Crash A320: l’Angleterre et l’Espagne pleurent Marina et son bébé

Marina Bandres Lopez-Belio, 37 ans, d’origine espagnole, comptait passer par Düsseldorf pour revenir à Manchester, où elle vivait depuis sept ans. Elle était revenue en Espagne avec son bébé de neuf mois pour l’enterrement d’un proche.

Parmi les victimes du crash de l'A320 de Germanwings, les médias britanniques et espagnols ont retenu le destin de Marina Bandres Lopez-Belio, 37 ans, et de Julien, son bébé de neuf mois. El Peridico pleure, par exemple, les "vies tronquées" de la mère et de son fils.

Née à Jaca, dans le nord de l’Espagne, et habitant à Manchester, au Royaume-Uni, depuis sept ans, Marina était rentrée dans sa ville natale pour l’enterrement de son oncle. Elle avait choisi de revenir en Angleterre via Düsseldorf car il s’agissait de l’itinéraire le plus rapide, et "elle souhaitait retourner à sa vie quotidienne le plus vite possible", raconte son mari et le père de Julien, Pawel Pracz, à la presse espagnole.

"Une des lumières de ce monde" pour un ancien professeur

"Je suis dans ma famille, près de Manchester, et en contact permanent avec la famille en Espagne dans ce moment difficile", a-t-il décrit à la BBC, avant de demander de pouvoir "pleurer ces morts en paix, sans intrusions".

Marina était monteuse et coloriste en post-production. Elle avait rencontré son mari, d’origine polonaise, à la Futureworks School of Media, à Manchester, dont ils étaient sortis diplômés en 2009.

Un des professeurs de Marina, Richard Hellawell, la décrit à la BBC comme une "étudiante modèle", avant de déplorer: "Une des lumières douces et radieuses de ce monde s’est éteinte". Une élue de la ville de Manchester a également rendu hommage à Marina sur Twitter.

J.S