Les données récoltées en cours d'analyse
Cette action s'ajoute à d'autres opérations qui ont lieu tous les jours depuis la disparition. Les investigations se poursuivent dans le cadre de la cellule nationale d'enquête, composée d'une vingtaine d'agents. Elle est notamment chargée d'analyser toutes les données collectées jusqu'alors. Ces enquêteurs peuvent compter sur l'appui de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).
Une information judiciaire contre X pour "enlèvement et séquestration" avait été ouverte le 14 avril, soit 4 jours après la disparition d'Agathe Hilairet, afin de "renforcer les moyens" d'investigation. Pour le moment, aucune piste n'est privilégiée.