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Faits divers

Maine-et-Loire: une adolescente de 13 ans morte près d'Angers, son père avoue l'avoir tuée

Le père, âgé de 42 ans, a reconnu dans un message posté sur son site avoir tué sa fille. Il a été hospitalisé "sous contrainte" (photo d'illustration)

Le père, âgé de 42 ans, a reconnu dans un message posté sur son site avoir tué sa fille. Il a été hospitalisé "sous contrainte" (photo d'illustration) - GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Un homme a avoué avoir tué sa fille de 13 ans près d'Angers, dans le Maine-et-Loire. Retrouvé alors qu'il avait ingéré des médicaments, il a été hospitalisé "sous contrainte".

Un crime sordide, avant une confession postée sur Internet. Une adolescente de 13 ans a été tuée par son père à Murs-Erigné (Maine-et-Loire), a annoncé ce dimanche 11 mai le parquet d'Angers, précisant que l'homme avait reconnu les faits et avait été hospitalisé "sous contrainte".

Vendredi, "l'absence d'une mineure de 13 ans dans son collège a conduit l'établissement scolaire à alerter sa maman, laquelle a tenté de contacter l'enfant ainsi que son père chez qui elle se trouvait", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République d'Angers, Éric Bouillard.

"Ayant découvert un message du père sur les réseaux sociaux, (la mère) a provoqué l'intervention des secours qui ont découvert le corps sans vie de la jeune fille", dont la mort "remonterait au 7 mai en soirée", a-t-il expliqué.

Le père "était retrouvé en vie bien qu'ayant visiblement absorbé des médicaments". Placé en garde à vue, il a été, après quelques heures, hospitalisé "sous contrainte", a précisé le magistrat.

Un aveu publié sur son site Internet

"Les parents de la jeune fille étaient séparés depuis 2018" et la victime faisait l'objet d'une garde alternée, a indiqué le magistrat.

L'homme, âgé de 42 ans, a reconnu les faits "dans un courrier" saisi à son domicile, "ainsi que sur son site internet", selon le procureur qui n'a pas précisé la manière dont le meurtre avait été commis.

"Ce mercredi 7 mai 2025, je me suis donné la mort après avoir commis un infanticide en la personne de ma fille", a-t-il écrit, dans un message retrouvé par l'Agence France-presse sur ce site.

L'individu avait été condamné pour menaces de mort et harcèlement de la Chambre des notaires de Maine-et-Loire fin mars, a précisé Éric Bouillard, ajoutant que l'enquête se poursuivait.

"Tu es ma seule et unique fille je ne t'oublierai jamais on se retrouvera un jour en haut", a écrit la mère de la victime sur Facebook.

J.D. avec AFP