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Faits divers

Un quinquagénaire meurt après plusieurs piqûres de frelons asiatiques dans la Somme

Un nid de frelons asiatiques

Un nid de frelons asiatiques - JEAN-PIERRE MULLER / AFP

Dans la commune de Monsures, dans la Somme, un homme de 54 ans est mort lundi 8 septembre après avoir été piqué à plusieurs reprises à la tête par des frelons asiatiques à cause d'"un choc anaphylactique".

Un homme de 54 ans, est mort lundi 8 septembre après avoir été attaqué à quatre reprises à la tête par plusieurs frelons asiatiques à Monsures, dans le département de la Somme, rapporte le Courrier picard.

Selon le journal local, le quinquagénaire, prénommé Laurent, discutait aux alentours de 16 heures avec un employé communal lorsqu’il s’est approché, sans le savoir, d’un nid caché dans des framboisiers, à seulement quelques mètres. La proximité de leur conversation aurait suffi à déclencher l’attaque de la colonie, comme l’explique à nos confrères Emmanuel Andrieu, apiculteur et spécialiste de destruction de nids.

"Il y avait une arrivée de frelons depuis les jardins et une autre du hangar d’un voisin au travers des arbres, où les frelons construisaient un nid secondaire. Les deux hommes se sont sûrement retrouvés sur l’axe, ils ont fait des gestes, et ça, les insectes n’aiment pas du tout", observe le professionnel.

"Ce sont des tueurs"

L’employé communal, prénommé Daniel, a été piqué, notamment au bras, ce qui a rendu compliqué le massage cardiaque. Laurent a, lui, été victime d’un choc anaphylactique consécutif aux piqûres, explique Stéphanie, sa conjointe.

Malgré le choc, la veuve de Laurent, souhaite alerter sur un besoin urgent de sensibilisation: "je veux surtout alerter, sensibiliser sur la dangerosité du frelon asiatique", conclut-elle dans les colonnes du Courrier picard. "Ce sont des tueurs, et pas seulement d’abeilles" insiste-t-elle

Au total, quatre nids de frelons asiatiques — reconnaissables à leur tête orange et à l’extrémité jaune de leurs pattes — "ont été détruits" dans la commune, indique le maire Aubert Wattez au journal local.

Alexandre Simoes