"Ils savaient ce qu'ils faisaient": un cheval tué de sept coups de couteaux, sa cavalière laissée inconsciente

Un acte de barbarie, sans réelle explication. Audrey, cavalière de 26 ans, se baladait près d'Agen ce vendredi 4 octobre dans la ville de Bon-Encontre (Aquitaine), alors même qu'elle était sur son cheval, Champion. Peu avant la fin de cette promenade, une voiture arrive derrière elle, et deux hommes sortent du véhicule. Le cheval prend peur, se cabre, faisant tomber Audrey.
Les deux personnes laissent la cavalière inconsciente sur le bord de la route et assènent sept coups de couteaux à Champion, son cheval. L'animal, jeté sur le bas-côté de la route, sera retrouvé mort.
"Un appel de panique"
Audrey se réveillera quelques instants plus tard au milieu d'une mare de sang. Toujours sur la route, désormais seule, elle cherche désespérément son cheval, avant de le retrouver à quelques mètres de là.
La jeune femme, qui est aujourd'hui saine et sauve, contacte alors Carole Pleumeckers, la directrice des Écuries de Gaillardet, où elle est cavalière. "Je reçois un appel de panique d'Audrey me demandant de venir vite sauver son cheval. Il y avait du sang partout...", confie Carole Pleumeckers au micro de BFMTV.
"On a retrouvé Audrey en état de choc et on a constaté que Champion était mort depuis un petit moment. Voilà, on a compris très vite que le cheval n'avait pas pu se faire ça tout seul", précise Carole Pleumeckers à BFMTV.
Un acte de barbarie glaçant
D'après les premières constatations, les coups portés au cheval sont d'une singulière violence. Les agresseurs se sont acharnés sur l'animal: sept coups de couteaux dans l'encolure au niveau de l'artère.
Un acte qui prouverait, selon la patronne des écuries, que les deux hommes en cause "savaient ce qu'ils faisaient".
"Amis cavaliers, collègues soyez vigilants en ce moment. Le mot d'ordre chez nous est de ne pas partir seul et trop loin le temps que l'enquête aboutisse", écrit Carole Pleumeckers sur la page Facebook des Écuries de Gaillardet.
Ce lundi 7 octobre, des agents de la police scientifique se sont rendus sur les lieux afin de recueillir des éléments. Selon Alexandre Capes, secrétaire départemental du syndicat de police Unité 47, l'acte est pour le moment "isolé". "Aucune piste n'est négligée. On espère, grâce aux indices qui ont été retrouvés, remonter sur le ou les auteurs des faits et assez rapidement."
Une enquête a été ouverte pour acte de cruauté sur un animal ayant entraîné sa mort.