Nîmes : les cinq membres d'une famille retrouvés morts

Selon des voisins, la famille retrouvée morte était "sans histoires". - -
Deux adultes et trois enfants, une famille sans histoires et charmante selon ses voisins, ont été découverts morts dans un pavillon, lundi en début de soirée à Garons, dans la banlieue de Nîmes, a indiqué la gendarmerie.
Un homme de 50 ans, d'origine antillaise, et sa compagne de 40 ans, ainsi que trois enfants âgés de 4, 11 et 16 ans, ont été trouvés par les pompiers, alertés par un voisin pour un début d'incendie, selon la même source.
L'hypothèse du drame familiale pas encore confirmée
Interrogé sur les causes du décès, le colonel Pierre Poty s'est refusé à tout commentaire, qualifiant de "pas totalement exacte" une information fournie de source proche de l'enquête, selon laquelle les cinq victimes avaient été égorgées.
Aucune hypothèse sur les circonstances de la mort de ces cinq personnes n'est écartée, a ajouté le gendarme, refusant de confirmer l'hypothèse d'un drame familial.
Dans la soirée, les pompiers ont laissé la place aux gendarmes qui ont interdit l'accès à l'impasse de ce quartier pavillonnaire.
Même famille
Le procureur de la République à Nîmes, Laure Beccuau, s'est rendu sur place et s'est refusé à tout commentaire avant une conférence de presse qu'elle devrait tenir mardi, en fin de matinée. La magistrate a simplement confirmé que les victimes étaient membres de la même famille.
Dans le quartier que celle-ci habitait depuis sept ou huit ans, selon des voisins, l'incompréhension se mêlait à la tristesse après la mort de "gens charmants", un couple "hyper sympa", et des trois enfants.
Incompréhension
"Je ne comprends pas ce qui s'est passé. Je suis atterré. Ce n'est pas possible que ce soit lui qui ait tué sa femme et les trois enfants comme on l'entend. Il était gentil, jamais en colère", a commenté un voisin avec lequel le père de famille bricolait régulièrement. "On se prêtait des outils. Il agrandissait sa maison. Ses enfants étaient très importants pour lui", a-t-il ajouté.
"On ne les connaissait pas bien. Mais c'était des gens sans histoires, gentils, discrets. On voyait les enfants jouer comme tous les autres", a raconté un autre qui a assuré n'avoir rien entendu jusqu'à "l'arrivée des pompiers".