Famille tuée à Garons : "drame familial" privilégié

Des traces sur le corps du père "laisseraient à penser que c'est le dernier décédé", selon la procureur de la République de Nîmes. - -
La piste du "drame familial semble émerger de manière privilégiée" dans l'enquête sur une famille de cinq personnes retrouvées mortes lundi à Garons, près de Nîmes, a annoncé la procureur Laure Beccuau lors d'une conférence de presse.
Des traces sur le corps du père "laisseraient à penser que c'est le dernier décédé", a ajouté la procureur de la République de Nîmes. Cet homme de 50 ans, sa compagne de 40 ans, ainsi que trois enfants de 4, 11 et 13 ans, ont été retrouvés morts à leur domicile lundi soir.
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Une famille "sans histoire" selon les voisins
Deux adultes et trois enfants, une famille sans histoires et charmante selon ses voisins, ont été découverts morts dans un pavillon lundi en début de soirée à Garons, dans la banlieue de Nîmes, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Un homme de 50 ans, d'origine antillaise, et sa compagne de 40 ans, ainsi que trois enfants âgés de 4, 11 et 16 ans, ont été trouvés par les pompiers alertés par un voisin pour un début d'incendie, selon la même source.
"Je ne comprends pas ce qui s'est passé. Je suis atterré. Ce n'est pas possible que ce soit lui qui ait tué sa femme et les trois enfants comme on l'entend. Il était gentil, jamais en colère", avait commenté un voisin avec lequel le père de famille bricolait régulièrement. "On se prêtait des outils. Il agrandissait sa maison. Ses enfants étaient très importants pour lui".