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Police-Justice

Fusillades à Nîmes: pour Gérald Darmanin, Fayed est "une victime collatérale de la consommation de drogues"

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin à Versailles, le 31 mars 2023.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin à Versailles, le 31 mars 2023. - LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Le jeune homme de 10 ans a été tué ce lundi lors d'une fusillade dans le quartier de Pissevin, gangrené par le trafic de drogue. Trois jours plus tard, un homme de 18 ans a également été tué par balles. Gérald Darmanin est attendu à Nîmes ce vendredi matin.

"Une victime collatérale de la consommation de drogue". C'est ce que soutient Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, au sujet du petit Fayed, 10 ans, tué ce lundi lors d'une fusillade en lien avec le trafic de drogue ce lundi à Nîmes (Gard), dans le quartier de Pissevin.

"S'il n'y avait pas de consommation, il n'y aurait pas d'offre"

"Le trafic de drogue a des conséquences" souligne le patron de la place Beauvau, invité de RTL, qui cite à ce titre des "assassinats", "du proxénétisme" ou encore "le financement du terrorisme".

"S'il n'y avait pas de consommation, pas de consommateurs, il n'y aurait pas d'offre, donc il n'y aurait pas de trafiquants de drogue", pointe encore Gérald Darmanin.

Le ministre est attendu à Nîmes ce vendredi matin pour annoncer des renforts policiers, au lendemain de la mort d'un homme de 18 ans dans la nuit de mercredi à jeudi, sur un point de deal, toujours dans le quartier de Pissevin. Il avait déjà annoncé ce jeudi le déploiement du Raid ainsi que celui d'une unité de CRS supplémentaire.

Gérald Darmanin a indiqué que des interpellations avaient déjà eu lieu et a annoncé l'envoi de "quinze officiers de police judiciaire supplémentaires dès hier (jeudi) à Nîmes parce que les crimes ne peuvent pas rester impunis". Le ministre de l'Intérieur a précisé que ce déploiement visait à "montrer que c'est l'autorité de l'État qui l'emporte, pas l'autorité des dealers".

Baptiste Farge