EN DIRECT - Procès du 13-Novembre: Salah Abdeslam prend la parole pour dédouaner ses coaccusés

Salah Abdeslam dans le box des accusés mercredi. - Benoit PEYRUCQ © 2019 AFP
Salah Abdeslam prend à nouveau la parole
L'accusé, présenté comme mutique, enchaîne les déclarations. Alors que la cour était en train de débattre sur les demandes de constitution de parties civiles, et donc de savoir si certaines victimes sont légitimes pour se constituer au regard du droit, Salah Abdeslam s'est levé dans le box pour prendre la parole.
"Est-ce que les victimes en Syrie vont prendre la parole?", interroge-t-il dans un discours décousu.
"Il y a d'autres victimes, à Molenbeek...", poursuit-il. "On sort des débats", le coupe alors le président de la cour. "Ne soyez pas égoïste", lui hurle Abdeslam.
"Il y a des gens généreux, Mohamed Amri, Hamza Hattou, Ali Oulkadi, ils m'ont rendu des services. Ces gens-là ils sont en prison et ils ont rien fait!", crie-t-il depuis le box des accusés.
Salah Abdeslam évoque des accusés soupçonnés de l'avoir aider à revenir en Belgique après les attentats ou à trouver des planques.
Le président de la cour finit par couper son micro: "Vous avez eu cinq ans pour vous exprimer, vous ne l'avez pas fait, j'entends aujourd'hui que vous voulez parler, mais ce n'est pas le moment."
Les débats ont été suspendus à la suite de cet incident.
L'audience a démarré
Avec quelques minutes de retard, l'audience a démarré. Le président de la cour d'assises procède à l'appel des parties civiles.
Les 14 accusés, dont Salah abdeslam, sont présents dans le box.
Salah Abdeslam est ressorti du box
Après s'être installé dans le box des accusés, Salah Abdeslam est ressorti de la salle d'audience.
Juste avant, il s'était entretenu avec ses deux avocats. Ces derniers ont demandé un entretien avec leur client, une demande acceptée par le président.
Un retard est donc prévu pour l'ouverture de l'audience.
Quelle est l'attitude que Salah Abdeslam va adopter?
Hier, Salah Abdeslam a joué la provocation. Pour rappel, lorsque le président de la cour lui a demandé de décliner son identité, l'accusé a récité sa profession de foi musulmane. Il a également refusé de donner le nom de ses parents et a donné comme profession "combattant de l'Etat islamique".
Plus tard dans l'après-midi, Salah Abdeslam a hurlé dans le box des accusés pour dénoncer ses conditions de détentions, estimant être traité "comme un chien".
Retrouvez le compte-rendu de l'audience d'hier ici.
Salah Abdeslam dans le box des accusés
Salah Abdeslam s'est assis dans le box des accusés. Vêtu d'un pull blanc et noir, comme hier, il est aux côtés de Mohamed Abrini, son ami d'enfance, les accusés prenant place selon l'ordre alphabétique. Ils sont spéarés par les policiers en charge de leur escorte.
A son arrivée dans la salle, Salah Abdeslam s'est entretenu avec ses deux avocats.
Une deuxième journée de procès consacrée à l'appel des parties civiles
La deuxième journée du procès des attentats du 13-Novembre va débuter dans quelques minutes. La cour va poursuivre, comme hier après-midi, l'appel des parties civiles.
Aujourd'hui, ce sont les victimes qui ne sont pas encore constituées parties civiles mais qui souhaitent le faire qui vont être appelées.