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Police-Justice

Espionnage: mise en examen de trois dirigeants d'Ikea France

Ikea à Brooklyn (Photo d'illustration)

Ikea à Brooklyn (Photo d'illustration) - -

Trois dirigeants d'Ikea France, dont son PDG, ont été mis en examen mardi à Versailles (Yvelines) dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'espionnage qui pèsent sur l'enseigne.

Le PDG d'Ikea France, son prédécesseur et le directeur financier de l'enseigne ont été mis en examen mardi à Versailles (Yvelines) dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'espionnage qui pèsent sur l'enseigne. Trois dirigeants d'Ikea France, dont son PDG, ont été mis en examen mardi à Versailles (Yvelines) dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'espionnage qui pèsent sur l'enseigne.

Ikea France en tant que personne morale a également été mise en examen. L'entreprise doit verser 500.000 euros de caution pour garantir une éventuelle indemnisation des parties civiles.

"Complicité de collecte de données à caractère personnel"

Stefan Vanoverbeke, PDG d'Ikea France, son prédécesseur, Jean-Louis Baillot, et Dariusz Rychert, directeur financier, ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils sont notamment mis en examen pour "complicité de collecte de données à caractère personnel" et "complicité de violation du secret professionnel".

Sollicité, le parquet de Versailles n'a pas souhaité commenter ces informations.

"La direction d'Ikea France prend acte. L'entreprise continuera à porter son concours à la manifestation de la vérité", a déclaré une porte-parole du groupe.

Les trois mis en examen avaient été placés en garde à vue lundi à la suite d'une perquisition effectuée début novembre au siège du groupe à Plaisir.

Nombreuses perquisitions

Le géant de l'ameublement fait l'objet depuis début 2012 en France d'une vaste enquête pour soupçons d'espionnage illicite de ses salariés et de ses clients. Une dizaine de personnes avaient déjà été mises en examen dans ce dossier et de nombreuses perquisitions ont été réalisées dans des enseignes du groupe.

Cette série d'investigations fait suite à des révélations du Canard Enchaîné de février 2012.

Les syndicats FO et CGT avaient alors déposé plusieurs plaintes, amenant le parquet de Versailles à ouvrir une information judiciaire en avril 2012.

M.R. avec AFP